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Ukraine : interview d’un sauveteur d’animaux au 1 000e jour de la guerre

Le 18 novembre 2024 marque le millième jour de guerre en Ukraine, c’est à dire mille jours de peur et de danger pour les animaux dont le foyer a été transformé en zone de guerre. Heureusement, une équipe de personnes courageuses et bienveillantes d’Animal Rescue Kharkiv (ARK) soutenue par PETA est sur le terrain pour aider les animaux délogés et menacés.

À quoi ressemble une journée dans la vie d’un sauveteur d’animaux en Ukraine ? PETA Allemagne s’est entretenu avec Igor Sobko, directeur adjoint d’Animal Rescue Kharkiv, sur la vie au milieu de la guerre.

Mille jours de guerre en Ukraine : entretien avec un sauveteur d’animaux

PETA Allemagne : Igor, il est inimaginable que la guerre dure depuis si longtemps – 1 000 jours – comment voyez-vous cette situation ?

ARK : Honnêtement, j’ai oublié à quoi ressemblait Kharkiv avant la guerre, à quoi ressemblaient nos rues, comment était la vie ici. J’ai l’impression que ma tête ne se souvient que des militaires omniprésents, de la ville détruite, des raids aériens et des attaques quotidiennes de notre ville et de notre région. Mais nous nous serrons les coudes à ARK, notre objectif en tant que communauté est d’aider le plus grand nombre d’animaux possible. C’est ce qui nous pousse à continuer : chaque jour est différent et nous adaptons constamment le programme selon la situation.

PETA Allemagne : Qu’est-ce que le soutien du Fonds international pour la compassion de PETA signifie pour vous et pour les animaux dans cette situation ?

ARK : Cela peut se résumer en quelques mots : sans ça, les animaux et nous serions perdus ! Nous n’aurions pas les moyens financiers de mener à bien un tel projet. L’échange, le soutien économique et moral, la planification commune – tout cela nous permet de poursuivre notre travail car nous savons qu’ils continueront quoi qu’il arrive. Nous sommes très reconnaissants à PETA Allemagne et au Fonds international pour la compassion pour leur aide précieuse.

PETA Allemagne : Quel est le plus grand défi au quotidien ?

ARK : C’est difficile à exprimer. Probablement le fait d’accepter que nous ne savons pas exactement comment les choses vont évoluer. Chaque jour peut apporter un changement – petit ou grand. Cela dépend de l’évolution de la guerre, de l’ampleur des attaques dans notre région, de l’état de la ligne de front, de l’endroit où les équipes secourent les animaux avec les militaires. Chaque étape est délicate, nous faisons en sorte que tout soit aussi sûr que possible. Mais la sécurité n’est qu’un sentiment, il n’y a pas de sécurité sur laquelle on puisse compter ici. Nous sommes toujours vigilants, nous nous adaptons en permanence et nous avons des yeux partout, car l’équipe risque sa vie à chaque mission. Nous sommes constamment à la limite, car les besoins ne cessent de croître ; chaque jour, de nouveaux animaux arrivent et ont besoin de soins de toute urgence. La pression est extrêmement forte – sans PETA Allemagne, qui est un partenaire solide, nous ne pourrions vraiment pas opérer à cette échelle.

PETA Allemagne : Comment y arrivez-vous ?

ARK : Avec l’aide de Dieu et en parvenant à faire preuve d’humour malgré la douleur. La solidarité et le soutien nous donnent de la force. De plus, il n’y a pas d’alternative. Quitter Kharkiv et les animaux n’est pas une option : ils ont besoin de nous ici, de plus en plus chaque jour. Nous continuerons quoi qu’il arrive, mais l’espoir de paix nous accompagne. Nous ne devons pas perdre espoir !

6 façons dont le Fonds international pour la compassion de PETA aide les animaux en Ukraine

Depuis le début de la guerre en Ukraine, PETA Allemagne et ses partenaires sont sur le terrain pour mettre en place un solide réseau de secouristes, qui ont sauvé plus de 17 000 chats, chiens, chevaux et autres animaux à ce jour. Soutenir les animaux dans une zone de guerre demande une logistique considérable – une tâche herculéenne au milieu du tumulte des agressions – mais malgré les difficultés, ARK et PETA s’accordent à dire qu’abandonner des animaux dans le besoin n’est pas une option.

