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URGENT : les animaux risquent la noyade dans la zone inondée en Ukraine – comment vous pouvez les aider

Les équipes soutenues par le Fonds international pour la compassion de PETA naviguent dans les eaux troubles des rues inondées pour sauver les animaux effrayés accrochés à un toit ou luttant pour atteindre une parcelle de terre sèche après la destruction de l’un des principaux barrages du sud de l’Ukraine.

Animal Rescue Kharkiv / The Ukrainian

Animal Rescue Kharkiv s’est mise en route pour la région dévastée avec de la nourriture, du matériel médical et des bateaux peu après la nouvelle de l’inondation, et le groupe a rapidement été rejoint à l’extérieur de Mykolaïv par une autre équipe soutenue par le Fonds international pour la compassion.

« Cette catastrophe surpasse toutes les situations que nous avons traversées aux cotés de nos partenaires locaux depuis le début de la guerre. » – Sylvie Bunz, responsable du projet « PETA Helps Ukraine »

La crue est un véritable défi et les lignes électriques cassées et les engins militaires rendent la situation encore plus dangereuse. Les secours risquent leur vie pour atteindre autant de survivants traumatisés et bloqués que possible. Les équipes emmènent rapidement les animaux qu’elles sauvent à la clinique vétérinaire la plus proche, tandis que d’autres sont transportés dans des refuges locaux dans l’espoir de les réunir avec leurs gardiens.

Comment les aider

Votre don au Fonds international pour la compassion de PETA soutiendra ces équipes de secours audacieuses en Ukraine et apportera de l’espoir aux animaux qui ont désespérément besoin d’aide.

Ce que le Fonds international pour la compassion a fait pour les animaux depuis le début de la guerre en Ukraine :

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La fondatrice de PETA lègue son foie à Emmanuel Macron dans son nouveau testament

Une oreille au roi Felipe VI d’Espagne, un morceau de son cœur à Elon Musk, son foie à Emmanuel Macron – voilà une façon de se donner pleinement dans ses dernières volontés !

Peu de gens – même les plus dévoués présidents d’organisations à but non lucratif – rédigent des testaments contenant des instructions sur la manière de distribuer les parties de leur corps au profit de la mission d’une association. Une seule personne l’a fait et a vécu 20 ans de plus, soit assez longtemps pour mettre à jour son testament en y ajoutant des demandes de plus en plus percutantes. Qui fait tout cela pour défendre les droits des animaux ? Ingrid Newkirk, fondatrice et présidente de PETA.

Pourquoi le testament unique d’Ingrid Newkirk a-t-il été réécrit ?

À l’occasion du 20e anniversaire de la rédaction du testament original d’Ingrid Newkirk, elle l’a révisé pour aider encore plus d’animaux de manière toujours plus créative. PETA a également remporté tellement de victoires pour les animaux depuis la publication du testament original qu’elle était bien décidée à l’exhumer et à le faire revivre. Ainsi, au lieu de recevoir un doigt accusateur pour avoir forcé des éléphants et d’autres animaux à se donner en spectacle, le cirque Ringling Bros et Barnum & Bailey, le cirque le plus ancien du monde, recevra un pouce, en guise de remerciement pour avoir mis fin à ses numéros avec des animaux.

Le testament fait en sorte que, même après sa mort, Mme Newkirk continue d’aider les animaux et honore son souhait que « [son] corps soit utilisé de manière à attirer l’attention sur la souffrance et l’exploitation inutiles des animaux ».

La façon scandaleuse et compatissante dont Ingrid Newkirk demande que son corps soit divisé après sa mort

Bien que macabres à première vue, les legs corporels d’Ingrid Newkirk inspireront les défenseurs des animaux tout en encourageant tous ceux qui somnolent dans le spécisme à se réveiller :

Emballer son foie sous vide et l’envoyer au président français Emmanuel Macron ou à son successeur.

Avec les savoureux faux gras désormais disponible, il n’y a plus d’excuse valable pour autoriser le gavage des canards et des oies afin que leurs foies gonflés et malades puissent être servis sur des toasts. La France est de loin le plus grand producteur et consommateur de foie gras, produit d’une violence et d’une cruauté extrêmes. Les ouvriers gavent les oies et les canards en leur enfonçant des tubes dans la gorge, ce qui fait gonfler leur foie jusqu’à huit fois leur taille normale, voire plus. Les animaux sont affaiblis et certains peinent à se déplacer et même à respirer à cause de leurs foies enflés comprimant leurs poumons et leurs autres organes.

La plupart des gens ne songeraient jamais à enfoncer un tuyau dans la gorge d’un chiot pour le gaver et le tuer ensuite. Pourtant, il est tout aussi cruel d’agir de la sorte avec un canard ou une oie. En léguant son foie à Emmanuel Macron, la présidente de PETA souhaite appeler le gouvernement français à bannir ce produit barbare.

Retirer une partie de sa peau, la traiter et la transformer en une ceinture et un sac à main en cuir.

Cet acte post-mortem puissant rappellera au monde entier que la peau des humains est la même que celle des autres animaux, qui ne l’abandonnent pas de leur plein gré. Le cuir est un élément essentiel de la production animale, laquelle est responsable à elle seule d’environ un cinquième de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre induites par les humains. L’élevage et la mise à mort des vaches pour leur chair et leur peau nécessitent d’énormes quantités d’aliments, de terres, d’eau et de combustibles fossiles. Le seul cuir véritablement respectueux de l’environnement est le cuir végane, fabriqué à partir d’un éventail de matériaux innovants, durables et résistants, tels que les feuilles d’ananas, le liège et les pelures de pommes.

