Sanofi subit des pressions de PETA États-Unis au sujet des tests de quasi-noyade

Alors que se tenait l’assemblée annuelle du géant français de l’industrie pharmaceutique Sanofi à Paris, un « savant fou » a reproduit le test à la fois cruel et inutile de quasi-noyade en jetant des « rats » dans d’énormes béchers d’eau. Deux autres militantes habillées de blouses blanches tenaient des pancartes où l’on pouvait lire « Ce n’est pas de la science, c’est de la violence. » ou encore « Sanofi : arrêtez de faire les savants fous. STOP aux tests de nage forcée. »

Thomas Saidi

La manifestation faisait écho à une question d’actionnaire soumise par PETA États-Unis en amont de l’assemblée, appelant le producteur de médicaments à cesser d’utiliser et de financer les tests de quasi-noyade, largement discrédités, comme de nombreuses grandes entreprises pharmaceutiques l’ont déjà fait – dont Pfizer, GSK, Bristol-Myers Squibb, Johnson & Johnson, AbbVie, Roche, AstraZeneca, Sage Therapeutics, Novo Nordisk A/S et Boehringer Ingelheim.

Qu’est-ce que le test de nage forcée ?

Le test de nage forcée est une expérience très répandue, aussi cruelle qu’inutile. Lors de ce test, les expérimentateurs placent des souris, des rats, des cochons d’Inde, des hamsters ou des gerbilles dans des récipients remplis d’eau d’où ils ne peuvent s’échapper. Les animaux paniqués tentent de s’échapper en grimpant sur les parois des béchers ou même en plongeant sous l’eau à la recherche d’une sortie. Ils nagent avec acharnement, essayant désespérément de garder la tête hors de l’eau.

Lors de ces expériences de quasi-noyade, les expérimentateurs administrent des substances aux petits animaux, puis ils les placent dans les récipients et attendent qu’ils abandonnent et se laissent flotter, soi-disant pour en savoir plus sur la dépression chez l’humain. Les scientifiques ont vivement critiqué ce test, estimant qu’il s’agissait d’une méthode d’évaluation de la dépression inefficace, et que son utilisation pourrait même empêcher la mise au point de nouveaux médicaments susceptibles d’être efficaces pour l’être humain.

Agissez pour les souris

Par cette action, PETA États-Unis veut faire savoir aux investisseurs que Sanofi refuse d’arrêter d’effectuer un test qui a été discrédité et force de petits animaux paniqués à nager pour survivre.

Le groupe doit cesser de perdre du temps et de gaspiller des ressources et adopter sans attendre des méthodes de recherche sur la dépression modernes, sans animaux.

Agissez en envoyant un message à Sanofi dès maintenant :

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Hermès mis au défi de visiter des abattoirs producteurs de peaux exotiques avec PETA

« Vous agissez comme si vous n’aviez rien à cacher… Prouvez-le. » Lors de la réunion annuelle de la maison de couture française, un représentant de PETA États-Unis, actionnaire du groupe de luxe, a décrit les dessous sanglants de la production de peaux exotiques aux autres actionnaires choqués, puis a demandé à Axel Dumas, PDG d’Hermès : « Quand irons-nous ensemble examiner les conditions réelles dans lesquelles ces animaux vivent et meurent ? »

De nombreux grands créateurs ont abandonné les peaux exotiques, mais Hermès continue de vendre des articles fabriqués à partir de matières obtenues de manière cruelle – et les entités de PETA maintiennent la pression sur la société pour qu’elle abandonne ces produits de souffrance.

Hermès ne doit pas continuer à ignorer les atrocités commises dans les élevages et les abattoirs qui l’approvisionnent en peaux exotiques. La souffrance d’êtres sensibles n’a rien de luxueux, et la marque doit opter pour des matières végétales sans cruauté, comme l’exigent les consommateurs.

