Tous les articles par Marie J

Des éléphants frappés, blessés et enchaînés pour des pièges à touristes à Bali

De nouvelles images de PETA Asie filmées dans des pièges à touristes montrent des éléphants avec des cicatrices sur la tête et les pattes et des plaies sur la tête, enchaînés dans des enclos sans aménagement à Bali, en Indonésie. Les prestataires les frappent et leurs donnent des coups à répétition avec des crochets en métal semblables à des tisonniers.

Les pièges à touristes avec des éléphants à Bali

Parmi les établissements filmés sous couverture et dénoncés par PETA, on compte Bakas Adventure Elephant Safari and Rafting et Mason Elephant Park & Lodge (qui se présentent toutes deux aux éléphants comme des « refuges pour éléphants »), ainsi que le zoo de Bali.

Voilà comment un ancien prestataire de Mason Elephant Park & Lodge décrit les méthodes violentes utilisées pour briser les éléphants psychologiquement afin qu’ils se soumettent :

« Lorsqu’ils ne suivent pas les instructions, nous ne leur donnons pas [à manger]. Il faut les frapper fort pour qu’ils obéissent. … Si les éléphants n’obéissent pas avec des crochets émoussés, les dresseurs utilisent ceux qui sont aiguisés jusqu’à ce que les éléphants saignent. »


Les touristes financent la maltraitance animale

L’industrie du tourisme dupe le public et l’incite à financer la maltraitance et l’exploitation d’éléphants qui devraient vivre avec leur famille dans la nature, et non enchaînés et constamment menacés de sévices.

Dans la nature, les éléphants vivent en troupeau matriarcal, se protègent mutuellement et partagent les responsabilités maternelles pour les petits. Mais ceux contraints de transporter des humains dans l’industrie du tourisme sont arrachés à leur mère alors qu’ils sont encore bébés, maintenus immobiles avec des cordes tendues et blessés avec des bâtons cloutés ou d’autres objets pointus. C’est par la peur qu’ils sont contraints à obéir.

Les adultes sont contraints à une vie de servitude,  enchaînés lorsqu’ils ne travaillent pas et constamment menacés de violences physiques et de sanctions psychologiques.






Ne soyez pas ce genre de touriste

Aidez-nous à mettre fin à cette maltraitance en gardant vos distances avec toute structure qui force des éléphants à transporter les touristes ou à se baigner avec eux.

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ba&sh devient la première marque française à s’engager à ne pas utiliser de plumes

Petit à petit, l’oiseau fait son nid ! La marque parisienne ba&sh devient la première marque française à s’engager à ne pas utiliser de plumes auprès des entités PETA, une initiative lancée par la créatrice de renommée mondiale Stella McCartney pour promouvoir une mode responsable, innovante et respectueuse des êtres sensibles d’ordinaire exploités pour leurs plumes.

L’entreprise (qui est implantée dans plus de 35 pays dans le monde par le biais de 320 boutiques) franchit ainsi une énième étape dans son engagement éthique. En effet, ba&sh s’était déjà interdit la fourrure, les peaux d’animaux sauvages et l’angora (à la suite d’une enquête diffusée par PETA), déclarant que « le bien-être animal dans la production de nos collections tient particulièrement à cœur aux équipes ba&sh. »

La production de plumes est source d’immenses souffrances pour les oiseaux

La majorité des plumes utilisées pour la mode proviennent d’autruches, qui sont égorgées lorsqu’elles ont tout juste un an (alors qu’elles pourraient vivre plus de 40 ans). Quant aux paons, aux faisans, aux dindes et aux poulets, ils endurent tous une vie misérable dans des élevages bondés et une mise à mort terrifiante pour que leurs plumes soient utilisées pour la mode.