L’un de ces articles doit être livré à Hermès, qui soutient la souffrance massive et le meurtre d’animaux au nom de la mode. Les entités PETA ont exposé à plusieurs reprises les méthodes violentes utilisées par les travailleurs pour tuer les animaux dans la chaîne d’approvisionnement d’Hermès. Les alligators sont entassés les uns sur les autres dans des bassins insalubres et les crocodiles dans de simples fosses en béton pendant des mois, voire des années, avant d’être finalement abattus pour leur peau. L’enquêteur de PETA a découvert que les travailleurs coupaient grossièrement le cou des alligators et qu’un employé essayait de leur brouiller le cerveau avec une tige de métal. Il est essentiel que les consommateurs n’achètent que des vêtements végans respectueux des animaux et qu’ils évitent Hermès jusqu’à ce que la société cesse de vendre des peaux exotiques. De nombreuses marques et entreprises, dont Chanel, ont renoncé aux peaux d’animaux exotiques, mais d’autres, comme Hermès, continuent de s’en procurer en finançant d’horribles actes de cruauté envers les serpents, les autruches, les lézards, les crocodiles et les alligators. Le tatouage de lézard sur le bras de Newkirk deviendra un véritable sac à main en « peau de lézard », mais 100% exempt de cruauté.

Envoyer une partie de son dos au ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités.

Ce geste passionné symbolisera le travail éreintant que les humains imposent aux ânes, aux chevaux et aux dromadaires battus et épuisés sur le site des pyramides de Gizeh, où des animaux affamés se sont effondrés alors qu’ils étaient contraints de tirer des personnes dans la chaleur accablante.

Ces mauvais traitements sont perpétrés sur certains des sites touristiques les plus populaires d’Égypte, notamment la Grande Pyramide et le vaste cimetière antique de Saqqarah. Une fois que les animaux ne sont plus utiles au tourisme, ils peuvent être vendus pour être abattus. En octobre 2020, le ministère du Tourisme et des Antiquités a annoncé l’interdiction de l’utilisation d’ânes, de chevaux et de dromadaires sur tous les sites touristiques d’Égypte, mais cette interdiction n’a pas été mise en œuvre et cette cruauté persiste, malgré l’abondance d’activités n’impliquant pas d’animaux.

Offrir une de ses oreilles au roi Felipe VI d’Espagne, ou à son successeur, pour protester contre la corrida.

Les taureaux qui sont tourmentés et tués pour le divertissement lors d’une corrida, dont ils n’ont aucune chance de s’échapper, meurent dans d’atroces souffrances après avoir lutté désespérément pour rester en vie. Lorsqu’ils finissent par s’effondrer sur le sol à cause de l’épuisement et de la perte massive de sang, ils ne peuvent que regarder et attendre, terrorisés, que le couteau fatal soit planté dans leur cœur. Si la foule est satisfaite du matador, les oreilles du taureau – et parfois sa queue – sont coupées et présentées comme trophées. La tauromachie est un vestige d’une époque obscure qui n’a plus sa place dans notre société actuelle, mais elle est encore responsable de la mise à mort de 250 000 taureaux chaque année.

Découper et faire revenir une partie de sa chair avec des oignons lors d’un barbecue humain.

Alors que les vaches, les cochons, les poulets et d’autres animaux continuent d’être maltraités et tués pour la viande, les œufs et les sécrétions mammaires bovines, la perspective de découper de la chair humaine pour en faire des steaks pourrait être la meilleure façon d’inciter les convives à faire preuve de bonté. « De la chair est de la chair, et la mienne est donnée, pas prise », déclare M. Newkirk.

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Et ce ne sont qu’une partie des mesures prises part Ingrid Newkirk dans son testament, dont la liste complète est disponible ici.

Ce que VOUS pouvez faire pour les animaux pendant que vous êtes encore en vie

Bien que vous puissiez rédiger un testament semblable à celui de Mme Newkirk afin d’aider les animaux après votre mort, il existe des actions inspirées de son document que vous pouvez entreprendre dès maintenant pour aider tout le monde à tirer le meilleur parti de la vie. En voici trois pour commencer :

Demandez à la Commission européenne d’interdire l’exportation d’animaux vivants
Pressez Hainan Airlines de cesser d’envoyer des singes dans des laboratoires
Agissez pour que les orques Wikie, Inouk, Moana et Keijo soient mises à la retraite

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Que faire pour la Journée mondiale de l’environnement

Le 5 juin est la Journée de l’environnement – l’occasion d’identifier les actions humaines qui l’endommagent et de mettre en place les actions pour y remédier. Voici trois actions simples que vous pouvez adopter dès aujourd’hui pour préserver un environnement viable pour tout le monde.

1. Devenez végan pour la planète et tous ses habitants

En plus de nuire à des milliards d’animaux élevés chaque année pour être tués pour leur chair, manger de la viande crée aussi de graves dommages à notre planète : selon les Nations Unies, l’élevage d’animaux pour l’alimentation est « un des deux ou trois facteurs contribuant le plus aux problèmes environnementaux les plus sérieux, à tous niveaux, du local au global ». La production de viande contribue lourdement au changement climatique, à la déforestation, à la pollution des sols et des eaux, et nécessite également de gigantesques quantités d’eau. Selon l’Académie Nationale des Sciences des États-Unis, l’élevage utilise un tiers des ressources mondiales d’eau douce, et les Nations Unies ont identifié l’élevage d’animaux comme étant « certainement la plus grande cause de pollution de l’eau ».

Des chercheurs de l’université d’Oxford ont découvert que le fait de devenir végan pourrait réduire de 73 % notre empreinte carbone liée à l’alimentation, ce qui entraînerait une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre. L’auteur principal de l’étude, Joseph Poore, a déclaré :

Un régime végan est probablement le moyen le plus important de réduire votre impact sur la planète Terre. […] C’est bien plus important que de réduire vos vols ou d’acheter une voiture électrique.

Il est facile d’arrêter de manger de la viande : des millions de gens à travers le monde l’ont déjà fait. Commandez notre « Guide du végan en herbe » gratuit où vous trouverez des recettes, infos et conseils pratiques pour vous aider à faire la transition.