« Peu importe l’élevage dans lequel Hermès s’approvisionne en peaux. Il s’agit de pratiques courantes dans l’industrie. Votre propre politique pour le bien-être animal affirme : « Cette politique reconnaît la notion de sensibilité animale et l’importance de permettre aux animaux d’éviter toute souffrance inutile et de permettre aux animaux de vivre des expériences influant positivement sur leur bien-être. » Vous continuez pourtant à soumettre les reptiles à une vie de souffrance et à une mort lente et atroce. Vous agissez comme si vous n’aviez rien à cacher, je vous le demande donc : « Prouvez-le ». Nous avons demandé à accompagner Hermès pour visiter des élevages et abattoirs d’animaux exotiques, et votre manque de réponse en dit long. Je pense que vos autres actionnaires conviendront qu’il s’agirait d’une initiative utile. Notre question est donc la suivante : quand irons-nous ensemble examiner les conditions réelles dans lesquelles ces animaux vivent et meurent ? » – James Fraser, au nom de PETA États-Unis

Dans sa réponse, Axel Dumas a décliné l’invitation, tout en admettant : « Je ne dis pas qu’il n’y a pas de problèmes dans l’industrie ». Le PDG a ensuite tout fait pour duper les actionnaires, faisant référence à la CITES – la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction – une réglementation qui ne concerne que le nombre d’animaux commercialisés, et non la manière horrible dont ils sont élevés et tués.

Un sac Birkin signifie la mort de trois crocodiles

Trois crocodiles sont tués pour confectionner un seul sac à main Hermès. Des enquêtes – dont une vidéo de l’association australienne Kindness Project, tournée dans des élevages intensifs appartenant à Hermès – dévoilent toute l’horreur que subissent les reptiles confinés, charcutés et tués pour leurs peaux. On y voit des crocodiles parqués à l’étroit dans des enclos et cages lugubres, traînés, mutilés et poignardés avec un tournevis.

En décembre, une nouvelle enquête de PETA Asie a révélé que des milliers de crocodiles élevés pour leur peau passaient leur vie dans des bassins sales et exigus dans un élevage en Thaïlande. Un crocodile avait été vu en train de bouger pendant 23 longues minutes après qu’un employé a plongé une lame en métal dans son cou.

Une mode sans violences

De nombreux grands créateurs, tels que Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood, ont interdit l’utilisation de peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages. La semaine de la mode de Copenhague a également banni récemment les peaux exotiques de ses défilés.

Les créateurs novateurs soutiennent les options en cuir végan à base d’ananas, de champignons, de pommes, de cactus et d’autres matériaux innovants qui sont magnifiques, meilleurs pour la planète et plus respectueux des animaux.

Aidez-nous à mettre fin à l’industrie des peaux exotiques

Envoyez un message à Hermès pour l’inciter à abandonner les peaux exotiques :

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Les pythons méritent mieux ! PETA États-Unis diffuse une vidéo de serpents massacrés lors de la réunion annuelle de Kering

Lors de l’assemblée annuelle de Kering, un représentant de PETA États-Unis, actionnaire du groupe de luxe, a appelé haut et fort les dirigeants à rompre les liens avec l’ignoble industrie des peaux de reptiles.

Il a appuyé son discours de séquences vidéo diffusées sur un écran qu’il a brandi, à l’attention de François-Henri Pinault, des autres responsables du groupe et des autres actionnaires présents, montrant la plus récente enquête de PETA Asie sur des fermes en Thaïlande qui fournissent des peaux de serpent à la tannerie Caravel, propriété de Kering. Voici les images qu’il a montré à l’assemblée :

La cruauté qui se cache derrière les sacs Gucci

Kering est la maison mère de Gucci, Saint Laurent Bottega Veneta, Balenciaga, Alexander McQueen et Brioni. L’enquête n’est que la dernière en date à révéler des pratiques cruelles chez les fournisseurs de peaux de reptiles des marques du groupe.

Afin qu’ils finissent en sacs et en portefeuilles, des pythons se font frapper à la tête avec un marteau et enfoncer des crochets métalliques dans la tête, par lesquels ils sont suspendus.

Pour que leur peau soit plus facile à arracher, les ouvriers gonflent les serpents d’eau, alors même qu’ils continuent à bouger. Selon le Dr Clifford Warwick, un expert en reptiles qui a examiné les images, il est probable que la plupart des animaux étaient conscients pendant ce processus horriblement douloureux. Les serpents étaient ensuite écorchés vifs.

Exit la peau de python, le cuir d’ananas est aujourd’hui tendance

N’achetez jamais quoi que ce soit fabriqué à partir de la peau d’animaux. Il n’y a rien de luxueux à écorcher des pythons terrifiés et à l’agonie pour des sacs et des ceintures.

