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La science est coincée dans un « piège à rat » : ce livre révèle comment s’en libérer

Dans son nouveau livre Rat Trap: The Capture of Medicine by Animal Research—and How to Break Free (« Piège à rat : la prise d’otage de la médecine par la recherche sur les animaux et comment en échapper »), Dr Pandora Pound passe l’industrie de l’expérimentation animale au peigne fin, prouvant rigoureusement que les tests sur les animaux ne bénéficient en rien à la santé humaine.

Dans Rat Trap, les chiffres parlent d’eux-mêmes, qu’il s’agisse de tests inutiles ou d’expérimentations terriblement mal conçues, et révèlent clairement que 150 ans de tests sur les animaux n’ont fait qu’entraver le progrès médical et remplir les poches d’une industrie qui veut juste maintenir le statu quo.

L’enquête historique de Dr Pound explore la façon dont l’expérimentation animale est devenue la méthode par défaut, et ce malgré un manque accablant de preuves fiables et systématiques de son efficacité.

Près de deux décennies de recherche

Dr Pandora Pound a un doctorat en sociologie de la médecine et est directrice de recherche auprès du Safer Medicines Trust, une association caritative britannique œuvrant pour la sécurité des patients et qui promeut une approche basée sur l’humain pour tester l’efficacité des médicaments.

En 2004, elle a commencé à remettre en question l’efficacité de la recherche sur les animaux et co-écrit Where Is the Evidence That Animal Research Benefits Humans? (« Où sont les preuves que la recherche sur les animaux profite aux humains ? ») dans The British Medical Journal. Ses découvertes ont révélé une pile d’échecs, envoyant une onde de choc à travers la communauté scientifique. Dr Pound a découvert que des études humaines se basaient sur des expérimentations sur les animaux approximatives et ne remplissant pas les normes scientifiques minimales visant à éviter tout biais, mettant en danger la santé humaine.

Malgré les tentatives de l’industrie de l’expérimentation animale de décrédibiliser son travail, Dr Pound a publié un second article dans le même journal une décennie après : Is Animal Research Sufficiently Evidence Based to Be a Cornerstone of Biomedical Research? (« Les preuves issues de la recherche sur les animaux sont-elles suffisantes pour constituer un pilier de la recherche biomédicale ? »). Une nouvelle fois, ses conclusions soulignent que les études sur les animaux ne sont pas transposables à la médecine humaine. Elle donne de nouvelles preuves de la mauvaise tenue, du manque de fiabilité et de l’entrave à la santé humaine (en empêchant le développement de médicaments et de traitements sûrs) que constitue l’expérimentation animale.

Une sonnette d’alarme bienvenue et nécessaire

Chaque jour, des êtres humains souffrent de maladies communes comme Alzheimer ou les cancers, mais peu de traitements efficaces sont disponibles afin d’apaiser leur souffrance.

Rat Trap apporte une solution indispensable pour combattre la crise de la santé publique qui persiste, en présentant des méthodes de recherche modernes et révolutionnaires comme la modélisation tridimensionnelle de cellules, les organes sur puce et l’intelligence artificielle. Ces méthodes pertinentes pour les humains et plus efficaces sont déjà utilisées, mais des barrières institutionnelles, sociales et économiques empêchent qu’elles soient complètement acceptées. Humains comme animaux souffrent grandement de cette obstination.

Soutenez une science sans animaux

Rat Trap souligne un problème scientifique fondamental : les études sur les animaux ne sont pas transposables sur les humains en raison de différences significatives entre les espèces. Voilà pourquoi les scientifiques de PETA ont développé le Research Modernization Deal (accord de recherche de la modernisation), qui propose une stratégie concrète pour soigner les maladies en s’orientant vers des méthodes de recherche sans animaux et pertinentes pour les humains.

Demandez au gouvernement de soutenir le Research Modernization Deal dès aujourd’hui :

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Événement virtuel PETA : conversation sur le Fonds international pour la compassion avec Ingrid Newkirk

Comment Afina a-t-elle pu survivre à tout cela ?

Cette chienne malheureuse, effrayée et isolée flottait sur un « îlot » de débris en métal après l’inondation catastrophique en Ukraine au mois de juin. Mais il y a une fin heureuse !

Vous verrez comment Afina et des centaines d’autres animaux ont été sauvés dans la prochaine discussion au coin du feu du Fonds international pour la compassion de PETA.

Quand : mardi, 19 septembre

Heure :  19 h

Lieu :     streaming en ligne

Connectez-vous pour écouter Ingrid Newkirk, la fondatrice de PETA, conter les histoires émouvantes de survie et de ténacité d’une équipe de secours poussée dans ses derniers retranchements dans la lutte pour sauver des animaux des inondations en Ukraine. Mais ce n’est que le début de cette soirée inspirante.