2. Partez à la « pêche aux déchets »

Chaque année, des milliards de poissons et d’autres animaux marins sont tués pour l’alimentation humaine. En plus des horribles souffrances que les poissons endurent dans les filets, au bout des hameçons et sur les ponts des bateaux de pêche – où ils suffoquent lentement ou sont éventrés alors qu’ils sont encore conscients – la pêche intensive fait aussi d’incalculables ravages sur les environnements aquatiques.

Les gigantesques chalutiers munis de filets de la taille d’un terrain de football détruisent les coraux, la flore des fonds marins et raclent tout sur leur passage, y compris les oursins, les dauphins, les crabes, les tortues et les phoques. Pour la pêche à la ligne, les navires déroulent des lignes qui peuvent aller jusqu’à 120 kilomètres, truffés d’hameçons mortels. Les filets dérivants, gigantesques, sont invisibles pour la plupart des poissons et s’étendent dans l’eau comme un « mur de la mort » qui prend au piège tous les animaux qui nagent dedans.

Des scientifiques affiliés à l’association The Ocean Cleanup, ont déterminé que les filets de pêche constituent au moins 46 % du poids du plastique de la plaque de déchets du Pacifique, un amas flottant de déchets trois fois plus gros que la France. Les pièges à anguilles, paniers, cordes et autres dispositifs de pêche abandonnés (aussi appelés « matériels fantômes ») constituent la majorité du reste.

Interdire les sacs en plastique et les pailles est un premier pas, mais cela est loin d’être suffisant. Remplaçons la pêche aux animaux, cruelle et dommageable, par la pêche aux déchets – elle permet de nettoyer les habitats des animaux et de les protéger en les empêchant de manger ou de s’empêtrer dans les débris, ce qui peut leur être mortel.

3. Partagez cette image sur les réseaux

Vous savez maintenant qu’un régime végan est le meilleur moyen de réduire votre empreinte écologique, mais vos amis sur Facebook et vos abonnés d’Instagram le savent-ils aussi ?

Quand on en est mieux informé, on agit mieux – alors assurez-vous de faire savoir à tout le monde comment ils peuvent aider. Partagez également ce blog !

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Vous voulez en faire plus pour les animaux et notre environnement ? Rejoignez notre Réseau militant :

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Tribune : nous sommes des mamans véganes, pour toutes les mères

Par Alexandra Blanc, fondatrice de Vegan Impact, Charlotte Maignan, responsable jeunesse L214 Hélène Thouy, avocate, co-fondatrice et co-présidente du Parti Animaliste, Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France, Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, et Swantje Tomalak, organisatrice du VeggieWorld France.

Nous six avons deux choses principales en commun : premièrement, nous sommes toutes mères, et deuxièmement, nous évitons tous les produits d’origine animale. Ces deux faits ne sont pas sans rapport : parmi les nombreuses raisons pour lesquelles nous ne consommons pas de produits laitiers, de viande, d’œufs ni tout autre produit d’origine animale, la principale raison est que leur production implique de soumettre des mères d’autres espèces à une vie de souffrance, de déchirements et de misère. Ayant fait l’expérience personnelle du lien puissant qu’est celui de la maternité, nous faisons des choix pour nous-mêmes et pour nos enfants qui honorent ce lien chez les autres espèces qui ne sont, en somme, pas si différentes de nous.

« Sentir la vie en soi, la donner, allaiter son bébé, le nourrir, le rassurer, ressentir l’attachement et le lien unique et puissant de l’amour avec son enfant, être prête à tout pour le protéger : l’instinct maternel est un don que reçoivent les mères de toutes espèces, y compris les vaches qui le vivent avec la même intensité que les mères humaines. » – Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France

Pourtant, dans l’industrie laitière, les vaches sont inséminées de force et à répétition, se font arracher chaque bébé à la naissance pour voler le lait qui lui était destiné, et subissent ce cycle infernal jusqu’à ce qu’elles ne soient plus rentables et finissent à l’abattoir. Quelle manière sordide d’exploiter le précieux lien mère-enfant.

Les liens familiaux ne sont pas uniques aux humains. Les mères poules gloussent à leurs poussins encore dans l’œuf, les truies chantent à leurs porcelets pendant l’allaitement et les mères vaches défendent farouchement leurs jeunes veaux. Pourtant, l’élevage repose sur la perspective erronée selon laquelle les humains seraient supérieurs aux autres espèces, et ces caractéristiques maternelles sont ignorées. Les produits animaliers ne peuvent finir dans nos assiettes sans l’exploitation barbare des animaux femelles et des mères non humaines.

« Je suis végane car l’exploitation des animaux me révolte. Il était inenvisageable pour moi de mettre au monde un autre être humain qui participerait à la souffrance animale. J’élève donc mon bébé au véganisme car c’est ce qui est le plus juste à faire pour les animaux. » – Alexandra Blanc, fondatrice de Vegan Impact

Alors que la plupart d’entre nous sont conscients de la cruauté inhérente à l’élevage pour la viande, les œufs et les produits laitiers, n’oublions pas que ces productions reposent sur une exploitation du système reproducteur féminin et la souffrance de milliards de mères. Elles languissent dans des systèmes intensifs où elles sont emprisonnées dans de grands hangars sombres et ne voient jamais la lumière du jour, où elles sont confinées dans des stalles étroites dans lesquelles elles ne peuvent même pas se retourner ni allaiter leurs petits, ou encore dans des rangées de cages pour produire des œufs. Elles donnent naissance à des bébés dont les corps seront démembrés, mis sous vide, étiquetés, vendus et mangés. Elles courent après et pleurent leurs veaux volés dans les exploitations laitières.