Aujourd’hui, des créateurs et créatrices de renommée mondiale font usage de cuirs végétaux à base d’ananas, de champignons, de pommes, de cactus et d’autres matériaux innovants qui sont esthétiques, meilleurs pour la planète et plus respectueux des animaux.

Kering doit rejoindre la liste croissante des plus grandes maisons de couture – parmi lesquelles Burberry, Chanel, Diane von Furstenberg, Jean Paul Gaultier, Victoria Beckham et Vivienne Westwood – qui ont renoncé à l’utilisation des peaux de reptile et d’autres animaux sauvages.

Des tracts distribués aux actionnaires

En début d’assemblée, des militantes de PETA ont distribué des tracts aux actionnaires, les informant de la souffrance d’êtres sensibles que soutient Kering en se bornant à vendre des peaux exotiques.




Prenez un moment pour aider les pythons !

PETA appelle Kering à abandonner l’ignoble commerce des peaux de reptiles et à passer aux matières véganes sans cruauté qu’exigent aujourd’hui les consommateurs compatissants. Aidez-nous à mettre davantage de pression sur les dirigeants de la marque – envoyez-leur un message dès maintenant :

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Journée mondiale pour les animaux dans les laboratoires : des « primates » protestent contre les expériences atroces que subissent des singes

Aujourd’hui, en cette Journée mondiale pour les animaux dans les laboratoires, des sympathisants de PETA portant des masques de singe et brandissant des pancartes proclamant « Mettez fin aux expériences de neurosciences sur les animaux » se sont réunis à l’Institut du cerveau de Paris, à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Ils ont protesté devant la réunion OFC (Orbitofrontal Cortex Function) 2024, un rassemblement international d’expérimentateurs sur les animaux organisé en partie par la tortionnaire de singes Elisabeth Murray, des National Institutes of Health des États-Unis.

Crédit : Cédric Deligne

Des singes confinés, mutilés et torturés

Les manifestants ont exposé le sort des singes détenus dans le laboratoire d’Elisabeth Murray, dont celui de Beamish, qui y est enfermé depuis 2010. L’expérimentatrice lui a ouvert le crâne, a aspiré une partie de son cerveau et en a détruit une autre partie à l’aide de produits chimiques toxiques. Elle l’a ensuite terrifié avec des araignées et des serpents en caoutchouc d’apparence réaliste. Maintenu isolé, Beamish a subi une perte de poils importante (un indicateur de stress psychologique extrême) et a été vu en train de tourner frénétiquement en rond dans sa cage et assis affaissé, complètement abattu. Des dizaines d’autres singes ont subi le même sort.




Les singes au cerveau endommagé exploités par Elisabeth Murray tournent en rond dans des cages d’acier et sans aucun aménagement, jour après jour, et pas un seul traitement pour les humains n’a résulté de ce tourment. PETA exhorte l’expérimentatrice, ainsi que tous ses confrères et consœurs qui utilisent des animaux pour d’horribles expériences sur le cerveau, à libérer ces animaux, à cesser d’en faire usage et à passer à des méthodes de recherche plus efficaces et pertinentes pour les êtres humains.

Crédit : PETA États-Unis

Elisabeth Murray a gagné sa vie en menant ces tests sur d’innombrables singes comme Beamish, récoltant plus de 50 millions de dollars d’argent public américain depuis 1998.

Ce que vous pouvez faire

Cet enfer n’est qu’un exemple de plus de la cruauté et de l’opacité de l’industrie de l’expérimentation animale. Agissez contre tous les tests sur les animaux en signant notre pétition pour soutenir le Research Modernisation Deal (accord de modernisation de la recherche) de PETA :

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Des « chevaux » et des « dromadaires » appellent l’Égypte à interdire les promenades à dos d’animaux

Aujourd’hui, des militants de PETA portant des masques géants de chevaux et de dromadaires ont protesté devant l’ambassade d’Égypte à Paris pour exhorter le gouvernement égyptien à interdire l’utilisation d’animaux pour transporter les touristes vers les pyramides de Gizeh. Les activistes ont brandi des pancartes où l’on pouvait lire « Égypte : STOP à la maltraitance des dromadaires et des chevaux », « Interdisez les calèches à Gizeh ! » et « Les animaux ne sont pas des véhicules ». Ils ont été interpellés par les forces de l’ordre pour leur action pacifique.