Elle nous emmènera aussi en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et en Inde pour nous faire découvrir des interventions et des sauvetages salvateurs et captivants. Vous rencontrerez les équipes qui empêchent à des individus de maltraiter des animaux, accordent leur retraite à des ânes, des chevaux et d’autres animaux exploités depuis trop longtemps, organisent des campagnes de stérilisation de masse dans des communautés défavorisées, et plus encore – tout cela grâce à votre soutien au Fonds international pour la compassion de PETA.

Ne manquez pas une seule de ces histoires réconfortantes, inscrivez-vous dès aujourd’hui :

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La consommation de viande de chien à Yulin vous révolte ? Alors devenez végans.

Par Stomy Bugsy

Le solstice d’été approche à grand pas, et avec lui le terrible « Festival du litchi et de la viande de chien » en Chine, mieux connu sous le nom de « festival de Yulin ». L’événement de 10 jours est loin d’être « festif » pour les animaux qui y sont massacrés. Des chiens terrifiés et affamés sont violemment entassés dans des camions avant d’être arrachés à leurs cages pour être suspendus, battus, matraqués et poignardés à mort, puis cuits et mangés. Les statistiques de sauvetage donnent un aperçu inimaginable du nombre de vies en jeu : l’année dernière, la police a sauvé près de 400 animaux d’un seul camion, intercepté alors qu’il se rendait à l’événement.

Est-ce inhumain et cruel ? Oui. Mais est-ce pire que tout ce que nous faisons régulièrement aux animaux ? Non.

En 2020, en réponse à la pandémie de COVID-19 mettant en évidence le risque posé par l’exploitation des animaux, le ministère chinois de l’Agriculture et des Affaires rurales a annoncé que les chiens ne seraient plus considérés comme du « bétail », c’est-à-dire que ces animaux (contrairement aux cochons, moutons, vaches, etc.) ne seront plus élevés pour servir de nourriture. Beaucoup ont célébré cela comme « la fin de Yulin », mais l’événement a repris la même année, défiant les ordres du gouvernement. Alors, une nouvelle fois en 2023, Yulin suscite de vives critiques de la part de personnes à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine, qui affirment à juste titre que les chiens sont des individus et non des ingrédients.

Mais j’aimerais profiter de cette occasion pour rappeler aux gens qu’il en va de même pour tous les animaux. Comme je l’ai dit dans une vidéo tournée avec PETA, nous éprouvons tous, quelle que soit notre espèce, l’amour, la douleur, la solitude et la joie – alors pourquoi faisons nous des discriminations entre les animaux lorsqu’il s’agit de leur reconnaître le droit de vivre ?

La réponse s’appelle le spécisme. Comme le racisme, le sexisme et d’autres préjugés, le spécisme est trompeur et n’est fondé que sur des préjugés. Utiliser la force ou le pouvoir pour nuire à un individu est moralement répréhensible, quelle que soit la victime. Condamner d’autres cultures pour leur consommation de chiens tout en ignorant la souffrance des animaux dans les élevages et abattoirs près de chez nous est de l’hypocrisie déguisée en compassion.

Ici en France, plus d’un milliard d’animaux sont abattus pour leur chair chaque année – un chiffre qui n’inclut même pas les animaux marins (qui sont comptés en tonnes et non en nombre d’individus) dont les cadavres gisent sur des étals des marchés et supermarchés. En une seule année, la France élève quelque 17,8 millions de vaches pour leur chair, soit près de 1 200 fois le nombre de chiens tués à l’apogée de Yulin. Tant que nous ignorons cela – appelant à la libération des chiens tout en mangeant d’autres animaux – nous continuerons à participer à un massacre massif et inhumain, à aggraver les problèmes environnementaux et à jouer un jeu dangereux vis-à-vis de l’émergence et de la propagation de maladies comme la grippe aviaire ou porcine.

Lorsqu’on compare la cruauté et la souffrance qu’impliquent la consommation de chair de cochon à celles que provoque la consommation de viande de chien, on voit peu de différences. Les chiens comme les cochons tiennent à leur vie et ressentent la douleur, la détresse et la terreur lorsqu’ils sont exploités, entassés dans des camions et tués pour finir dans nos assiettes, que ce soit en Asie ou ici même. Il n’y a jamais de bonne raison de manger un animal.

Je comprends que manger des animaux est normalisé par nos habitudes, notre culture, la tradition et la publicité. Moi-même je n’ai pas toujours été végan, mais après avoir vu ce qui se passe dans les abattoirs et à quel point les animaux qui finissent dans nos assiettes souffrent, confinés, mutilés, arrachés à leurs familles, privés de tout ce qui est important pour eux avant d’être violemment tués, j’ai défié mes préjugés et j’ai changé ma façon de consommer. C’est aussi simple que ça.