« Être une maman végane, c’est permettre à son enfant de grandir en accord avec les valeurs de respect d’autrui et de justice que notre société revendique mais ne met pas encore en application. » – Hélène Thouy, avocate, co-fondatrice et co-présidente du Parti Animaliste

La cause animale est une problématique de justice sociale qui prend de l’ampleur, le nombre de personnes véganes en France ne cessant d’augmenter. Heureusement, cela signifie qu’il est maintenant plus facile que jamais d’adopter une alimentation végane, qui fournit tous les nutriments nécessaires, même pendant la grossesse et l’allaitement. En effet, l’Académie américaine de nutrition et de diététique précise qu’une alimentation végétalienne bien planifiée « est saine, adéquate sur le plan nutritionnel et peut être bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Cette alimentation est appropriée à toutes les périodes de la vie, notamment la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, le troisième âge, et pour les sportifs ».

« En tant que maman d’une petite fille de 6 ans végétarienne depuis sa naissance, on me demande parfois pourquoi je lui impose mes choix. Ma réponse à cela est qu’une maman fait toujours ce qu’elle pense être bon pour son enfant. Ma mère m’a imposé son choix de manger des animaux parce qu’elle pensait que c’était bon pour moi. J’élève ma fille dans le respect d’elle-même et du vivant. Elle est mon plus fort argument : elle respire la santé et la joie de vivre et fait de moi une maman comblée. » – Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France

Les enfants aiment d’ailleurs naturellement les animaux, et voient en eux l’individu que nombre d’adultes effacent de leur conscience pour ne pas avoir à remettre en question leur mode de vie et d’alimentation.

« Tous les enfants aiment les animaux et les animaux aiment les enfants – c’est aussi simple que cela. Les enfants et les animaux ont une relation et un lien très particulier, ils se comprennent sans dire un mot et s’aiment d’une manière naturelle. C’est pourquoi, en tant que maman végane, il m’est important de conserver ce lien avec mes enfants et les animaux, c’est-à-dire, de garder le lien entre l’assiette et l’animal derrière, de respecter ce que la nature nous donne et de laisser vivre les animaux avec nous en paix. » – Swantje Tomalak, organisatrice du VeggieWorld France

Devenir parent, c’est aussi tourner son regard vers l’avenir et se soucier du monde dont hériteront nos enfants. Le changement climatique est une réalité inquiétante pour nous tous, mais passer à une alimentation végane est un des meilleurs moyens de réduire son impact personnel sur l’environnement. Les recherches indiquent que si la population globale adoptait une alimentation sans produits issus d’animaux, les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l’alimentation seraient réduites de 70 %.

« Offrir un mode de vie végan à ma fille n’est pas seulement une question d’alimentation, c’est surtout lui permettre de grandir dans le respect, la bienveillance et l’empathie envers tous les êtres sensibles. » – Charlotte Maignan, responsable jeunesse L214

Il s’agit également de faire confiance à son enfant, et de ne pas lui cacher ce que notre société cherche à dissimuler derrière du marketing trompeur, des justifications spécistes et des morceaux de chair si transformés qu’ils ne ressemblent plus du tout à l’être vivant à qui ils appartenaient.

« Faire croire à son enfant que les animaux vivent un conte de fée dans une ferme enchantée avant d’être transformés en steak avec la satisfaction du devoir accompli, ou faire caresser l’agneau à son enfant à la ferme pédagogique puis le lui présenter découpé dans son assiette au dîner est une forme de trahison qui sème de la confusion dans son esprit. Être une maman végane, ce n’est ni plus ni moins apprendre à son enfant de ne pas faire aux autres ce qu’il n’aimerait pas qu’on lui fasse. » – Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France

Bien sûr, on n’a pas besoin d’être mère – ou même parent – pour se mettre à la place des animaux et choisir de ne pas soutenir leur souffrance. Chaque individu, quelle que soit son espèce, ressent des émotions, noue des liens avec ses proches, est conscient de sa vie et y tient. La bonne nouvelle est qu’il est plus simple que jamais de célébrer toutes les mamans en cette fête des Mères, en choisissant tout simplement de laisser les animaux hors de nos assiettes et de déguster un brunch, un dîner ou une délicieuse boîte de chocolats végans à la place.

« Manger des animaux n’est pas un choix personnel. Nous y avons été conditionnés par nos parents, la société et le marketing. J’offre à ma fille la possibilité de choisir ce vers quoi tout enfant irait naturellement : la compassion. » – Isabelle Goetz, porte-parole de PETA France

Alexandra, Charlotte, Hélène, Isabelle, Lamya et Swantje sont mères, véganes et militantes pour tous les animaux. Elles ouvrent la voie, pour leurs enfants et pour tout le monde, à une société plus éthique, humaine et bienveillante envers tous les êtres.

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Ces animaux gays qui prouvent que l’homosexualité est naturelle

Comme les humains, certains animaux sont hétérosexuels, d’autres homosexuels et d’autres encore sont quelque part entre les deux. Les humains ne sont pas les seuls à être nés ainsi : des girafes, des manchots, des lions et des membres d’autres espèces ont également été observés en train d’avoir des relations avec des individus du même sexe.

À l’occasion du mois des fiertés, nous célébrons l’amour entre personnes de même sexe et rappelons que, comme nous, chaque animal est un individu doté d’un large éventail d’émotions, désireux d’établir des liens et de nouer des relations empreintes d’amour. Ils sont là, ils sont queer – il va falloir vous y faire.

Les macaques japonais

Pour tout vous dire, les macaques japonais ne sont pas toujours hétéros. Ces primates présentent souvent un comportement bisexuel, explorant l’activité sexuelle avec le même sexe et le sexe opposé.

Les femelles macaques japonaises recherchent parfois des partenaires sexuelles du même sexe même si un mâle macaque s’intéresse à elles – elles préfèrent simplement être avec une autre femelle.

Les manchots

Les manchots sont réputés pour leur monogamie, c’est-à-dire qu’ils s’unissent à un partenaire pour la vie. Parmi ces relations amoureuses de longue durée, on trouve d’innombrables couples de même sexe unis contre vents et marées.

