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Enquête dans des élevages de chiots indonésiens : chiens handicapés, crasse et cruauté

Ce que les enquêteurs de PETA Asie ont découvert dans cinq élevages de chiots en Indonésie devrait suffire à convaincre n’importe qui de ne plus jamais soutenir cette industrie basée sur la maltraitance et le profit qu’est le commerce des « animaux de compagnie ». Regardez les images, et notez que tout ce que vous vous apprêtez à voir est totalement légal.

Des chiens en cage qui souffrent de détresse psychologique

Les enquêteurs ont visité des élevages de chiots qui envoient des chiens dans de nombreuses régions d’Indonésie, y compris dans des animaleries de la capitale, Jakarta.

Dans les cinq établissements visités par les enquêteurs, les chiens étaient enfermés dans des cages délabrées, sales, et terriblement petites. Ils ne pouvaient généralement se tenir et se coucher qu’à même le sol de terre battue, sur du bois qui s’effrite, sur du béton ou sur du grillage douloureux qui peut couper leurs coussinets fragiles. Les parois des cages étaient généralement constituées de barreaux ou de fils de fer, et beaucoup de chiens n’avaient rien au-dessus de leur tête pour les protéger des éléments. Certaines cages grillagées étaient empilées les unes sur les autres, d’autres étaient recouvertes de bâches, réduisant l’univers des animaux à un mètre carré sombre, isolé et solitaire.

Les enquêteurs ont filmé trois chiens entassés dans une cage de la largeur d’une commode. Les animaux escaladaient les parois et jappaient en vain. Un autre chien faisait les cent pas dans sa cellule de métal et de béton, un signe de détresse psychologique. De nombreux chiens pleuraient et gémissaient.

« Les chiens dans cet établissement font constamment les cent pas, aboient et sautent en l’air et contre les murs. Il s’agit de comportements anormaux et stéréotypés causés par la frustration, l’anxiété et la privation sur les plans physiques et psychologiques. » – Dr. Ingrid Taylor, Docteure de médecine vétérinaire

Les enclos des chiens, jusqu’à leurs gamelles, étaient souvent recouverts d’excréments. Dans les établissements où les éleveurs nettoyaient les cages, ils ne prenaient pas la peine de faire sortir les chiens avant et les laissaient se tenir et se coucher dans des flaques. Selon le Dr. Ingrid Taylor, une experte vétérinaire qui a visionné les images, « Cet environnement insalubre cause non seulement de la souffrance et des risques sanitaires pour les chiens, mais également un risque en termes de santé publique, de nombreuses formes de bactéries et de parasites qui se propagent entre les chiens pouvant aussi affecter les humains. »

Des chiens sans eau ni nourriture, qui marchent avec difficulté, effrayés et maltraités

Les animaux avaient un accès nul ou limité à l’eau et à la nourriture. Certains buvaient l’eau directement du sol lorsque leurs cages étaient nettoyées. Les pattes arrière d’au moins un husky semblaient invalides, rendant chaque pas difficile.

Dans l’un des établissements, un rottweiler a reculé et s’est recroquevillé lorsqu’un éleveur a levé la main ; il s’agit là d’un indicateur probable de maltraitance préalable. L’éleveur a ensuite traîné le chien hors de sa cage et à travers la propriété en le tirant par les pattes avant.

 

Immobilisés et poussés à se reproduire

Dans un établissement, l’enquêteur a observé deux éleveurs en train d’immobiliser un carlin femelle, puis placer un male au-dessus d’elle et les maintenir ainsi jusqu’à ce qu’ils s’accouplent. Ces chiens, d’une race à respiration difficile notoire, donneront probablement naissance à de nombreuses portées de chiots sélectionnés pour avoir des visages déformés et aplatis et des voies respiratoires qui rendent jouer, courir, marcher et même respirer difficile.

N’achetez pas – adoptez dans des refuges

Peu importe le pays, acheter un chien ou un chat « de race » en ligne, chez un éleveur ou dans une animalerie ne finance pas seulement la cruauté, mais prive aussi un animal qui attend dans un refuge de sa chance de trouver un foyer. S’il vous plaît, adoptez vos animaux de compagnie, ne les achetez pas.