La Chine devrait absolument tout faire pour mettre fin à la consommation de chiens et heureusement des associations sur place sont mobilisées. Mais quand Yulin se terminera enfin, est-ce que nous, occidentaux, nous continuerons à dévorer du foie gras et des plateaux de charcuterie, des côtelettes d’agneau et du poulet frit ? Ou allons-nous ouvrir les yeux sur les justifications que nous nous donnons pour exploiter des animaux afin de manger des morceaux de leurs corps et cesser de nous trouver des excuses ? En tant que père et tout simplement en tant qu’humain, j’espère qu’après m’avoir lu vous choisirez de laisser tous les préjugés – y compris le spécisme – fermement dans le passé et de vous tourner vers un avenir respectueux de tous les êtres vivants.

La bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin de voyager jusqu’en Chine et d’y sauver des chiens de Yulin pour avoir un impact positif. Vous pouvez aider à effacer les lignes imaginaires que nous traçons entre les espèces simplement en choisissant de manger et consommer végan. Révoltez-vous contre ce qu’il se passe à Yulin, vivement et par tous les moyens. Mais ne le faites pas en plantant votre fourchette dans un morceau de cochon, de vache, de poulet ni de tout autre animal.

Stomy Bugsy est un rappeur, acteur, père et végan engagé qui soutient le droit de tous les animaux – quelle que soit leur espèce – à vivre sans peur ni douleur.

 


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Révélations sur le trafic illégal d’animaux sauvages à Bali

PETA Asie a récemment filmé un trafic illégal d’animaux sauvages au marché aux oiseaux Satria, à Bali, en Indonésie. Des enquêteurs ont enregistrés le propriétaire d’un magasin en train d’essayer de vendre des singes et des loris lents à des touristes, bien que ces derniers soient une espèce protégée en Indonésie et que le trafic de singes soit interdit à Bali.

Mise en garde aux touristes à Bali : la souffrance est en vente

Se procurer des animaux pour les vendre est un commerce atroce. Des bébés singes sont fréquemment arrachés à leur jungle natale après que des chasseurs ont tué leur mère.

La morsure du loris lent est extrêmement venimeuse et peut être mortelle pour l’humain. C’est pour cette raison que les industries des animaux de compagnie et du tourisme leur retirent souvent les dents (sans anesthésie) à l’aide d’une pince ou d’autres outils. Cette procédure horrible est une véritable torture et peut mener à des infections, voire à la mort.

Dans ce marché, le loris lent était confiné dans une petite cage sans aménagements et sans accès à l’eau. Ces animaux sensibles sont des primates nocturnes, si bien que l’environnement bruyant et lumineux a dû être particulièrement stressant pour eux. Il n’existait aucun registre permettant d’identifier l’animal, qui était vendu clandestinement.

De nombreux animaux exotiques vendus à des clients mal informés ou achetés sur une impulsion meurent prématurément ou sont abandonnés lorsque les acheteurs ne sont plus capables ou disposés à s’occuper d’eux.

Des forces de l’ordre défaillantes

PETA Asie demande aux forces de l’ordre indonésiennes et au ministère de l’Environnement et des Forêts d’enquêter sur ce commerce illégal et violent et d’engager les poursuites nécessaires contre les responsables.

C’est la troisième fois en trois ans que le trafic illicite d’animaux exotiques est dénoncé dans ce marché. L’an dernier déjà, cette même boutique avait été prise sur le fait en train de vendre des singes et ces derniers avaient été confisqués. Un avertissement avait alors été donné et la direction avait accepté de ne plus jamais vendre de singes. Cependant, elle continue effrontément de vendre des animaux illégalement. Le trafiquant d’animaux exotiques a même comparé ses activités avec celles de la mafia.

Les avertissements inefficaces des autorités n’ont clairement pas dissuadé les vendeurs. La loi doit être appliquée de manière concrète sans attendre.

Une menace pour la santé mondiale

Selon les estimations, 75 % des nouvelles maladies infectieuses proviennent d’animaux autres que les humains. Les marchés d’animaux ’représentent un terrain de propagation pour les virus responsables de maladies zoonotiques, comme le COVID-19, le SRAS et la variole du singe.

Les marchés où il y a un contact direct entre clients et animaux vivants constituent l’environnement idéal pour la transmission d’un hôte à l’autre. Les excréments et les fluides corporels peuvent être transportés dans des restaurants, des foyers et d’autres endroits via les chaussures et les vêtements par n’importe qui les ayant visités, simplement et à son insu. La rage, qui a un taux de mortalité de presque 100 %, et le virus de l’herpès B, fatal pour plus de 70 % des humains qui ne sont pas traités à temps, peuvent être transmis aux humains par les macaques.

Ce que vous pouvez faire

Où que vous soyez dans le monde, n’achetez jamais d’animaux dans des marchés, à des vendeurs ou dans des animaleries. Les refuges pour animaux sont remplis de chiens et de chats qui ont besoin d’un foyer aimant.

Les animaux comme le loris lent ne sont pas des animaux de compagnie adaptés. Ces individus fascinants sont nocturnes et aiment parcourir de longues distances pendant la nuit. Il est cruel de les garder enfermés dans des environnements très lumineux. Ils ont des besoins nutritionnels très complexes et souffrent souvent d’obésité lorsque leurs gardiens ne les respectent pas.