En 1911, l’explorateur George Murray Levick a observé une activité homosexuelle dans une colonie de manchots sauvages au cap Adare, en Antarctique. Depuis, des milliers d’autres couples de manchots de même sexe ont été répertoriés. Parmi eux, Ronnie et Reggie, un couple gay du zoo de Londres, sont bien connus. Ces deux tourtereaux ne devraient pas être privés de leur liberté, enfermés et observés par un flot constant de visiteurs, avec tous les aspects de leur vie contrôlés par des humains.

Aidez leurs semblables en ne visitant jamais les établissements qui gardent des animaux sauvages en captivité.

Les dauphins

Des rapports montrent que les grands dauphins se livrent à des activités sexuelles non reproductives sans tenir compte du sexe biologique, et un banc de dauphins roses de l’Amazone a même été aperçu en train de se livrer à des activités homosexuelles en groupe.

Ils n’ont pas à s’excuser pour ce qu’ils sont – et aucun autre animal, y compris l’humain, ne devrait le faire !

Les éléphants

Les éléphants d’Afrique et d’Asie ont des relations et des rapports homosexuels. On a constaté que les éléphants femelles et mâles sont affectueux avec leurs partenaires du même sexe au-delà de l’activité sexuelle – ils se toilettent, s’embrassent et entrelacent leurs trompes – et que ces relations durent souvent des années.

Les girafes

Des études montrent que les relations homosexuelles chez les girafes représentent plus de 90 % de toute l’activité sexuelle observée chez ces animaux, ce qui signifie que les girafes s’adonnent beaucoup plus à l’amour entre individus de même sexe qu’à l’amour entre individus de sexe opposé.

Les girafes mâles sont particulièrement intéressées par leurs congénères. Ils sont connus pour frotter leur cou le long du corps de leur partenaire et passent de nombreuses heures à lui faire la cour et à le caresser. En d’autres termes, les girafes sont des adeptes de l’homosexualité (et des préliminaires).

Les lions

Pendant des décennies, les scientifiques ont observé les lions mâles se lécher, se caresser et se grimper dessus, se livrant ainsi à des relations sexuelles homosexuelles.

Bien qu’elles soient moins susceptibles de le faire que leurs homologues masculins, les lionnes sont également connues pour s’aimer les unes les autres. Voyez-vous l’amour briller sous les étoiles ? Elles, oui.

Les albatros

La série Frozen Planet II de Sir David Attenborough a documenté les relations homosexuelles entre albatros. On y voit un albatros mâle qui a échoué dans ses tentatives de courtiser une femelle se faire approcher par un prétendant mâle et tomber immédiatement sous le charme.

Partout dans le monde, des oiseaux mâles et femelles choisissent des partenaires de même sexe comme âme sœur. Sur l’île hawaïenne d’O’ahu, 31 % des couples d’albatros sont des couples de même sexe.

Lorsqu’ils trouvent l’âme sœur, ils restent ensemble pour la vie, ce qui peut se traduire par 50 ans de bonheur !

Donnez de l’amour aux animaux

Tout comme nous défendons les droits des animaux, nous défendons les droits des personnes LGBTQI+, ce mois-ci et tous les autres. Chez PETA, nous croyons en la compassion et l’empathie pour tous, indépendamment de l’âge, du genre, de la race, de l’orientation sexuelle ou de l’espèce.

L’être humain est une espèce animale parmi tant d’autres. Et nous devrions tous avoir la possibilité de vivre notre vie comme nous l’entendons.

Rejoignez-nous dans la lutte pour une société plus juste et engagez-vous à rejeter les préjugés et tout ce qui peut nuire à ceux avec qui nous partageons cette planète. Engagez-vous à contribuer à mettre fin au spécisme :

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Événement virtuel PETA : conversation sur les missions du Fonds international pour la compassion avec Ingrid Newkirk

Rejoignez-nous pour une discussion et une visite virtuelle et rencontrez les chats et les chiens que VOUS avez aidé à sauver en Turquie.

Rejoignez Ingrid Newkirk, la fondatrice de PETA, qui vous emmène en Turquie pour une discussion au coin du feu sur le Fonds international pour la compassion, et découvrez ce qui est arrivé aux centaines d’animaux sauvés par PETA.

Date :     Jeudi 15 juin

Heure : 19h (heure de Paris)

Lieu :     Diffusion en ligne sur l’appareil de votre choix

Inscrivez-vous maintenant

 

Après les tremblements de terre dévastateurs qui ont frappé la Turquie, d’innombrables chiens et chats ont dû se débrouiller pour survivre dans la poussière et les débris tandis que leurs sources de nourriture disparaissaient sous les décombres. Venez écouter leur histoire et comment une équipe de sauveteurs dévoués, soutenus par le Fonds international pour la compassion, s’est courageusement précipitée dans des bâtiments instables, a gravi des escaliers endommagés et a enfoncé des portes pour sauver de justesse des animaux blessés et affamés. C’est grâce au soutien de personnes comme vous que ce travail acharné mais porteur d’espoir est possible, et vous ne voudrez pas en manquer une seconde.

Vous serez captivé par cet événement virtuel où vous y suivrez des sauvetages risqués et des retrouvailles émouvantes entre une fille et son chat adoré. Inscrivez-vous dès aujourd’hui et invitez tout votre entourage !

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Maïté reçoit un panier de faux gras de la part de PETA pour ses 85 ans

À l’occasion du 85ème anniversaire de la célèbre animatrice d’émissions culinaires Marie-Thérèse Ordonez, dite Maïté, PETA lui fait parvenir un panier de délicieux faux gras. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour faire de la compassion l’ingrédient phare de sa cuisine, c’est l’occasion pour l’icône de la gastronomie française de goûter des alternatives au foie gras qui n’impliquent pas la cruauté du gavage et de l’abattage ni le risque de grippe aviaire liés à la production de foie gras.