« Quitter Kharkiv et les animaux n’est pas une option : ils ont besoin de nous ici, de plus en plus chaque jour. Nous continuerons quoi qu’il arrive, mais l’espoir de paix nous accompagne. Nous ne devons pas perdre espoir ! »  – Igor Sobko, directeur adjoint de Animal Rescue Kharkiv

Depuis février 2022, le soutien du Fonds international pour la compassion a servi à :

  • Créer et entretenir 1 300 refuges sûrs pour des centaines de chiens, de chats, de chevaux, de moutons, de chèvres, de poulets, de pigeons, d’oies, de canards, de cygnes, de poissons et de nombreuses autres espèces.
  • Construire une clinique vétérinaire pouvant accueillir et aider jusqu’à 180 animaux gravement malades ou blessés à recevoir un traitement vital.
  • Mettre en place un projet de stérilisation permettant de stériliser 150 animaux par mois afin de réduire la souffrance et la détresse qu’entraînerait la naissance de milliers d’animaux supplémentaires.
  • Livrer près de 1,7 millions de tonnes de nourriture végane en Ukraine pour les chiens, les chats et d’autres animaux.
  • Acheter et entretenir une flotte de véhicules pour transporter les animaux. En raison des contraintes extrêmes liées aux déplacements en zone de guerre, les voitures doivent souvent être remplacées ou réparées, comme lorsque le moteur de l’une d’entre elles a été frappé et détruit par un drone russe.
  • Fournir des soins médicaux et un espace de quarantaine d’au moins quatre mois par animal, conformément à la réglementation de l’UE. La majorité des animaux sont réunis avec leurs gardiens qui ont été évacués, et d’autres sont placés chez des personnes soucieuses de leur bien-être par l’intermédiaire de refuges pour animaux partenaires en Europe.

Le Fonds international pour la compassion de PETA est soutenu exclusivement par les contributions de personnes bienveillantes comme vous. Votre don aide les entités et les partenaires de PETA à créer des changements positifs et durables dans les régions du monde où les animaux ont désespérément besoin d’aide et n’ont peut-être pas d’autre espoir.

Votre soutien généreux contribue à faire du monde un endroit meilleur pour tous les animaux. Aidez-les dans la mesure de vos moyens dès aujourd’hui :

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Dernière chance ! Agissez aujourd’hui pour les phoques massacrés pour le commerce

Alors que l’Union européenne a interdit depuis 2009 la mise sur le marché de l’UE des produits dérivés du phoque en réponse aux préoccupations de nombreux citoyens concernant le bien-être animal, elle s’apprête à revisiter sa réglementation et a lancé une consultation publique à ce sujet.

Cet appel à contributions se termine le 7 août 2024 – il s’agit donc de votre dernière chance pour laisser un message constructif afin que cette interdiction d’importation et de vente de produits issus de phoques soit maintenue.

La cruauté de la chasse au phoque

Chaque année, le gouvernement canadien permet aux chasseurs de phoques d’abattre au fusil et de matraquer à mort des dizaines de milliers de phoques, dont des bébés.

Durant le massacre, des individus tirent sur ces être sensibles ou leur fracassent le crâne. Les chasseurs accrochent les bébés phoques avec un crochet métallique dans les yeux, les joues ou la mâchoire pour éviter d’abîmer leur fourrure. Ils les traînent ensuite sur la glace et les matraquent, alors que, souvent, les animaux sont encore conscients. Un seul coup à la tête ne suffit parfois pas à tuer un phoque, et ils agonisent fréquemment sur la banquise, dans la douleur.

©Sea Shepherd

La chasse commerciale au phoque n’a pas d’avenir et doit cesser

Le règlement européen sur les produits dérivés du phoque a été adopté avec le soutien massif de l’opinion publique qui condamne l’abattage violent, prolongé et douloureux de jeunes phoques lors des chasses commerciales.

Le prix de la fourrure de phoque a chuté et 36 pays ont déjà interdit l’importation de fourrure de phoque et d’autres parties prélevées lors de l’abattage commercial, dont l’Union européenne et les États-Unis, et tous les grands marchés ont fermé. Par ailleurs, les chasseurs de phoques de Terre-Neuve-et-Labrador, où a lieu l’abattage commercial au Canada, sont des pêcheurs qui ne tirent qu’une petite partie de leurs revenus de cet abattage.

Depuis son introduction, le règlement européen a permis une réduction considérable du nombre d’animaux tués dans le cadre de la chasse commerciale aux phoques au Canada. Il contribue ainsi à la réalisation des objectifs internationaux en matière de protection et de bien-être des animaux.