Si vous voyez des animaux vendus illégalement, contactez les services d’urgence au 112, au 17 (police secours) ou au 18 (pompiers) immédiatement avec un téléphone portable.

Aidez-nous à mettre fin aux marchés d’animaux vivants en envoyant un message à l’Organisation mondiale de la Santé dès maintenant :

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Ces animaux gays qui prouvent que l’homosexualité est naturelle

Comme les humains, certains animaux sont hétérosexuels, d’autres homosexuels et d’autres encore sont quelque part entre les deux. Les humains ne sont pas les seuls à être nés ainsi : des girafes, des manchots, des lions et des membres d’autres espèces ont également été observés en train d’avoir des relations avec des individus du même sexe.

À l’occasion du mois des fiertés, nous célébrons l’amour entre personnes de même sexe et rappelons que, comme nous, chaque animal est un individu doté d’un large éventail d’émotions, désireux d’établir des liens et de nouer des relations empreintes d’amour. Ils sont là, ils sont queer – il va falloir vous y faire.

Les macaques japonais

Pour tout vous dire, les macaques japonais ne sont pas toujours hétéros. Ces primates présentent souvent un comportement bisexuel, explorant l’activité sexuelle avec le même sexe et le sexe opposé.

Les femelles macaques japonaises recherchent parfois des partenaires sexuelles du même sexe même si un mâle macaque s’intéresse à elles – elles préfèrent simplement être avec une autre femelle.

Les manchots

Les manchots sont réputés pour leur monogamie, c’est-à-dire qu’ils s’unissent à un partenaire pour la vie. Parmi ces relations amoureuses de longue durée, on trouve d’innombrables couples de même sexe unis contre vents et marées.

En 1911, l’explorateur George Murray Levick a observé une activité homosexuelle dans une colonie de manchots sauvages au cap Adare, en Antarctique. Depuis, des milliers d’autres couples de manchots de même sexe ont été répertoriés. Parmi eux, Ronnie et Reggie, un couple gay du zoo de Londres, sont bien connus. Ces deux tourtereaux ne devraient pas être privés de leur liberté, enfermés et observés par un flot constant de visiteurs, avec tous les aspects de leur vie contrôlés par des humains.

Aidez leurs semblables en ne visitant jamais les établissements qui gardent des animaux sauvages en captivité.

Les dauphins

Des rapports montrent que les grands dauphins se livrent à des activités sexuelles non reproductives sans tenir compte du sexe biologique, et un banc de dauphins roses de l’Amazone a même été aperçu en train de se livrer à des activités homosexuelles en groupe.

Ils n’ont pas à s’excuser pour ce qu’ils sont – et aucun autre animal, y compris l’humain, ne devrait le faire !

Les éléphants

Les éléphants d’Afrique et d’Asie ont des relations et des rapports homosexuels. On a constaté que les éléphants femelles et mâles sont affectueux avec leurs partenaires du même sexe au-delà de l’activité sexuelle – ils se toilettent, s’embrassent et entrelacent leurs trompes – et que ces relations durent souvent des années.

Les girafes

Des études montrent que les relations homosexuelles chez les girafes représentent plus de 90 % de toute l’activité sexuelle observée chez ces animaux, ce qui signifie que les girafes s’adonnent beaucoup plus à l’amour entre individus de même sexe qu’à l’amour entre individus de sexe opposé.

Les girafes mâles sont particulièrement intéressées par leurs congénères. Ils sont connus pour frotter leur cou le long du corps de leur partenaire et passent de nombreuses heures à lui faire la cour et à le caresser. En d’autres termes, les girafes sont des adeptes de l’homosexualité (et des préliminaires).

Les lions

Pendant des décennies, les scientifiques ont observé les lions mâles se lécher, se caresser et se grimper dessus, se livrant ainsi à des relations sexuelles homosexuelles.

Bien qu’elles soient moins susceptibles de le faire que leurs homologues masculins, les lionnes sont également connues pour s’aimer les unes les autres. Voyez-vous l’amour briller sous les étoiles ? Elles, oui.

Les albatros

La série Frozen Planet II de Sir David Attenborough a documenté les relations homosexuelles entre albatros. On y voit un albatros mâle qui a échoué dans ses tentatives de courtiser une femelle se faire approcher par un prétendant mâle et tomber immédiatement sous le charme.

Partout dans le monde, des oiseaux mâles et femelles choisissent des partenaires de même sexe comme âme sœur. Sur l’île hawaïenne d’O’ahu, 31 % des couples d’albatros sont des couples de même sexe.

Lorsqu’ils trouvent l’âme sœur, ils restent ensemble pour la vie, ce qui peut se traduire par 50 ans de bonheur !