Dans sa lettre, l’association rappelle que « de grands chefs se mettent au végétal, ainsi que des restaurateurs et des entreprises agro-alimentaires, car la cuisine, c’est le plaisir, mais aussi la créativité, l’innovation et la recherche. » Ces spécialités végétales du Sud-Ouest, dont Maïté est originaire, sont exemptes d’animaux et de cholestérol, mais pas de saveurs.

Le foie gras, un concentré de souffrance

Il n’est plus possible d’ignorer que la cruauté est inhérente à la production de foie gras. Pour le produire, des oies et des canards passent les dernières semaines de leur vie à être gavés, en leur enfonçant de longs tubes en métal dans le gosier afin de déverser directement dans leur estomac une énorme quantité de céréales. Leurs foies deviennent malades – il s’agit d’une stéatose hépatique – et gonflent jusqu’à 10 fois leur taille normale, comprimant leurs autres organes, dont leurs poumons. Les oiseaux sont affaiblis et peinent à respirer, et certains n’arrivent même plus à se tenir debout.

L214

Cette pratique est si cruelle que de nombreux pays l’ont déjà interdite mais elle reste autorisée en France, le plus gros pays producteur et consommateur de foie gras au monde. Heureusement, la pratique du gavage fait l’objet d’une opposition grandissante de la part des Français et plusieurs mairies, dont Strasbourg, Grenoble, Lyon et Besançon, ont banni ce produit barbare de leurs événements officiels.

De plus, des épisodes de grippes aviaires à répétition déferlent sur la France ces dernières années, menant à des abattages massifs. La production de foie gras n’est plus tenable ni rentable pour les agriculteurs français, et il est grand temps de s’adapter en conséquence et de passer à des alternatives végétales.

Choisissons la compassion dans nos assiettes

Nous appelons toutes les personnes bienveillantes à choisir une alimentation qui n’implique pas la souffrance et la mise à mort d’animaux, et à se tourner notamment vers des alternatives véganes au foie gras. Vous pouvez même le réaliser vous-même avec cette savoureuse recette de foie gras végan élaborée pour PETA par le chef français étoilé Alexis Gauthier.

Écrivez aussi à votre mairie afin qu’elle s’engage à ne plus servir de foie gras, produit issue de la souffrance d’oies et de canards innocents.

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PETA au Grand Prix de Monaco pour protester contre une course de chiens mortelle

À vos marques, prêts… « Cessez de parrainer l’Iditarod ! » C’est le message qu’ont fait passer des membres de PETA au Grand Prix de Monaco aujourd’hui afin d’alerter le public au sujet de la souffrance des chiens utilisés dans la course de traîneaux Iditarod. Portant des masques de chiens, les militants se sont tenus parmi la foule de fans pendant les qualifications et ont déroulé une large bannière sur laquelle on pouvait lire « F1 Owner Sponsors Iditarod Dog Death Race » (« le propriétaire de la F1 sponsorise la course de chiens mortelle de l’Iditarod »).

L’action s’inscrit au sein d’une campagne internationale ciblant l’entreprise propriétaire de la F1, Liberty Media, pour qu’elle cesse de parrainer (par l’intermédiaire de la filiale GCI de la société, basée en Alaska) la course controversée de chiens de traîneaux au cours de laquelle plus de 150 chiens sont morts jusqu’à présent.

L’Iditarod a en effet a perdu de nombreux grands sponsors ne voulant plus être associés à cet événement meurtrier, comme ExxonMobil, Millennium Hotels and Resorts, Jack Daniel’s, Coca-Cola, Wells Fargo et Alaska Airlines – mais GCI continue de parrainer la course à hauteur de 250 000 $ (soit environ 240 000 €) chaque année.

Une course vers la mort

Les chiens utilisés dans l’Iditarod sont forcés de parcourir les plus de 1 500 km de la course en tirant de lourds traîneaux dans des conditions parmi les plus éprouvantes de la planète, par des vents mordants, des tempêtes de neige aveuglantes et des températures négatives.

Durant l’événement de cette année, qui comptait le nombre de mushers le plus bas de son histoire, environ 175 chiens ont été retirés de la course pour cause d’épuisement, de maladie, de blessure ou autres, obligeant les chiens restants à s’exténuer encore plus pour traîner les mushers. La course s’est terminée dans la controverse après que le vainqueur a été filmé en train de traîner des chiens épuisés vers un point de contrôle.

Le bilan officiel des animaux morts lors de l’Iditarod n’inclut pas les innombrables autres individus qui ont été tués simplement parce qu’ils n’étaient pas assez rapides ou ceux qui sont morts pendant la saison basse lorsqu’ils étaient enchaînés à des abris délabrés ou à des barils en plastique dans le froid glacial, une pratique révélée par une enquête en caméra cachée de PETA États-Unis.

Passez à l’action

Les pilotes de course choisissent de concourir en Formule 1 – mais pas les chiens exploités pour l’Iditarod. PETA appelle tout le monde, des mécaniciens aux directeurs d’équipes en passant par les pilotes de course et leurs fans, à défendre ces chiens et à faire en sorte que Liberty Media mette fin à ce parrainage honteux.

Agissez en envoyant un message au propriétaire de la F1 pour le presser de cesser de soutenir la mortelle course de l’Iditarod :

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« La Petite Sirène » nous montre à quel point les poissons sont intelligents

Grande nouvelle pour les fans de Disney : La Petite Sirène, avec Halle Bailey, est sorti en salle cette semaine ! Les raisons de voir ce film très attendu ne manquent pas, en particulier le fait qu’il constitue un excellent argument pour devenir végan. (Vous avez bien lu !)

Le film d’animation original de Disney, sorti en 1989, montre que les poissons, comme Polochon, le meilleur ami d’Ariel, sont des animaux intelligents qui ressentent la douleur, tout comme nous. Bien que les poissons de La Petite Sirène soient fictifs, ils sont décrits comme ayant des personnalités, des émotions et des relations tout comme les vrais poissons. Ariel ne mangerait jamais ses amis marins, et Halle, l’actrice qui l’incarne dans le film, pense la même chose des vrais poissons – elle est végane depuis plusieurs années.