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Scandaleux : les tests sur les animaux en France augmentent de 15 % avec presque 1,9 millions de procédures réalisées en 2021

Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation vient de publier ses statistiques annuelles sur le nombre de procédures scientifiques menées sur des animaux en France en 2021. Que nous disent-ils, que ne nous disent-ils pas, et que réserve le futur pour les animaux dans les laboratoires ?

Presque 1,9 millions de procédures sur les animaux

Ces chiffres qui glacent le sang symbolisent la douleur et de la souffrance des chiens, des souris, des lapins, des singes et d’autres animaux dans notre propre pays. Il est scandaleux de voir qu’avec l’assouplissement des restrictions liées à la pandémie, le nombre de procédures effectuées sur des animaux dans les laboratoires français augmente de 15 %, pour atteindre un nombre plus élevé qu’avant la pandémie : 1 893 897 procédures en 2021, contre 1 643 787 en 2020. Le gouvernement a manqué sa chance d’accélérer la transition entre les expérimentations archaïques et une science moderne plus pertinente.

Les statistiques annuelles nous en disent très peu sur la souffrance endurée par les animaux utilisés pour les tests, ou par tous ceux qui dépérissent dans des cages sans qu’on les utilise. En 2017, 2,1 millions d’animaux supplémentaires ont été utilisés comme machines à se reproduire dans la cruelle chaîne d’approvisionnement des laboratoires ou tués, soit pour utiliser leurs organes, ou parce qu’ils sont considérés comme du surplus car ils ne remplissent pas les critères pour les tests à un moment donné. Les dernières statistiques annuelles excluent ces chiffres : ils ont été pris en compte pour la dernière fois lorsque la Commission européenne l’a explicitement exigé.

Plus de céphalopodes, de moutons et de cochons

Comme chaque année, ce sont les souris, les rats et les lapins qui souffrent dans la majorité des expériences menées dans les laboratoires français. Un chiffre particulièrement choquant en 2021, par rapport à l’année précédente, est l’augmentation de 380 % des expériences menées sur les céphalopodes (de 299 à 1 134), des animaux connus pour leur grande intelligence. Le nombre d’expériences sur les moutons et les porcs a également augmenté de façon spectaculaire : respectivement de 62 % (de 2 827 à 4 587) et de 27 % (de 11 843 à 15 034).

14 % de procédures sévères

Il est particulièrement frappant de constater le nombre élevé – 266 747 – d’expériences classées au niveau de gravité maximum, ce qui signifie que les animaux sont soumis à de la douleur, de la souffrance ou de la détresse intense et prolongée. Les procédures les plus graves incluent de contaminer les animaux avec des virus mortels, de leur provoquer des tumeurs osseuses douloureuses, de leur infliger des fractures osseuses sans anesthésie ou des chocs électriques, ou encore de les forcer à courir jusqu’à l’épuisement sur des tapis de course, ou d’autres actes inadmissibles.

Une science de mauvaise qualité et de la souffrance

Les tests sur les animaux sont non seulement douloureux, invasifs et cruels, ils sont aussi scientifiquement ineptes. Ces tests erronés gaspillent des quantités d’argent, de temps et de ressources énormes, et qui auraient pu être investies dans une recherche plus pertinente pour les humains.

On estime qu’entre 50 % et 89 % des recherches précliniques ne peuvent pas être reproduites, et l’utilisation d’animaux comme modèles est souvent désignée comme secteur à problème. Les faiblesses de l’expérimentation animale ne peuvent pourtant pas être surmontées simplement en améliorant la conception de l’étude. Elles sont dûes aux différences inhérentes entre les espèces : les animaux ne peuvent pas servir d’analogues pour comprendre les détails biologiques spécifiques qui permettraient de développer des médicaments sans dangers et efficaces pour les humains.

La France doit décider d’une stratégie de sortie !

L’opinion des français est claire : dans une enquête de 2022, 90 % des sondés soutenaient une interdiction totale des tests sur les animaux dans les cas où il existe une alternative.

Les scientifiques et les spécialistes des politiques de PETA ont développé une stratégie pour abandonner les tests sur les animaux progressivement et privilégier le progrès médical et scientifique : le Research Modernisation Deal (Accord de modernisation de la recherche). Il contient une stratégie détaillée sur la manière de libérer des fonds pour des méthodes de recherches sans animaux et offre un soutien scientifique aux gouvernement et aux autorités publiques.