Une enquête de PETA Asie dans des abattoirs vietnamiens a montré des canards et des oies être plumés à vif : les oiseaux qui se débattent sont cruellement plaqués au sol alors que leurs plumes sont arrachées si violemment que leur peau se déchire souvent, laissant place à des plaies béantes et sanglantes. Les employés pressés, appelés les « arracheurs », recousent ces blessures à vif, leur causant une souffrance indescriptible. Après avoir enduré cette horreur de nombreuses fois, les animaux sont abattus dans la terreur et la douleur. Parfois, le duvet provient de canards utilisés pour le foie gras.

Engagez-vous à ne plus utiliser de plumes

« La cruauté envers les animaux est une aberration et la mode doit avancer », déclarent les fondatrices de ba&sh, Barbara Boccara and Sharon Krief. « Nous avons choisi de renoncer au duvet d’oie et de canard ; les alternatives sont là. Très vite, les prochaines générations n’imagineront même pas que cela ait existé. »

De nombreux créateurs à travers le monde, tels que Felder Felder, Eirinn Hayhow, Elisabetta Franchi, Richard Malone, Patrick McDowell, VIN + OMI, Pīferi, Sarah Regensburger et Joshua James Small, se sont déjà engagés à ne pas utiliser de plumes. Et bien d’autres optent pour des fausses plumes de luxe en tulle, en viscose, en bambou, en broderie, en matières recyclées ou en métal.

PETA remercie ba&sh pour ce bel engagement et appelle les autres enseignes de France à suivre cet exemple louable en éliminant la cruauté des plumes animales de leurs collections :

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Ukraine : interview d’un sauveteur d’animaux au 1 000e jour de la guerre

Le 18 novembre 2024 marque le millième jour de guerre en Ukraine, c’est à dire mille jours de peur et de danger pour les animaux dont le foyer a été transformé en zone de guerre. Heureusement, une équipe de personnes courageuses et bienveillantes d’Animal Rescue Kharkiv (ARK) soutenue par PETA est sur le terrain pour aider les animaux délogés et menacés.

À quoi ressemble une journée dans la vie d’un sauveteur d’animaux en Ukraine ? PETA Allemagne s’est entretenu avec Igor Sobko, directeur adjoint d’Animal Rescue Kharkiv, sur la vie au milieu de la guerre.

Mille jours de guerre en Ukraine : entretien avec un sauveteur d’animaux

PETA Allemagne : Igor, il est inimaginable que la guerre dure depuis si longtemps – 1 000 jours – comment voyez-vous cette situation ?

ARK : Honnêtement, j’ai oublié à quoi ressemblait Kharkiv avant la guerre, à quoi ressemblaient nos rues, comment était la vie ici. J’ai l’impression que ma tête ne se souvient que des militaires omniprésents, de la ville détruite, des raids aériens et des attaques quotidiennes de notre ville et de notre région. Mais nous nous serrons les coudes à ARK, notre objectif en tant que communauté est d’aider le plus grand nombre d’animaux possible. C’est ce qui nous pousse à continuer : chaque jour est différent et nous adaptons constamment le programme selon la situation.

PETA Allemagne : Qu’est-ce que le soutien du Fonds international pour la compassion de PETA signifie pour vous et pour les animaux dans cette situation ?

ARK : Cela peut se résumer en quelques mots : sans ça, les animaux et nous serions perdus ! Nous n’aurions pas les moyens financiers de mener à bien un tel projet. L’échange, le soutien économique et moral, la planification commune – tout cela nous permet de poursuivre notre travail car nous savons qu’ils continueront quoi qu’il arrive. Nous sommes très reconnaissants à PETA Allemagne et au Fonds international pour la compassion pour leur aide précieuse.

PETA Allemagne : Quel est le plus grand défi au quotidien ?