Suivons l’exemple d’Ariel et de Halle et laissons les animaux marins hors de nos assiettes ! Les poissons sont des animaux intelligents qui méritent de mener une vie épanouie « sous l’océan ». Voici quelques-unes des multiples caractéristiques qui nous montrent que les poissons sont des êtres intelligents, habiles et complexes :

Ils ont une bonne mémoire

Oubliez tous les mythes que vous avez entendus sur leur capacité à se souvenir des événements. Les poissons rouges ont une mémoire qui s’étend sur des semaines, des mois, voire des années. Des milliers d’études ont montré que les poissons rouges apprenaient rapidement et se souvenaient des instructions pour obtenir de la nourriture, comme nager d’un côté de leur bassin ou pousser une raquette rouge au lieu d’une raquette bleue. Ils ont appris à s’échapper de filets et de labyrinthes et se souviennent encore de la manière de répéter ces tâches, même des mois plus tard.

Ils utilisent des outils

Vous voulez voir à quel point les poissons sont intelligents ? Regardez l’époustouflante série documentaire Planète bleue. Dans le premier épisode, « Un océan », l’équipe du documentaire filme un brosme à points orange qui écrase une palourde contre le corail pour briser sa coquille et en engloutir la chair. Cette découverte remarquable montre que les poissons font partie d’un groupe restreint d’animaux – principalement des mammifères et des oiseaux – qui utilisent des outils. Les collections de coquilles brisées trouvées près du corail dans la Grande Barrière de Corail en Australie suggèrent que l’utilisation du corail comme outil est très répandue chez les brosmes.

Ils reconnaissent les visages

Certaines espèces, comme le poisson archer, peuvent reconnaître les visages humains. Une étude réalisée en 2016 a montré que ce poisson pouvait se souvenir d’un visage humain et l’identifier avec précision, même lorsque plus de 40 nouveaux visages lui étaient présentés et que le bon visage était déformé. Trois ans plus tard, les scientifiques ont découvert que le poisson archer peut reconnaître des visages humains lorsqu’ils sont tournés de 30, 60 ou 90 degrés sur le côté. Enfin, une étude révolutionnaire réalisée en 2023 a montré que les poissons nettoyeurs reconnaissaient probablement leur image dans le miroir – une aptitude que nous pensions autrefois réservées aux humains !

Ils construisent des choses

Environ 9 000 espèces de poissons sont connues pour construire des maisons ou des nids à partir de divers matériaux. Les poissons bec-de-lièvre mâles construisent des nids en choisissant soigneusement des cailloux de taille similaire pour que les dimensions du nid soient constantes et de couleur foncée pour se démarquer de leur environnement terne. Les poissons « tout-en-gueule » construisent des maisons dont les murs sont juste assez grands pour qu’ils puissent s’y glisser et dont l’entrée est bordée de gravats rocheux pour éviter qu’elle ne s’effondre. Certains poissons construisent même des œuvres d’art. Les poissons-globes mâles créent des dessins circulaires élaborés sur le fond sablonneux de la mer pour attirer leurs partenaires. (Cela ne manque pas d’attirer notre attention également).

 

Ils communiquent

Les poissons communiquent entre eux de toutes sortes de façons. Différents sons diffusent des informations concernant la reproduction, les prédateurs et les proies. Les poissons peuvent également communiquer par l’odorat, en utilisant de l’urine ou des phéromones pour envoyer des signaux odorants. De nombreux poissons peuvent éclaircir ou assombrir leur peau ou changer de couleur pour communiquer. D’autres utilisent le mouvement, le langage corporel ou les impulsions électriques pour envoyer des messages complexes d’avertissement, de salutation, de chasse et de navigation – et certains chantent !

Ils trompent les autres

Plusieurs espèces de poissons utilisent le camouflage pour se cacher des prédateurs ou surprendre leurs proies. La seiche peut adapter sa peau aux couleurs et aux textures des surfaces environnantes et se fondre dans pratiquement n’importe quel environnement. D’autres poissons utilisent des caractéristiques corporelles uniques pour tromper les autres animaux : la baudroie agite son esca (une excroissance charnue et lumineuse) pour faire croire qu’il s’agit d’une proie et attirer les poissons. Certains poissons électriques amplifient même leurs signaux électriques pour paraître plus gros.

Ils travaillent ensemble

La coopération est une compétence sociale complexe que de nombreux êtres humains ont du mal à maîtriser, mais les poissons excellent dans le travail d’équipe. Des bancs de poissons très structurés nagent en mouvements coordonnés pour se protéger des prédateurs et améliorer leur capacité à se nourrir. Certaines espèces distinctes, comme le mérou et la murène, travaillent ensemble pour chasser leur nourriture. Les mérous envoient des signaux aux murènes pour leur faire savoir qu’ils sont prêts à chasser. Ensuite, les murènes nagent parmi les coraux tandis que les mérous nagent au-dessus d’elles pour attraper les proies qui tentent de s’échapper dans l’une ou l’autre direction.

Ils comptent

Comme si les poissons n’étaient pas assez impressionnants, il s’avère qu’ils savent compter ! Les chercheurs ont présenté à des poissons des points de couleur et les ont laissés choisir s’il y avait plus de points jaunes ou plus de points bleus. Ils ont constaté que les poissons les plus habiles à compter faisaient systématiquement des choix corrects et que les poissons les moins habiles à compter se ralliaient aux décisions des plus habiles à compter. Ces résultats sont étonnamment similaires à ceux des tests effectués avec des humains. Les humains moins doués en mathématiques suivent habituellement l’exemple des humains plus doués.

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Si l’idée de piéger, de tuer et de manger ces personnages de film tant aimés vous fait frémir, veillez à ce que les vrais poissons et autres animaux marins ne se retrouvent pas dans votre assiette. Tout comme Polochon, ils ont des relations, des objectifs et des sentiments qui leur sont propres.