Sauvez des vies : demandez au gouvernement d’agir

Rejoignez les milliers de soutiens PETA en pressant le gouvernement français de finir toutes les expérimentations sur les animaux, et d’établir une stratégie pour en sortir !

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Les chiens au museau aplati devraient-ils être interdits en France ?

En 2014, les Pays-Bas ont interdit l’élevage d’une vingtaine de races de chiens à museau court afin de lutter contre la cruauté liée à la production d’animaux présentant des caractéristiques physiques non naturelles à l’origine de graves problèmes de santé. Seuls les chiens dont le museau fait au moins un tiers de la longueur de leur tête peuvent être élevés. Le pays s’apprête maintenant à étendre cette loi afin d’empêcher également la possession de ces races et d’éviter ainsi un commerce illégal de ces animaux

La France doit suivre cet exemple pour éviter que des chiens ne vivent dans la souffrance.

Élever des chiens pour des traits physiques exagérés est contraire à l’éthique

De nombreuses races de chiens brachycéphales (à face plate) comme les bouledogues et les carlins, sont très susceptibles de développer un « syndrome obstructif respiratoire des brachycéphales » au cours de leur vie. Ils peuvent à peine respirer sans s’essouffler, et encore moins courir après une balle. Ces chiens peuvent aussi souffrir de problèmes oculaires et d’épilepsie en raison d’un manque d’oxygène dans le cerveau. Ils mènent une vie misérable et doivent subir des opérations coûteuses pour élargir leurs voies respiratoires afin de rendre leur vie un peu plus supportable.

Les bouledogues anglais peuvent souffrir d’infections cutanées dans les plis de leur peau et leurs corps déformés les empêchent presque de s’accoupler ou de mettre bas sans intervention humaine. Les épagneuls Cavalier King Charles ont été sélectionnés de telle manière que pratiquement tous développent des souffles cardiaques potentiellement mortels. Ils sont aussi prédisposés à la syringomyélie, une condition à l’origine de douleurs, notamment au niveau des épaules et du cou, et de troubles neurologiques tels que la surdité et une faiblesse des membres. Cette pathologie est causée par le fait d’avoir un crâne trop petit pour le cerveau, qui vient « déborder » par l’orifice spinal, endommageant la moelle épinière et créant toute sorte de problèmes handicapants et douloureux.

Les organismes vétérinaires – comme la British Veterinary Association – recommandent vivement de ne pas élever d’animaux présentant des caractéristiques extrêmement exagérées qui nuisent à leur santé et à leur bien-être. Une étude récente menée par le Royal Veterinary College a révélé que « le carlin s’est maintenant écarté à un tel point des races canines traditionnelles qu’il ne peut plus être considéré comme un chien typique d’un point de vue sanitaire. » Le Dr. Dan O’Neill, auteur principal de l’étude, a conclu : « Il est temps maintenant que nous nous concentrions sur la santé du chien plutôt que sur les caprices du propriétaire. »

Qu’en est-il de l’élevage responsable ?

L’élevage responsable n’existe tout simplement pas, et le commerce de la reproduction des animaux de compagnie devrait être totalement interdit. La Société Centrale Canine et les clubs de race canine encouragent activement les pratiques d’élevage extrêmes et la consanguinité d’animaux étroitement apparentés, ce qui est moralement inacceptable.

Les « pédigrées » n’existent que du fait de l’intervention humaine, et en raison de la reproduction sélective et du manque de diversité génétique les animaux se retrouvent avec une foule de problèmes de santé. En outre, cette demande crée un marché pour ceux qui souhaitent simplement faire de l’argent avec ces chiens sans se soucier de leur santé et de leur bien-être. L’élevage d’animaux difformes et handicapés est cruel et doit cesser.

Pour ajouter l’insulte à l’injure, nous sommes en plein milieu d’une crise de surpopulation des animaux de compagnie, et plus de 100 000 animaux sont abandonnés chaque année en France. Sans parler des dizaines de milliers de chiens qui sont euthanasiés en fourrière ou dans des refuges parce qu’il n’y a pas assez de foyers pour eux, alors que les éleveurs continuent à produire des portées de chiots. Les chiens ne sont pas des accessoires. Ils ne se soucient pas de la race à laquelle ils appartiennent, et personne d’autre ne devrait le faire non plus.