Donnez de l’amour aux animaux

Tout comme nous défendons les droits des animaux, nous défendons les droits des personnes LGBTQI+, ce mois-ci et tous les autres. Chez PETA, nous croyons en la compassion et l’empathie pour tous, indépendamment de l’âge, du genre, de la race, de l’orientation sexuelle ou de l’espèce.

L’être humain est une espèce animale parmi tant d’autres. Et nous devrions tous avoir la possibilité de vivre notre vie comme nous l’entendons.

Rejoignez-nous dans la lutte pour une société plus juste et engagez-vous à rejeter les préjugés et tout ce qui peut nuire à ceux avec qui nous partageons cette planète. Engagez-vous à contribuer à mettre fin au spécisme :

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« La Petite Sirène » nous montre à quel point les poissons sont intelligents

Grande nouvelle pour les fans de Disney : La Petite Sirène, avec Halle Bailey, est sorti en salle cette semaine ! Les raisons de voir ce film très attendu ne manquent pas, en particulier le fait qu’il constitue un excellent argument pour devenir végan. (Vous avez bien lu !)

Le film d’animation original de Disney, sorti en 1989, montre que les poissons, comme Polochon, le meilleur ami d’Ariel, sont des animaux intelligents qui ressentent la douleur, tout comme nous. Bien que les poissons de La Petite Sirène soient fictifs, ils sont décrits comme ayant des personnalités, des émotions et des relations tout comme les vrais poissons. Ariel ne mangerait jamais ses amis marins, et Halle, l’actrice qui l’incarne dans le film, pense la même chose des vrais poissons – elle est végane depuis plusieurs années.

Suivons l’exemple d’Ariel et de Halle et laissons les animaux marins hors de nos assiettes ! Les poissons sont des animaux intelligents qui méritent de mener une vie épanouie « sous l’océan ». Voici quelques-unes des multiples caractéristiques qui nous montrent que les poissons sont des êtres intelligents, habiles et complexes :

Ils ont une bonne mémoire

Oubliez tous les mythes que vous avez entendus sur leur capacité à se souvenir des événements. Les poissons rouges ont une mémoire qui s’étend sur des semaines, des mois, voire des années. Des milliers d’études ont montré que les poissons rouges apprenaient rapidement et se souvenaient des instructions pour obtenir de la nourriture, comme nager d’un côté de leur bassin ou pousser une raquette rouge au lieu d’une raquette bleue. Ils ont appris à s’échapper de filets et de labyrinthes et se souviennent encore de la manière de répéter ces tâches, même des mois plus tard.

Ils utilisent des outils

Vous voulez voir à quel point les poissons sont intelligents ? Regardez l’époustouflante série documentaire Planète bleue. Dans le premier épisode, « Un océan », l’équipe du documentaire filme un brosme à points orange qui écrase une palourde contre le corail pour briser sa coquille et en engloutir la chair. Cette découverte remarquable montre que les poissons font partie d’un groupe restreint d’animaux – principalement des mammifères et des oiseaux – qui utilisent des outils. Les collections de coquilles brisées trouvées près du corail dans la Grande Barrière de Corail en Australie suggèrent que l’utilisation du corail comme outil est très répandue chez les brosmes.

Ils reconnaissent les visages

Certaines espèces, comme le poisson archer, peuvent reconnaître les visages humains. Une étude réalisée en 2016 a montré que ce poisson pouvait se souvenir d’un visage humain et l’identifier avec précision, même lorsque plus de 40 nouveaux visages lui étaient présentés et que le bon visage était déformé. Trois ans plus tard, les scientifiques ont découvert que le poisson archer peut reconnaître des visages humains lorsqu’ils sont tournés de 30, 60 ou 90 degrés sur le côté. Enfin, une étude révolutionnaire réalisée en 2023 a montré que les poissons nettoyeurs reconnaissaient probablement leur image dans le miroir – une aptitude que nous pensions autrefois réservées aux humains !

Ils construisent des choses

Environ 9 000 espèces de poissons sont connues pour construire des maisons ou des nids à partir de divers matériaux. Les poissons bec-de-lièvre mâles construisent des nids en choisissant soigneusement des cailloux de taille similaire pour que les dimensions du nid soient constantes et de couleur foncée pour se démarquer de leur environnement terne. Les poissons « tout-en-gueule » construisent des maisons dont les murs sont juste assez grands pour qu’ils puissent s’y glisser et dont l’entrée est bordée de gravats rocheux pour éviter qu’elle ne s’effondre. Certains poissons construisent même des œuvres d’art. Les poissons-globes mâles créent des dessins circulaires élaborés sur le fond sablonneux de la mer pour attirer leurs partenaires. (Cela ne manque pas d’attirer notre attention également).