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Maladies, blessures et mutilations découvertes dans des usines à chiots au Vietnam

Durant plusieurs mois en 2022, les enquêteurs de PETA Asie ont visité les infrastructures de plus de dix élevages de chiens vietnamiens – dont certains sont certifiés par l’association canine du Vietnam – et ont constaté une cruauté effroyable envers les animaux dans chacun d’entre eux. Ils ont également inspecté un marché d’animaux vivants où des chiots étaient vendus aux côtés de chiennes qui avaient été utilisées pour la reproduction. Le corps de ces dernières était tellement fatigué qu’elles ne pouvaient plus procréer et étaient considérées comme inutiles. Cette vidéo montre quelques-uns des sévices constatés par les enquêteurs :

Des cages grillagées immondes et un confinement intensif

Les chiens étaient enfermés dans des cages à peine plus grandes qu’eux et forcés de se tenir assis, debout ou couchés sur des sols durs en plastique ou en grillage, souvent couverts d’urine et d’excréments. Le métal coupait leurs pattes sensibles et rendait tout mouvement difficile et inconfortable. Un vétérinaire qui a visionné les images a déclaré que les sols grillagés peuvent causer des dommages permanents aux pattes et aux griffes des chiens, des blessures graves dues aux chutes dans les interstices, des escarres et des ulcères cutanés.

« Selon mon opinion professionnelle, les chiens dans ces installations endurent une souffrance et des douleurs inacceptables ainsi qu’un traitement inhumain. »

Les chiens ne bénéficiaient d’aucun enrichissement, d’aucun jouet, ni même d’une couverture pour leur confort. L’un d’entre eux mâchait les bords métalliques tranchants et cassés de sa cage, un comportement anormal qui, selon le vétérinaire, était dû au stress d’un confinement intensif et inapproprié. Le chien aurait pu se couper, se piquer ou se casser des dents et développer une infection.

De nombreux chiens tournaient en rond dans leur minuscule enclos, sautaient ou aboyaient en permanence – d’autres types de comportements anormaux et stéréotypés dus à la frustration, à l’anxiété et à la détresse psychologique. Les chiens avaient souvent peu d’accès à la nourriture et à l’eau et étaient sales à cause de la négligence. Nombre d’entre eux avaient les griffes trop longues, le poil emmêlé ou des plaques dégarnies, ou encore des inflammations cutanées, des desquamations et des croûtes. Certains avaient développé des infections fongiques. Un éleveur a avoué qu’il avait rasé toute la fourrure des chiens parce qu’il ne les avait pas lavés depuis des mois.

Terrifiés, blessés et malades

Les maladies et les blessures étaient monnaie courante. Certains chiens tremblaient et ne pouvaient pas se tenir debout correctement. Un éleveur a attribué leur état à une carence en calcium due à la reproduction continue, à l’allaitement et au manque d’exposition au soleil, tandis qu’un autre l’a imputé à une maladie pulmonaire. Un chiot couché sur le côté semblait incapable de se tenir debout, ce qui, selon le vétérinaire, pouvait être le signe d’une maladie, d’une affection musculaire ou neurologique, ou bien d’une blessure. Une chienne semblait figée sur place, tressaillant mais ne réagissant pas lorsque son compagnon de cage lui sautait dessus, ce que le vétérinaire a attribué à une douleur sévère non traitée, à une maladie grave, ou aux deux. Les chiens ne semblaient pas avoir reçu de soins vétérinaires et ont été abandonnés à une souffrance constante.

Des queues de chiots coupées

Des éleveurs sans diplôme ni expérience vétérinaire ont coupé une partie de la queue de certains chiots sous prétexte que les chiens dont la queue est coupée se vendent mieux. Dans un établissement, une éleveuse a avoué avoir donné un chien à sa fille, qui n’a cessé de battre l’animal et lui a cassé la patte. De nombreux chiens se recroquevillaient et se figeaient à l’approche des employés, signe de peur et d’anxiété, peut-être en raison de sévices physiques.

Forcées de mettre bas jusqu’à ce que leur corps soit à bout

Selon les éleveurs, les chiennes sont fécondées deux fois par an pendant cinq ou six ans. Lorsque leur corps est épuisé par les contraintes de la gestation, de la mise bas et d’une mauvaise santé et qu’elles ne peuvent plus produire autant de chiots, elles sont soit fécondées une fois par an jusqu’à leur mort, soit vendues sur Facebook ou sur des marchés d’animaux vivants, où nombre d’entre elles sont entassées si serrées dans des enclos qu’elles sont obligées de se tenir debout les unes sur les autres et que les animaux du bas peuvent être étouffés. D’autres se recroquevillent et tremblent sous la pluie.

Fausses déclarations sur le bien-être des animaux

Certains de ces éleveurs fournissent AZPET, l’une des plus grandes entreprises d’élevage et de vente d’animaux de compagnie au Vietnam. Ils vendent également en ligne et expédient des chiens dans tout le pays. La plupart des éleveurs et des vendeurs font de fausses déclarations sur le bien-être des animaux, qui ne font presque jamais l’objet d’une enquête et ne sont basées sur aucunes preuves concrètes. La cruauté reste endémique dans l’industrie de l’élevage canin, mais ces usines à chiots continuent d’opérer légalement et de manière rentable.

Quel que soit le pays, adoptez, n’achetez pas

Outre les immenses souffrances que les éleveurs infligent aux chiens qu’ils utilisent et vendent, ils aggravent la crise des animaux sans abri, au détriment de tous les chiens qui sont confiés à des refuges ou qui luttent pour survivre dans la rue. L’élevage ne peut jamais être responsable dans un monde qui foisonne d’animaux cherchant désespérément un foyer. Il est toujours dommageable, quel que soit l’endroit du monde où il se produit. Si vous tenez aux chiens, adoptez toujours – n’achetez jamais ni dans une animalerie, ni chez un éleveur ni dans une usine à chiots.

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