Les touristes vont à Gizeh pour admirer les pyramides, pas pour voir des chevaux mangeant des détritus pour survivre ni des dromadaires cruellement tirés par des cordes, la face ensanglantée. PETA reproche au gouvernement égyptien le retard pris dans le passage aux voiturettes électriques et demande aux visiteurs de ne jamais faire de balade à dos de ces animaux maltraités.

Des dromadaires frappés et traînés

Des images diffusées par PETA Asie montrent des dromadaires utilisés pour des promenades touristiques régulièrement frappés au célèbre marché aux dromadaires de Birqash en Égypte. On y voit même un animal attaché à l’arrière d’un camion et traîné dans les rues. PETA Asie a partagé plusieurs vidéos comme celles-ci avec le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités – une montrant une jument à Gizeh s’effondrant alors qu’elle tirait une calèche et se faisant battre jusqu’à ce qu’elle parvienne à se relever.

Des chevaux blessés et épuisés mangent des ordures pour survivre

D’autres vidéos montrent des chevaux souffrant de plaies ouvertes et de blessures graves non soignées, obligés d’attendre le prochain client dans une chaleur torride, sans ombre ni eau, et essayant de survivre en mangeant des détritus. Le ministère s’était précédemment engagé à interdire l’utilisation de chevaux et d’autres animaux sur les sites touristiques en mettant en place des voiturettes électriques, mais il n’a pas fourni de date précise.

De nombreux chevaux utilisés pour des promenades à Gizeh et Louxor ont été vus avec des plaies douloureuses et sanglantes mais ont été forcés de continuer à transporter des touristes. Même ceux qui présentent des blessures graves, comme des jambes cassées, sont privés de soins vétérinaires. Certains sont cruellement marqués au fer rouge.

Agissez maintenant

Les touristes qui paient pour faire des promenades en calèche ou à dos d’animaux permettent à ces commerces de rester en activité. Si vous prévoyez de visiter l’Égypte, ne participez jamais à ces activités cruelles et veuillez presser dès maintenant le ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités de mettre fin à ces agissements en interdisant les calèches et les promenades à dos de cheval et de dromadaire :

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Des militants PETA arrêtés pour avoir perturbé l’AG de LVMH au sujet des peaux exotiques

Des militants PETA arrêtés pour avoir perturbé l’AG de LVMH au sujet des peaux exotiques

Aujourd’hui, des militants de PETA ont été arrêtés lors de l’assemblée annuelle de LVMH pour avoir critiqué l’entreprise (propriétaire de Louis Vuitton, Dior et Fendi) en raison de son soutien à une cruauté extrême via la vente de produits en peau d’animaux torturés. Brandissant des pancartes avec le message « LVMH : arrêtez les peaux exotiques » les militantes animalistes ont bruyamment scandé « Honte à LVMH ! » et « Les animaux ne sont pas des vêtements ! » avant d’être emportés par la police.

Qui portez-vous – Louis Vuitton ou un serpent écorché ?

Chaque sac à main en peau de crocodile, chaque paire de chaussures en peau de serpent représente la souffrance extrême d’un animal vulnérable qui ressent la peur et la douleur et ne voulait pas mourir.

Une enquête de PETA Asie dans les abattoirs qui fournissent LVMH en Indonésie montre des serpents gonflés avec de l’eau, frappés au marteau et coupés avec des rasoirs alors qu’ils sont probablement encore conscients. Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont l’industrie de la mode coupe le cou des crocodiles et enfonce des tiges en métal dans leur colonne vertébrale, décapite des lézards encore conscients à la machette et étourdit électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiées.

Depuis 2017, PETA États-Unis – qui possède des actions LVMH – se rend aux assemblées générales annuelles du groupe pour interpeller les responsables et informer les autres actionnaires au sujet de la cruauté qu’engendre l’utilisation continue de peaux exotiques par les marques du groupe de luxe.

LVMH est à la traîne 

De nombreux autres grands créateurs de mode comme Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood ont abandonné l’utilisation de peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages.

Vous pouvez aider !

PETA appelle LVMH à mettre fin à sa vente honteuse de peaux exotiques, mais aussi de fourrure et d’autres peaux d’animaux. Joignez-vous à nous en écrivant aux responsables du groupe en quelques clics :

Ecrivez à LVMH

 

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PETA Asie révèle que le bétail australien est toujours massacré en Indonésie

PETA Asie révèle que le bétail australien est toujours massacré en Indonésie

De nouvelles révélations choquantes de PETA Asie montrent que les employés en Indonésie massacrent toujours des animaux importés d’Australie, alors même que le gouvernement australien a affirmé que cette horrible pratique avait cessé.