N’achetez jamais de chiens et ayez recourt à l’adoption

Compte tenu de toutes les souffrances causées par l’élevage de chiens à face plate, pourquoi les éleveurs continuent-ils à le faire ? Parce que les gens continuent de les acheter, et parce que des événements tels que les expositions canines incitent les éleveurs à multiplier les portées dans l’espoir d’obtenir un chien primé dont ils pourront ensuite tirer profit par la reproduction et en vendant les chiots de ce chien. L’industrie de l’élevage est un gros commerce, et tant qu’il y aura de l’argent à gagner en vendant, en exposant et en élevant des chiens, les éleveurs continueront à produire davantage, même s’ils font souffrir les chiens au cours de ce processus.

Chaque fois que quelqu’un achète un chien chez un éleveur ou dans une animalerie, un chien en attente d’un foyer perd sa chance. Ne soutenez pas la cruelle industrie de l’élevage de chiens, fondée sur l’exploitation. Si vous envisagez d’accueillir un animal dans votre famille, adoptez-le dans un refuge.

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L’AFM-Téléthon finance des expériences cruelles sur des chiens et dangereuses pour les humains

Des militants de PETA habillés en « faucheuses » se sont tenus ce matin, veille du coup de départ du Téléthon, devant le siège de France Télévisions pour rappeler que les expériences sur les animaux financées par l’AFM-Téléthon sont contraires à l’éthique, inefficaces et potentiellement mortelles.

Brandissant des pancartes en forme de faux où l’on pouvait lire « Torturer des chiens ne sauve pas les humains », ils ont appelé l’AFM-Téléthon à cesser de financer des expériences cruelles sur de jeunes chiens. Cet appel est d’autant plus pressant que PETA a diffusé hier des informations révélant que deux expériences sur des chiens financées par l’AFM-Téléthon sont liées à la mort de quatre enfants de moins de cinq ans.

Torturer des chiens ne sauve pas les humains

PETA a diffusé des séquences vidéo fournies par l’association française Animal Testing, tournées dans un laboratoire financé par l’AFM-Téléthon à l’École nationale vétérinaire d’Alfort, où des chiens sont élevés pour développer une forme invalidante et douloureuse de la dystrophie musculaire canine que l’on ne trouve pas chez les humains. De nombreux chiens peinent à marcher, à déglutir et même à respirer, et beaucoup deviennent complètement paralysés avant d’atteindre leurs dix mois. Un représentant du laboratoire a admis que si le public voyait comment les chiens souffrent, les expériences – qui, après 40 ans, n’ont pas permis de guérir la dystrophie musculaire – perdraient leur financement.

Après des décennies d’expériences sur des chiens handicapés et souffrants, il n’y a toujours pas de traitement permettant de guérir cette terrible maladie chez les humains. Une analyse des études sur la dystrophie musculaire utilisant des chiens a montré qu’il existe de graves biais lorsque l’on essaie d’appliquer leurs résultats aux humains. En fait, ignorer les différences évidentes entre les chiens et les humains peut mener à des conséquences tragiques.

L’AFM-Téléthon lié à la mort de quatre enfants

PETA a diffusé hier des informations révélant que deux expériences sur des chiens financées par l’AFM-Téléthon ont été liées à la mort d’au moins quatre garçons de moins de cinq ans et a envoyé une lettre à la présidente de l’association, Laurence Tiennot-Herment, afin de renouveler ses appels à cesser immédiatement de financer des expériences dangereuses et cruelles sur des chiens.

Selon des dossiers d’études, l’AFM Téléthon a financé des tests pour un médicament visant à traiter la myopathie myotubulaire – une maladie rare qui, comme la dystrophie musculaire, provoque une faiblesse musculaire – dans laquelle des chiots Labrador/beagle âgés de 10 semaines ont été injectés avec le médicament, tués quatre à six semaines plus tard et disséqués. Aucun des chiens n’a montré de signes de toxicité hépatique, mais lorsque le médicament a été administré à des enfants dans le cadre d’un essai clinique, quatre d’entre eux sont morts d’insuffisance hépatique. L’essai clinique est actuellement interrompu.

Dans un autre test financé par l’AFM Téléthon pour un médicament destiné à traiter la dystrophie musculaire, des expérimentateurs ont injecté le médicament à des chiots golden retriever âgés de quatre mois et les ont tués entre trois mois à deux ans plus tard. Le médicament a ensuite été administré à des garçons âgés de six à dix ans – et l’essai a temporairement été suspendu au cours du premier mois en raison d’un « événement indésirable grave » non spécifié s’étant produit chez l’un des patients.