ARK : C’est difficile à exprimer. Probablement le fait d’accepter que nous ne savons pas exactement comment les choses vont évoluer. Chaque jour peut apporter un changement – petit ou grand. Cela dépend de l’évolution de la guerre, de l’ampleur des attaques dans notre région, de l’état de la ligne de front, de l’endroit où les équipes secourent les animaux avec les militaires. Chaque étape est délicate, nous faisons en sorte que tout soit aussi sûr que possible. Mais la sécurité n’est qu’un sentiment, il n’y a pas de sécurité sur laquelle on puisse compter ici. Nous sommes toujours vigilants, nous nous adaptons en permanence et nous avons des yeux partout, car l’équipe risque sa vie à chaque mission. Nous sommes constamment à la limite, car les besoins ne cessent de croître ; chaque jour, de nouveaux animaux arrivent et ont besoin de soins de toute urgence. La pression est extrêmement forte – sans PETA Allemagne, qui est un partenaire solide, nous ne pourrions vraiment pas opérer à cette échelle.

PETA Allemagne : Comment y arrivez-vous ?

ARK : Avec l’aide de Dieu et en parvenant à faire preuve d’humour malgré la douleur. La solidarité et le soutien nous donnent de la force. De plus, il n’y a pas d’alternative. Quitter Kharkiv et les animaux n’est pas une option : ils ont besoin de nous ici, de plus en plus chaque jour. Nous continuerons quoi qu’il arrive, mais l’espoir de paix nous accompagne. Nous ne devons pas perdre espoir !

6 façons dont le Fonds international pour la compassion de PETA aide les animaux en Ukraine

Depuis le début de la guerre en Ukraine, PETA Allemagne et ses partenaires sont sur le terrain pour mettre en place un solide réseau de secouristes, qui ont sauvé plus de 17 000 chats, chiens, chevaux et autres animaux à ce jour. Soutenir les animaux dans une zone de guerre demande une logistique considérable – une tâche herculéenne au milieu du tumulte des agressions – mais malgré les difficultés, ARK et PETA s’accordent à dire qu’abandonner des animaux dans le besoin n’est pas une option.

« Quitter Kharkiv et les animaux n’est pas une option : ils ont besoin de nous ici, de plus en plus chaque jour. Nous continuerons quoi qu’il arrive, mais l’espoir de paix nous accompagne. Nous ne devons pas perdre espoir ! »  – Igor Sobko, directeur adjoint de Animal Rescue Kharkiv

Depuis février 2022, le soutien du Fonds international pour la compassion a servi à :

  • Créer et entretenir 1 300 refuges sûrs pour des centaines de chiens, de chats, de chevaux, de moutons, de chèvres, de poulets, de pigeons, d’oies, de canards, de cygnes, de poissons et de nombreuses autres espèces.
  • Construire une clinique vétérinaire pouvant accueillir et aider jusqu’à 180 animaux gravement malades ou blessés à recevoir un traitement vital.
  • Mettre en place un projet de stérilisation permettant de stériliser 150 animaux par mois afin de réduire la souffrance et la détresse qu’entraînerait la naissance de milliers d’animaux supplémentaires.
  • Livrer près de 1,7 millions de tonnes de nourriture végane en Ukraine pour les chiens, les chats et d’autres animaux.
  • Acheter et entretenir une flotte de véhicules pour transporter les animaux. En raison des contraintes extrêmes liées aux déplacements en zone de guerre, les voitures doivent souvent être remplacées ou réparées, comme lorsque le moteur de l’une d’entre elles a été frappé et détruit par un drone russe.
  • Fournir des soins médicaux et un espace de quarantaine d’au moins quatre mois par animal, conformément à la réglementation de l’UE. La majorité des animaux sont réunis avec leurs gardiens qui ont été évacués, et d’autres sont placés chez des personnes soucieuses de leur bien-être par l’intermédiaire de refuges pour animaux partenaires en Europe.

Le Fonds international pour la compassion de PETA est soutenu exclusivement par les contributions de personnes bienveillantes comme vous. Votre don aide les entités et les partenaires de PETA à créer des changements positifs et durables dans les régions du monde où les animaux ont désespérément besoin d’aide et n’ont peut-être pas d’autre espoir.

Votre soutien généreux contribue à faire du monde un endroit meilleur pour tous les animaux. Aidez-les dans la mesure de vos moyens dès aujourd’hui :

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