Offrons un avenir aux phoques

Agissez dès maintenant pour que l’UE maintienne son interdiction d’importation et de vente de produits dérivés du phoque en participant à la consultation publique sur le site de l’Union européenne :

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L’entreprise de Brad Pitt, God’s True Cashmere, retire ses allégations trompeuses à la suite d’une mise en demeure de PETA États-Unis

Les acteurs peuvent être convaincants, mais même Brad Pitt ne pouvait pas se permettre de faire des déclarations trompeuses sur le cachemire. C’est pourquoi, à la suite d’une mise en demeure de PETA États-Unis, l’entreprise de Brad Pitt, God’s True Cashmere, est revenue sur ses affirmations selon lesquelles son cachemire était « fabriqué avec amour pour le bien-être [des chèvres] ». Toutefois, la société continue d’affirmer que son cachemire provient d’une « source responsable », même si chaque article en cachemire représente douleur et souffrance.

Les entités PETA ont montré à plusieurs reprises qu’il n’existe pas de cachemire « d’origine responsable », ce que God’s True Cashmere (une marque de vêtements codétenue par M. Pitt) prétend vendre. Dans des exploitations en Chine et en Mongolie (où la quasi-totalité du cachemire mondial est produite), les enquêteurs de PETA Asie ont vu des employés plaquer au sol des chèvres qui hurlaient, leur tordre les pattes et leur arracher les poils à l’aide de peignes métalliques acérés. Ce processus douloureux laisse des plaies saignantes chez certains animaux. Les chèvres qui ne sont plus considérées rentables sont ensuite envoyées dans des abattoirs, où les ouvriers les frappent à la tête avec des marteaux et leur tranchent la gorge.

La société vante les mérites d’une norme qu’elle ne semble pas comprendre, puisqu’elle tente également de se cacher derrière le Responsible Wool Standard – qui ne couvre même pas le cachemire. Cette norme ne s’applique qu’aux produits contenant au moins 5 % de laine certifiée, ce qui n’est apparemment le cas d’aucun des produits God’s True Cashmere. En outre, la norme ne protège pas les animaux contre les pratiques douloureuses et violentes telles que la castration et l’amputation de la queue.

Les consommateurs raisonnables ne considéreraient pas cette épreuve terrifiante et violente comme « responsable ».

God’s True Cashmere doit se repentir

Les consommateurs consciencieux d’aujourd’hui accordent de l’importance à la durabilité et se soucient des animaux. PETA États-Unis demande à God’s True Cashmere de se montrer à la hauteur de son nom et de laisser tranquilles les chèvres, ces animaux doux et curieux. Les textiles sans matières animales représentent l’avenir, et l’entreprise pourrait facilement passer à un cachemire fabriqué à partir de matières innovantes, durables et respectueuses des animaux.

Ce que vous pouvez faire

Ne vous fiez pas à des affirmations telles que « d’origine responsable » – toute matière volée à un animal est le fruit de l’exploitation et de la cruauté. Comme tous les autres animaux, les chèvres peuvent ressentir l’amour, la douleur et la peur, et elles ne veulent pas être maltraitées et tuées pour des vêtements. Vous pouvez faire la différence en choisissant de vous habiller avec compassion.

Allez plus loin en pressant Louis Vuitton, Dior, Prada, Gucci, Hermès, Chanel, Burberry, Naadam, Bottega Veneta et d’autres marques de choisir uniquement des matières véganes et d’arrêter de soutenir l’exploitation et le massacre des chèvres.

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Les animaux ne sont pas des textiles : PETA interrompt la soirée de Pharrell Williams

Hier soir, deux militantes de PETA ont interrompu une soirée de lancement des Jeux Olympiques de Paris, qui réunissait de nombreuses stars, pour interpeller Pharrell Williams, le directeur artistique des collections homme de Louis Vuitton, au sujet de son utilisation scandaleuse de fourrures et de peaux d’animaux sauvages dans ses collections.

Les défenseuses des animaux ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Pharrell : Stop Killing Animals for Fashion » (« Arrêtez de tuer des animaux pour la mode ») devant la foule des invités, dont Serena Williams, Charlize Theron, LeBron James, Omar Sy et Rosalía, avant d’être escortées par la sécurité. Voici la suite des événements :

Cette action s’inscrit dans le cadre de la campagne de PETA visant à inciter LVMH,  société mère de Louis Vuitton et sponsor des Jeux Olympiques, à bannir la fourrure et les peaux d’animaux sauvages.

Pourquoi Pharrell Williams a-t-il été visé ?