Si vous voulez vraiment aider les malades, ne donnez pas au Téléthon – financez la recherche scientifique qui n’utilise pas les animaux

Les humains qui souffrent de myopathies ne bénéficient aucunement de la recherche sur les chiens. Tous ces moyens, ce temps et cette énergie seraient mieux employés à financer des méthodes de test sans animaux et adaptées aux cas humains. Heureusement, comme le souligne la lettre envoyée par PETA, des méthodes in vitro de pointe qui sont pertinentes pour l’être humain sont déjà utilisées pour améliorer et rationaliser le développement de traitements pour la myopathie.

Tout récemment, à la suite d’une campagne de PETA États-Unis, l’Université Texas A&M a accepté de fermer le laboratoire dans lequel des tests cruels similaires étaient menés sur des chiens, et de libérer tous les chiens survivants et en bonne santé pour qu’ils soient adoptés dans des foyers où ils recevront enfin l’amour qu’ils méritent.

Il est grand temps que l’AFM-Téléthon cesse de financer ces expériences sur les chiens contraires à l’éthique et inefficaces et appelle les laboratoires impliqués à libérer les animaux survivants.

Ajoutez votre nom à notre pétition adressée à l’AFM Téléthon lui demandant de réorienter les fonds vers des méthodes plus sûres et réellement utiles aux humains :

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Comment célébrer la Journée mondiale de l’environnement ?

Tandis qu’il y a quelques semaines des températures record étaient enregistrées en Inde et au Pakista, allant jusqu’à 51°C à l’ombre, une partie des départements français ont déjà dépassé le seuil d’alerte « sécheresse » et sont soumis à une restriction des usages de l’eau. Le changement climatique ne semble épargner aucun pays, et nous avons tous un rôle à jouer dans la lutte pour garder une planète viable.

Voici pourquoi devenir végan est essentiel pour protéger l’environnement, lutter contre la crise climatique et assurer un avenir meilleur à notre planète :

La consommation de viande alimente la crise climatique

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la production de viande, d’œufs et de produits laitiers représente environ 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ce qui, selon certaines estimations, est supérieur à celui de tous les systèmes de transport du monde.L’organisme affirme également que l’élevage d’animaux à des fins alimentaires est « l’un des deux ou trois facteurs les plus importants contribuant aux problèmes environnementaux les plus graves, à toutes les échelles, du local au mondial ». La situation est si grave que l’ONU appelle à des changements urgents et sans précédent, y compris dans notre alimentation, afin de limiter les dégâts catastrophiques causés par le changement climatique.

Des chercheurs de l’université d’Oxford ont découvert que le fait de devenir végan pourrait réduire de 73 % notre empreinte carbone liée à l’alimentation, ce qui entraînerait une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre. L’auteur principal de l’étude, Joseph Poore, a déclaré :

Un régime végan est probablement le moyen le plus important de réduire votre impact sur la planète Terre. […] C’est bien plus important que de réduire vos vols ou d’acheter une voiture électrique.

Les scientifiques s’accordent à dire que tous les aliments d’origine végétale ont une empreinte carbone plus faible que leurs équivalents d’origine animale. Le moyen le plus simple de ralentir immédiatement le changement climatique est donc de devenir végan.

La vie sur Terre

L’exploitation des animaux pour leur lait, leur chair et leurs œufs pousse notre environnement naturel et la vie sur Terre à ses limites. Le rapport Planète vivante 2018 du WWF indique que 60 % des populations d’animaux sauvages ont disparu depuis les années 1970.

Il a identifié la perte d’habitat comme la principale cause d’extinction. En France métropolitaine, 14 % des mammifères, 32 % des oiseaux nicheurs, 24 % des reptiles et 23 % des amphibiens sont menacés, tandis que près de la moitié des terres agricoles sont utilisées pour faire paître des animaux comme les moutons et les vaches, au détriment de la nature.

En dépit de cette crise, l’être humain continue de raser certaines des zones les plus riches en espèces de la planète – notamment les forêts tropicales d’Amérique du Sud – pour faire paître des vaches ou cultiver du soja qui servira à nourrir les vaches, les poulets, les moutons et les cochons dans les élevages. Un tiers de la surface terrestre est utilisé pour l’agriculture animale, mais si nous arrêtions tous de manger de la viande et des produits laitiers, l’utilisation mondiale des terres agricoles pourrait être réduite de 75 %.