En octobre 2023, un enquêteur de PETA Asie a filmé des images montrant deux vaches avec des boucles d’identification australiennes en train de se débattre sur le sol d’un abattoir après avoir été égorgées par des ouvriers. Les deux animaux donnaient encore des coups et l’un d’eux gargouillait alors qu’on les traînait par les pattes sur le sol sal et qu’on les accrochait. L’une des vaches a continué à se débattre jusqu’à ce qu’un ouvrier l’égorge plus profondément.

Des révélations similaires en 2021

En 2021, PETA Asie a enquêté dans sept abattoirs sélectionnés de manière aléatoire, dont certains faisaient partie du système d’assurance qualité de la chaîne d’approvisionnement des exportateurs (ou ESCAS) du gouvernement australien. Les bovins en provenance d’Australie étaient placés dans des boîtes d’étourdissement et les ouvriers leur tiraient dessus à plusieurs reprises à l’aide d’un pistolet d’abattage avant de les égorger. Les ouvriers étourdissaient parfois partiellement – ou même pas du tout – les animaux. Certains étaient simplement jetés dans des boîtes d’étourdissement et égorgés. Un animal paniqué, encore conscient et dont la tête partiellement coupée pendait, se tordait de douleur tandis qu’un ouvrier découpait sa chair et tentait de le décapiter.

Peu a changé depuis l’enquête précédente de PETA Asie. Les exportateurs sont tenus de respecter les normes ESCAS, l’industrie australienne de la viande continue cependant d’expédier des vaches dans des pays où elles sont abattues dans des conditions qui seraient illégales en Australie.

Un échec du gouvernement

Le gouvernement australien n’a rien fait pour mettre fin à cette maltraitance endémique. Bien que le parti travailliste ait promis, lors de sa campagne électorale en 2019, d’éliminer progressivement les exportations de moutons vivants sur une période de cinq ans, le bétail n’était pas inclus et le parti refuse depuis de s’engager sur un calendrier pour aider les moutons. Rien n’a changé.

Une maltraitance répandue partout dans le monde

Les horreurs que l’on voie sur les images filmées par PETA Asie ne sont pas l’apanage de l’Australie. Partout dans le monde, des pays exportent des vaches, des moutons, des cochons et d’autres animaux afin qu’ils soient abattus à l’étranger. Ils sont entassés dans des camions et des bateaux crasseux où ils se languiront des jours durant, parfois même des semaines. Privés de repos et de pauses, ils sont contraints de rester debout dans leurs propres déjections sans quantités d’eau ou de nourriture suffisantes, ce qui entraîne la perte de nombreuses vies. Imaginez devoir rester dans une voiture pendant des semaines.

Les animaux ne survivent souvent pas à ces périples dangereux. En 2022, un bateau a coulé dans la mer Rouge avec 15 000 moutons à son bord. La même année, près de 800 taureaux ont été renvoyés et tués en France après un conflit entre le pays et l’Algérie.

Vous pouvez faire changer les choses

L’industrie de l’exportation d’animaux vivants est celle de la viande et du cuir. Si vous achetez de la viande ou du cuir, vous financez cette cruauté.

Beaucoup blâment les gouvernements et les législateurs, mais nous sommes responsables. Tant que les humains continueront à consommer des produits d’original animale, des individus continueront à être entassés sur des bateaux et à se vider de leur sang sur le sol des abattoirs.

Il y a une manière d’empêcher la cruauté envers les animaux, et c’est d’opter pour le véganisme.

Demandez également au gouvernement australien de mettre fin à ces pratiques atroces dès maintenant :

Passez à l’action dès maintenant

 

©human.cruelties

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Journée pour les animaux dans les laboratoires : pourquoi est-elle vitale ?

La Journée pour les animaux dans les laboratoires, qui a lieu ce 24 avril, est l’occasion de rendre hommage à tous les animaux qui ont souffert et été tués dans de cruels tests de laboratoires. Malgré un soutien du public en chute libre, l’expérimentation animale continue en France : des milliards de procédures terrifiantes et douloureuses sont effectuées sur ces êtres chaque année. Ces tests sont indéfendables, d’un point de vue moral mais également scientifique, car ils freinent l’avancée de la recherche médicale de diverses manières.