 

Ils communiquent

Les poissons communiquent entre eux de toutes sortes de façons. Différents sons diffusent des informations concernant la reproduction, les prédateurs et les proies. Les poissons peuvent également communiquer par l’odorat, en utilisant de l’urine ou des phéromones pour envoyer des signaux odorants. De nombreux poissons peuvent éclaircir ou assombrir leur peau ou changer de couleur pour communiquer. D’autres utilisent le mouvement, le langage corporel ou les impulsions électriques pour envoyer des messages complexes d’avertissement, de salutation, de chasse et de navigation – et certains chantent !

Ils trompent les autres

Plusieurs espèces de poissons utilisent le camouflage pour se cacher des prédateurs ou surprendre leurs proies. La seiche peut adapter sa peau aux couleurs et aux textures des surfaces environnantes et se fondre dans pratiquement n’importe quel environnement. D’autres poissons utilisent des caractéristiques corporelles uniques pour tromper les autres animaux : la baudroie agite son esca (une excroissance charnue et lumineuse) pour faire croire qu’il s’agit d’une proie et attirer les poissons. Certains poissons électriques amplifient même leurs signaux électriques pour paraître plus gros.

Ils travaillent ensemble

La coopération est une compétence sociale complexe que de nombreux êtres humains ont du mal à maîtriser, mais les poissons excellent dans le travail d’équipe. Des bancs de poissons très structurés nagent en mouvements coordonnés pour se protéger des prédateurs et améliorer leur capacité à se nourrir. Certaines espèces distinctes, comme le mérou et la murène, travaillent ensemble pour chasser leur nourriture. Les mérous envoient des signaux aux murènes pour leur faire savoir qu’ils sont prêts à chasser. Ensuite, les murènes nagent parmi les coraux tandis que les mérous nagent au-dessus d’elles pour attraper les proies qui tentent de s’échapper dans l’une ou l’autre direction.

Ils comptent

Comme si les poissons n’étaient pas assez impressionnants, il s’avère qu’ils savent compter ! Les chercheurs ont présenté à des poissons des points de couleur et les ont laissés choisir s’il y avait plus de points jaunes ou plus de points bleus. Ils ont constaté que les poissons les plus habiles à compter faisaient systématiquement des choix corrects et que les poissons les moins habiles à compter se ralliaient aux décisions des plus habiles à compter. Ces résultats sont étonnamment similaires à ceux des tests effectués avec des humains. Les humains moins doués en mathématiques suivent habituellement l’exemple des humains plus doués.

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Si l’idée de piéger, de tuer et de manger ces personnages de film tant aimés vous fait frémir, veillez à ce que les vrais poissons et autres animaux marins ne se retrouvent pas dans votre assiette. Tout comme Polochon, ils ont des relations, des objectifs et des sentiments qui leur sont propres.

Montrez votre compassion pour les poissons en devenant végan ! Commandez un « Guide du végan en herbe » gratuit pour obtenir des recettes et des conseils qui vous aideront à adopter un mode de vie plus sain et plus heureux.

Et découvrez d’ores et déjà comment remplacer simplement le poisson par des produits végétaux dans votre alimentation :

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Premier avril : laissons les poissons tranquilles et adoptons les « poivrons d’avril »

Les poissons sont des êtres sensibles, pas des accessoires de canulars. En ce 1er avril, PETA fait campagne pour la libération des « poissons d’avril ». Afin d’épargner à ces animaux aquatiques d’être inhumainement scotchés au dos des gens en guise de blague, l’association propose d’utiliser à la place des « poivrons d’avril ».

La souffrance des poissons n’est pas une blague

Les poissons sont des êtres sensibles capables de communiquer entre eux et de ressentir, tout comme nous, des émotions. Ces animaux sont des individus avec des personnalités bien distinctes et leurs propres langages, dotés d’impressionnantes capacités d’apprentissage et d’une bonne mémoire. Ils font même preuve d’affection en se frottant les uns aux autres et certains savent se servir d’outils. Comme l’a écrit la biologiste Victoria Braithwaite, « Il y a autant de preuves que les poissons ressentent la douleur et souffrent, qu’il y en a pour les oiseaux et les mammifères ». À ce jour, de telles preuves n’existent pas pour les poivrons.

Pourtant, les poissons et les crustacés sont massacrés par milliards pour notre consommation, et, parce qu’ils ne nous ressemblent pas, le supplice que subissent ces animaux pêchés ou élevés dans des conditions intensives est peu pris en considération. Ils sont tués sans pitié, transpercés par des hameçons sur d’immenses ligne de pêche, trainés hors des profondeurs marines, écrasés les uns contre les autres et asphyxiés, avant d’être découpés sur les ponts des bateaux de pêche alors qu’ils sont encore conscients et se débattent. Dans les élevages intensifs, ils vivent confinés dans des bassins insalubres ou ils souffrent de maladies et de parasites avant d’être tués.

Ce que vous pouvez faire

Bien que notre demande soit faite sur le thon de l’humour, nous appelons tous les consommateurs à faire preuve de compassion en cessant de traiter les poissons comme des marchandises et en se tournant vers une alimentation végane.