Impact hydrique

Comme si la violence envers les animaux et la destruction de l’environnement ne suffisaient pas, l’agriculture animale a également une empreinte hydrique choquante. Les mangeurs de viande sont responsables, en moyenne, de l’utilisation de 15 000 litres d’eau par jour. Alors qu’il faut environ 1 790 litres d’eau pour faire pousser un kilogramme de blé, il faut utiliser plus de cinq fois plus d’eau pour un kilogramme de bœuf. Il faut l’équivalent de 50 baignoires pleines d’eau pour produire un seul steak.

La production de viande n’est pas la seule à gaspiller de l’eau. Produire un litre de lait de vache nécessite 72 % plus d’eau que produire la même quantité de lait de soja. L’utilisation inutile d’une telle quantité d’eau à un rythme aussi alarmant nuit à la planète et à nous-mêmes, mais le fait de devenir végan change radicalement les choses. En mangeant végétal, nous réduisons notre empreinte hydrique de près de 60 %.

Ce que vous pouvez faire pour les animaux et la planète

Nous pouvons tous décrier les ravages de la crise climatique à longueur de journée, mais tant que nous aurons de la viande dans la bouche, c’est du flan.

Ne pas manger de viande, de poisson, d’œufs ou de produits laitiers est la façon la plus efficace pour chacun d’agir directement pour protéger notre planète – et de rejeter la cruauté quotidienne qui se produit dans les abattoirs et les élevages industriels en France et ailleurs.

Pour vous aider à démarrer, commandez un « Guide du végan en herbe » gratuit rempli d’astuces et de conseils pour chaque étape de votre parcours.

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Fête des mères : une campagne de sensibilisation refusée par les annonceurs

En amont de la fête des mères ce dimanche, PETA planifiait une campagne d’affichage rappelant que « Les produits laitiers brisent des familles ». Une jeune mère et son nouveau-né sont enlacés sur l’affiche, qui est déchirée pour illustrer la rupture du lien mère-enfant sur laquelle repose l’industrie laitière. La campagne rappelle que « La majorité des veaux nés dans l’industrie laitière sont séparés de leurs mères dès la naissance et tués pour qu’on consomme le lait qui leur était destiné » et demande aux gens : « Ne brisez pas le cœur d’une mère. Devenez végan » pour encourager les consommateurs à prendre toutes les mamans en compte en cette fête des mères en remplaçant le lait et ses produits dérivés par des versions végétales.

Seulement, la régie publicitaire a rejeté la campagne et la qualifiée « d’attaque du secteur laitier ».

Des affiches publicitaires étaient censées être placées en Bretagne, première région productrice de lait en France, pour donner matière à réflexion et inciter à la bienveillance pour tous.

L’industrie laitière exploite le précieux lien mère-enfant

La souffrance d’une mère à qui l’on arrache son enfant est l’un des pires tourments imaginables, mais celle-ci est inhérente à la production de lait. C’est ce que nous avons cherché à rappeler en cette fête des mères, afin d’informer les consommateurs qui sont encore trop nombreux à ignorer ce simple fait et encourager les gens à étendre leur considération à toutes les mamans.

Le déchirement subi par une vache à chaque fois qu’on lui retire son petit veau pour que le lait lui étant destiné soit vendu à la consommation est tout aussi fort qu’il le serait pour une mère humaine.

Des êtres sensibles exploités pour les produits laitiers

Quand on leur en laisse la chance, les vaches – qui sont sensibles, très intelligentes et tissent des liens affectifs très forts – élèvent et protègent leurs jeunes veaux. Mais pour qu’elles produisent le lait vendu aux humains, elles sont inséminées de force et à répétition, et on leur retire chaque bébé – les mâles passent leur courte vie dans d’étroits enclos avant d’être envoyés à l’abattoir, tandis que les femelles sont vouées à la même vie pleine de douleur que leur mère. Les mères pleurent chaque bébé perdu et subissent ce traumatisme chaque année durant toute leur vie, jusqu’à ce que leur production de lait diminue et qu’elles soient à leur tour tuées pour finir en viande hachée bas de gamme.