Il est faux de dire que les animaux sont seulement utilisés dans des tests dont le but est de guérir des maladies. Souvent, des scientifiques effectuent des recherches par simple curiosité. Lors d’un test absurde décrit dans un article académique en 2016, des macaques rhésus étaient maintenus en place dans des appareils cruels appelés « chaises de primates » tous les jours pendant jusqu’à six mois afin d’étudier le passe-temps humain des jeux d’argent. Ces singes sans défense étaient contraints à manipuler une manette selon des stimuli visuels sur un écran d’ordinateur et recevaient une gorgée de jus dilué lorsqu’ils exécutaient « correctement » ce qu’on demandait d’eux.

La loi protège peu les animaux dans les laboratoires, ainsi, chaque année en France, des milliards d’entre eux subissent des souffrances inimaginables. Par exemple, lors d’une expérimentation en particulier, des chercheurs bloquaient les artères de lapins, leur provoquant des ulcères partout sur les pattes et leur causant une douleur incessante. Traités comme du matériel de laboratoire jetable, les lapins qui ont survécu à ce protocole ont été tués deux semaines plus tard.

Et à l’abri des regards, des chiens subissent d’immenses souffrances à l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Des labradors y sont délibérément élevés de manière à développer la myopathie, une dégradation musculaire handicapante, douloureuse et inéluctable. Celle-ci progresse en s’aggravant depuis leur naissance jusqu’à ce que ces jeunes chiens ne puissent plus marcher, déglutir ni même respirer.

Ces dernières années il est de plus en plus reconnu que les animaux constituent rarement des modèles pertinents pour le corps humain. Des méthodes modernes, dont des tests sophistiqués utilisant des cellules et tissus humains (les méthodes in vitro), des modèles informatiques (parfois appelés modèles in silico), et des essais cliniques avec des volontaires humains, sont bien plus précises et fiables.

Agissez pour les animaux qui souffrent en ce moment-même

Partout dans l’UE, des millions de souris, de lapins, de singes et d’autres animaux subissent toutes sortes de tests qui dépassent parfois l’imagination. Demandez au gouvernement français de s’engager dans une stratégie avec des objectifs clairs pour mettre fin à toute expérimentation animale :

En France des chiens souffrent lors de tests financés par l’AFM-Téléthon qui, malgré plusieurs décennies de recherche, n’ont toujours pas permis de développer une méthode de guérison pour les myopathies. Pressez l’AFM-Téléthon de prendre la bonne décision pour les malades et pour les chiens en cessant de financer l’expérimentation animale et en se tournant à la place vers des méthodes sans animaux et efficaces pour l’humain :

Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi a jusqu’à présent refusé de cesser d’utiliser un test inutile de quasi-noyade que la plupart de ses concurrents ont déjà abandonné. Aidez-nous à lui montrer l’importance de suivre le droit chemin :

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Nouveau décès au Marineland d’Antibes : l’orque Inouk est morte

Le 28 mars 2024 au matin, Inouk est décédé. Il était l’une des trois orques encore emprisonnées à Marineland à Antibes. Sa mort survient quelques mois après celle d’une autre orque, Moana, qui a péri dans les bassins exigus du parc. Dans leur habitat naturel, les orques mâles peuvent vivre jusqu’à 60 ans, mais Inouk est mort a seulement 25 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

One Voice

La vie et la mort d’Inouk

Inouk est né à Marineland en 1999 et y est resté avec sa sœur Wikie et ses deux fils Moana et Keijo. Il a passé toute sa vie en captivité, n’ayant jamais eu l’occasion de nager dans l’océan ou d’échapper à la frustration de ces bassins désolés.

Sa sœur Wikie, qui est toujours enfermée à Marineland, a été la première orque à être contrainte de donner naissance par insémination artificielle. Son bébé, Moana, est mort alors qu’il n’avait que 12 ans.

Les orques n’ont rien à faire en captivité

Dans leur habitat naturel, les orques partagent des liens familiaux complexes et nagent plus de 160 km par jour, mais dans les parcs marins comme Marineland, elles nagent en rond dans des piscines en béton exiguës et sont forcées d’exécuter des numéros dépourvus de sens. Les orques comme Inouk et Moana paient le prix fort pour remplir les poches des propriétaires des parcs. Elles subissent un environnement pénible et une vie privée de stimulation mentale et meurent souvent prématurément de maladies liées au stress.