Enfin, si la souffrance des plantes vous émeut trop et que vous ne souhaitez pas utiliser de poivron d’avril, vous pouvez toujours utiliser nos poissons d’avril en papier afin de rappeler à tous que la cruauté de la pêche n’est pas une blague :

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Enquête dans des élevages de chiots indonésiens : chiens handicapés, crasse et cruauté

Ce que les enquêteurs de PETA Asie ont découvert dans cinq élevages de chiots en Indonésie devrait suffire à convaincre n’importe qui de ne plus jamais soutenir cette industrie basée sur la maltraitance et le profit qu’est le commerce des « animaux de compagnie ». Regardez les images, et notez que tout ce que vous vous apprêtez à voir est totalement légal.

Des chiens en cage qui souffrent de détresse psychologique

Les enquêteurs ont visité des élevages de chiots qui envoient des chiens dans de nombreuses régions d’Indonésie, y compris dans des animaleries de la capitale, Jakarta.

Dans les cinq établissements visités par les enquêteurs, les chiens étaient enfermés dans des cages délabrées, sales, et terriblement petites. Ils ne pouvaient généralement se tenir et se coucher qu’à même le sol de terre battue, sur du bois qui s’effrite, sur du béton ou sur du grillage douloureux qui peut couper leurs coussinets fragiles. Les parois des cages étaient généralement constituées de barreaux ou de fils de fer, et beaucoup de chiens n’avaient rien au-dessus de leur tête pour les protéger des éléments. Certaines cages grillagées étaient empilées les unes sur les autres, d’autres étaient recouvertes de bâches, réduisant l’univers des animaux à un mètre carré sombre, isolé et solitaire.

Les enquêteurs ont filmé trois chiens entassés dans une cage de la largeur d’une commode. Les animaux escaladaient les parois et jappaient en vain. Un autre chien faisait les cent pas dans sa cellule de métal et de béton, un signe de détresse psychologique. De nombreux chiens pleuraient et gémissaient.

« Les chiens dans cet établissement font constamment les cent pas, aboient et sautent en l’air et contre les murs. Il s’agit de comportements anormaux et stéréotypés causés par la frustration, l’anxiété et la privation sur les plans physiques et psychologiques. » – Dr. Ingrid Taylor, Docteure de médecine vétérinaire

Les enclos des chiens, jusqu’à leurs gamelles, étaient souvent recouverts d’excréments. Dans les établissements où les éleveurs nettoyaient les cages, ils ne prenaient pas la peine de faire sortir les chiens avant et les laissaient se tenir et se coucher dans des flaques. Selon le Dr. Ingrid Taylor, une experte vétérinaire qui a visionné les images, « Cet environnement insalubre cause non seulement de la souffrance et des risques sanitaires pour les chiens, mais également un risque en termes de santé publique, de nombreuses formes de bactéries et de parasites qui se propagent entre les chiens pouvant aussi affecter les humains. »

Des chiens sans eau ni nourriture, qui marchent avec difficulté, effrayés et maltraités

Les animaux avaient un accès nul ou limité à l’eau et à la nourriture. Certains buvaient l’eau directement du sol lorsque leurs cages étaient nettoyées. Les pattes arrière d’au moins un husky semblaient invalides, rendant chaque pas difficile.

Dans l’un des établissements, un rottweiler a reculé et s’est recroquevillé lorsqu’un éleveur a levé la main ; il s’agit là d’un indicateur probable de maltraitance préalable. L’éleveur a ensuite traîné le chien hors de sa cage et à travers la propriété en le tirant par les pattes avant.

 

Immobilisés et poussés à se reproduire

Dans un établissement, l’enquêteur a observé deux éleveurs en train d’immobiliser un carlin femelle, puis placer un male au-dessus d’elle et les maintenir ainsi jusqu’à ce qu’ils s’accouplent. Ces chiens, d’une race à respiration difficile notoire, donneront probablement naissance à de nombreuses portées de chiots sélectionnés pour avoir des visages déformés et aplatis et des voies respiratoires qui rendent jouer, courir, marcher et même respirer difficile.

N’achetez pas – adoptez dans des refuges

Peu importe le pays, acheter un chien ou un chat « de race » en ligne, chez un éleveur ou dans une animalerie ne finance pas seulement la cruauté, mais prive aussi un animal qui attend dans un refuge de sa chance de trouver un foyer. S’il vous plaît, adoptez vos animaux de compagnie, ne les achetez pas.

L’article Enquête dans des élevages de chiots indonésiens : chiens handicapés, crasse et cruauté est apparu en premier sur PETA France.

Scandaleux : les tests sur les animaux en France augmentent de 15 % avec presque 1,9 millions de procédures réalisées en 2021

Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation vient de publier ses statistiques annuelles sur le nombre de procédures scientifiques menées sur des animaux en France en 2021. Que nous disent-ils, que ne nous disent-ils pas, et que réserve le futur pour les animaux dans les laboratoires ?