Pendant qu’il s’amuse dans des soirées people, les animaux vulnérables condamnés à mort pour la « mode » par ses créationssouffrent et dépérissent dans la crasse des élevages industriels et des abattoirs, où ils seront découpés en morceaux ou écorchés vifs.

Interrogé sur son utilisation de la fourrure, Pharrell Williams a répondu avec dédain que « C’est une question de design […] c’est comme ça ». Son indifférence face à l’exploitation des animaux condamne serpents, autruches, crocodiles et visons à une mort douloureuse dans un abattoir.

  •  Les employés d’un fournisseur de la société mère de Louis Vuitton frappent les pythons avec des marteaux en acier avant de les suspendre par la mâchoire et de les remplir d’eau. Ils éventrent ensuite les serpents avec des lames de rasoirs. Un spécialiste des reptiles a visionné les images et confirmé que la probabilité que les pythons aient été « conscients à tous les stades » de la tentative d’abattage était élevée.
    •    Des autruches utilisées pour fabriquer des sacs à main Louis Vuitton souffrent dans des parcs d’engraissement sans aménagements avant d’être poussées dans des box où elles seront tuées. Elles y sont suspendues, étourdies électriquement puis égorgées devant leurs congénères terrifiées.
    •    Dans les élevages de crocodiles qui fournissent des peaux à la société mère de Louis Vuitton, les animaux sont entassés dans des fosses en béton parfois plus étroites que la longueur de leur propre corps.
    •    La majorité de la fourrure mondiale provient d’élevages intensifs de fourrure, où les animaux sont confinés dans des cages en fer bondées, et dont le sol est souvent recouvert de poils, d’excréments et de nourriture en décomposition. La plupart des animaux perdent doucement la raison à cause du stress causé par le confinement intensif avant d’être gazés, électrocutés ou tués d’une autre manière cruelle.

La compassion ne se démode pas

Nous demandons à Pharrell Williams de cesser d’être complice de la cruauté et d’aider Louis Vuitton à abandonner ces pratiques moyenâgeuses en renonçant à l’utilisation désuète de peaux d’animaux.

Louis Vuitton doit rejoindre la liste toujours plus longue des grands créateurs et maisons de couture (dont Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood) qui ont arrêté d’utiliser des peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages, et la quasi-totalité des grandes maisons de couture de luxe qui ont arrêté la fourrure.

Participez à la campagne de PETA

Aidez-nous à faire pression sur Pharrell Williams en lui envoyant un message dès maintenant :

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Grande nouvelle : Claire’s abandonne les plumes !

Après avoir été informée par PETA États-Unis des méthodes cruelles d’élevage et d’abattage des oiseaux pour leurs plumes, la chaîne de magasins spécialisée dans la vente d’accessoires de mode Claire’s s’est engagée à ne plus acheter de plumes pour ses produits.

PETA applaudit cette décision pleine de compassion de la marque de retirer les plumes de ses rayons et invite toutes les autres enseignes à faire de même. Les consommateurs soucieux du bien-être animal méritent mieux que de se voir vendre des produits issus de la torture et de la cruauté.

Pourquoi Claire’s a abandonné les plumes

Les plumes utilisées pour la mode sont arrachées par poignées à des oiseaux pleinement conscients et terrifiés, ou prélevées sur des oiseaux qui ont été violemment tués, souvent pour leur chair ou leur peau.

L’industrie des plumes contribue à soutenir l’industrie de la viande, car les plumes d’un oiseau peuvent être vendues à un prix au kilogramme beaucoup plus élevé que sa chair. Une enquête menée par PETA États-Unis dans les plus grandes entreprises d’abattage d’autruches au monde a révélé que les employés forçaient de jeunes oiseaux effrayés à entrer dans des box pour y être étourdis à l’électricité, avant de les égorger sous les yeux de leurs congénères.

Un avenir sans plumes

Des entreprises innovantes telles que Blue District et ECOPEL proposent des plumes véganes fabriquées de manière durable à partir de matériaux tels que le bambou et les fibres recyclées.

Les semaines de la mode de Copenhague et de Melbourne ont toutes deux banni les plumes d’oiseaux sauvages de leurs défilés.

Parmi les maisons de couture qui se sont engagées à ne jamais travailler avec des plumes, on note Patrick McDowell, Richard Malone et Felder Felder, mais aussi Stella McCartney, qui a été le fer de lance du nouvel engagement contre les plumes destiné aux stylistes et aux entreprises de PETA.

Ce que vous pouvez faire pour les oiseaux

Suivez l’exemple de Claire’s et engagez-vous à ne jamais acheter de plumes :

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