PETA fait campagne depuis des années pour mettre fin à la captivité des animaux marins à des fins de divertissement. L’association a contacté Marineland à plusieurs reprises pour demander le transfert de ces animaux dans des sanctuaires appropriés, a organisé des manifestations à Antibes et a lancé des campagnes avec des célébrités pour tenter d’obtenir la libération des orques. PETA États-Unis a même acheté des actions de la société mère de Marineland, Parques Reunidos, afin d’influencer l’entreprise.

Le confinement de ces individus intelligents est inacceptable. Bien que Marineland ne puisse pas effacer le mal qu’il a fait à Inouk et Moana, il est encore possible d’arrêter d’exploiter les orques qui y sont encore en les transférant dans un sanctuaire côtier pour leur permettre de faire l’expérience d’un semblant de vie naturelle.

Les orques ont besoin de votre aide

N’achetez jamais de billets pour les parcs marins et dites à votre entourage de rester à l’écart de ces prisons aquatiques.

Aidez-nous également à faire libérer Wikie et Keijo avant qu’ils ne subissent le même sort :

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Jésus appelle à la miséricorde pour les taureaux dans une nouvelle campagne de PETA

À l’approche de Pâques et de la Première Rencontre Internationale des Aumôniers et des Prêtres Taurins à Zamora, en Espagne, un message provocateur est apparu dans tout Rome et la ville sainte : une image de Jésus protégeant un taureau d’un matador est accompagnée d’un appel demandant aux prêtres de condamner cette pratique violente.

Stefano Carofei

L’affiche fait partie de la campagne de PETA demandant au pape François de couper les liens de l’Église catholique avec la corrida. Placardée sur une centaine de panneaux publicitaires partout dans la ville, elle fait également la tournée des sites touristiques les plus populaires de Rome (y compris le Vatican) à l’arrière d’un bus de tourisme.

Stefano Carofei

La torture des taureaux ne peut être considérée comme chrétienne

Chaque année, des dizaines de milliers de taureaux sont abattus lors de fêtes taurines partout dans le monde, et beaucoup sont organisées en l’honneur de saints catholiques. Lors de ces événements, des assaillants à cheval enfoncent des lances dans le dos et le cou du taureau avant que d’autres le poignardent avec des banderilles, lui infligeant une douleur aiguë dès qu’il tourne la tête et limitant l’amplitude de ses mouvements. Lorsque le taureau est suffisamment affaibli par la perte de sang, un matador tente de tuer l’animal en lui transperçant les poumons avec une épée. En cas d’échec, il lui tranche la moelle épinière à l’aide d’un couteau. Le taureau est parfois paralysé mais toujours conscient lorsque ses oreilles ou sa queue sont coupées et présentées au matador pour faire office de trophée et son corps est traîné hors de l’arène.

Dans son encyclique Laudato Si’, le pape François a écrit que « toute cruauté sur une quelconque créature est contraire à la dignité humaine ». Dès le 16ème siècle, le pape Pie V, canonisé depuis, a interdit la corrida, qu’il qualifiait de « sanglants et honteux spectacles dignes des démons et non des hommes » et qu’il considérait comme contraire à la « piété et charité chrétienne ». La doctrine de l’Église catholique affirme clairement que les humains ne devraient pas « faire souffrir inutilement les animaux » et « gaspiller leurs vies ». Malgré cela, des prêtres catholiques officient souvent lors de cérémonies religieuses dans des arènes et font office d’aumôniers pour les toreros dans les chapelles qui y sont situées. Certains s’en prennent même aux taureaux dans les arènes, vêtus d’une soutane.

Signez la pétition

L’Église enseigne la compassion envers chaque être vivant et sensible, mais continue de se rendre complice de la persécution et de la torture de taureaux. Toute personne miséricordieuse devrait garder ses distances avec les arènes et le sanglant rituel qui y est pratiqué.

Signez la pétition demandant au pape François, chef de l’Église catholique, de dénoncer publiquement la cruauté de la corrida au nom de l’Église :

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ASSOCIATION DE PROTECTION ANIMALE BASEE EN ALSACE