Agissez pour toutes les mères

Il existe aujourd’hui une immense variété d’alternatives végétales aux produits laitiers, pour lesquels aucune mère n’a souffert. Épargnez les mères vaches, brebis et chèvres et leurs petits en changeant votre alimentation. Rien n’est plus simple : commandez le « Guide du végan en herbe » gratuit de PETA et commencez dès maintenant :

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Mon quotidien à gérer l’exode sans fin des animaux de compagnie en Ukraine

Daniel Cox, 46 ans et chef d’équipe de campagnes chez PETA Allemagne, coordonne des missions de sauvetage d’animaux en Ukraine. Voici un petit aperçu du quotidien des militants qui travaillent sans relâche sur le terrain pour mettre en sécurité autant de chiens, de chats et d’humains que possible.

Il est un peu plus de 2h du matin et nous attendons de passer la frontière polonaise depuis l’Ukraine depuis près de 4 heures. Il fait un froid mordant dehors et les voitures formant la longue file qui se dirige lentement vers la Pologne ont laissé leurs moteurs allumés pour que leurs occupants ne meurent pas de froid. Un épais brouillard nous entoure, fait de gaz d’échappement et d’un désespoir collectif presque palpable.

La journée a été extrêmement longue. Après avoir pris la route à l’aube et avoir finalement réussi à entrer en Ukraine vers 7 heures du matin, nous avons passé la journée à nous rendre dans trois endroits différents de la ville de Lviv – située à environ 100 km de la frontière polonaise – et de ses alentours, pour récupérer des dizaines de chiens et de chats venus de refuges de toute l’Ukraine.

© Daniel Cox

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Lisez la suite sur le site woopets.fr.

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Élection présidentielle : et maintenant on fait quoi ?

Dimanche soir, la France découvrait le nom de son président de la République pour les années à venir. Bien que les engagements politiques pris en matière de protection animale par Emmanuel Macron et le parti En Marche restent très limités et peu satisfaisants pour quiconque sait combien les animaux souffrent en France pour la production de nourriture, de vêtements, pour les loisirs et dans l’expérimentation scientifique, nous devons garder espoir dans le fait que 84% des Français pensent que la cause animale est importante (sondage IFOP de 2021), et nous rappeler qu’ensemble nous avons beaucoup de pouvoir.

Malgré le peu d’intérêt porté par le gouvernement aux droits des animaux, la pression citoyenne a réussi à faire voter en novembre 2021 une loi contre la maltraitance animale avec des avancées historiques pour les animaux en France, telles que la fermeture des élevages pour la fourrure et la fin programmée de l’exploitation des cétacés dans les delphinariums. PETA continuera donc sans relâche son travail d’information, de sensibilisation, d’enquête et de promotion du mode de vie végan – et nous comptons sur vous pour continuer avec détermination cette lutte à nos côtés !

S’impliquer à son échelle

La sphère politique n’a malheureusement pas encore rattrapé son retard sur les mœurs et les attentes sociétales. Cependant, chacun de nous peut agir quotidiennement à son échelle. En premier lieu en votant chaque jour avec son porte-monnaie pour le respect de ces êtres sensibles, en refusant de soutenir financièrement les différentes industries qui les exploitent. Il s’agit ici tout simplement de favoriser des aliments, matières, loisirs et cosmétiques sans cruauté dans ses choix quotidiens.

Ensuite, en étant acteur dans votre ville et votre région. De nombreuses décisions en faveur des animaux peuvent être prises au niveau local, telle que la stérilisation des chats errants ou l’interdiction de la pêche au vif. La loi de novembre 2021 citée plus haut dispose aussi l’interdiction de la détention d’animaux sauvages dans les cirques d’ici 7 ans – une victoire qui n’aurait jamais été possible si des centaines de municipalités françaises ne s’étaient pas engagées en ce sens.

Nous avons actuellement plusieurs actions en ligne à destination de mairies ou d’élus locaux, mais vous pouvez aussi les interpeler directement sur d’autres sujets :

Ne rien lâcher, pour eux

Être végan ne sauvera peut-être pas le monde, mais cela épargnera une vie de misère et une mort terrifiante à des êtres sensibles et réduira considérablement notre empreinte environnementale sur cette planète, que nous devons partager avec ses autres habitants.

En attendant de nouvelles avancées au niveau national, choisissons donc dès aujourd’hui de réellement faire valoir la cause animale en votant végan dans notre consommation de tous les jours.

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