Presque 1,9 millions de procédures sur les animaux

Ces chiffres qui glacent le sang symbolisent la douleur et de la souffrance des chiens, des souris, des lapins, des singes et d’autres animaux dans notre propre pays. Il est scandaleux de voir qu’avec l’assouplissement des restrictions liées à la pandémie, le nombre de procédures effectuées sur des animaux dans les laboratoires français augmente de 15 %, pour atteindre un nombre plus élevé qu’avant la pandémie : 1 893 897 procédures en 2021, contre 1 643 787 en 2020. Le gouvernement a manqué sa chance d’accélérer la transition entre les expérimentations archaïques et une science moderne plus pertinente.

Les statistiques annuelles nous en disent très peu sur la souffrance endurée par les animaux utilisés pour les tests, ou par tous ceux qui dépérissent dans des cages sans qu’on les utilise. En 2017, 2,1 millions d’animaux supplémentaires ont été utilisés comme machines à se reproduire dans la cruelle chaîne d’approvisionnement des laboratoires ou tués, soit pour utiliser leurs organes, ou parce qu’ils sont considérés comme du surplus car ils ne remplissent pas les critères pour les tests à un moment donné. Les dernières statistiques annuelles excluent ces chiffres : ils ont été pris en compte pour la dernière fois lorsque la Commission européenne l’a explicitement exigé.

Plus de céphalopodes, de moutons et de cochons

Comme chaque année, ce sont les souris, les rats et les lapins qui souffrent dans la majorité des expériences menées dans les laboratoires français. Un chiffre particulièrement choquant en 2021, par rapport à l’année précédente, est l’augmentation de 380 % des expériences menées sur les céphalopodes (de 299 à 1 134), des animaux connus pour leur grande intelligence. Le nombre d’expériences sur les moutons et les porcs a également augmenté de façon spectaculaire : respectivement de 62 % (de 2 827 à 4 587) et de 27 % (de 11 843 à 15 034).

14 % de procédures sévères

Il est particulièrement frappant de constater le nombre élevé – 266 747 – d’expériences classées au niveau de gravité maximum, ce qui signifie que les animaux sont soumis à de la douleur, de la souffrance ou de la détresse intense et prolongée. Les procédures les plus graves incluent de contaminer les animaux avec des virus mortels, de leur provoquer des tumeurs osseuses douloureuses, de leur infliger des fractures osseuses sans anesthésie ou des chocs électriques, ou encore de les forcer à courir jusqu’à l’épuisement sur des tapis de course, ou d’autres actes inadmissibles.

Une science de mauvaise qualité et de la souffrance

Les tests sur les animaux sont non seulement douloureux, invasifs et cruels, ils sont aussi scientifiquement ineptes. Ces tests erronés gaspillent des quantités d’argent, de temps et de ressources énormes, et qui auraient pu être investies dans une recherche plus pertinente pour les humains.

On estime qu’entre 50 % et 89 % des recherches précliniques ne peuvent pas être reproduites, et l’utilisation d’animaux comme modèles est souvent désignée comme secteur à problème. Les faiblesses de l’expérimentation animale ne peuvent pourtant pas être surmontées simplement en améliorant la conception de l’étude. Elles sont dûes aux différences inhérentes entre les espèces : les animaux ne peuvent pas servir d’analogues pour comprendre les détails biologiques spécifiques qui permettraient de développer des médicaments sans dangers et efficaces pour les humains.

La France doit décider d’une stratégie de sortie !

L’opinion des français est claire : dans une enquête de 2022, 90 % des sondés soutenaient une interdiction totale des tests sur les animaux dans les cas où il existe une alternative.

Les scientifiques et les spécialistes des politiques de PETA ont développé une stratégie pour abandonner les tests sur les animaux progressivement et privilégier le progrès médical et scientifique : le Research Modernisation Deal (Accord de modernisation de la recherche). Il contient une stratégie détaillée sur la manière de libérer des fonds pour des méthodes de recherches sans animaux et offre un soutien scientifique aux gouvernement et aux autorités publiques.

Sauvez des vies : demandez au gouvernement d’agir

Rejoignez les milliers de soutiens PETA en pressant le gouvernement français de finir toutes les expérimentations sur les animaux, et d’établir une stratégie pour en sortir !

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Les chiens au museau aplati devraient-ils être interdits en France ?

En 2014, les Pays-Bas ont interdit l’élevage d’une vingtaine de races de chiens à museau court afin de lutter contre la cruauté liée à la production d’animaux présentant des caractéristiques physiques non naturelles à l’origine de graves problèmes de santé. Seuls les chiens dont le museau fait au moins un tiers de la longueur de leur tête peuvent être élevés. Le pays s’apprête maintenant à étendre cette loi afin d’empêcher également la possession de ces races et d’éviter ainsi un commerce illégal de ces animaux

La France doit suivre cet exemple pour éviter que des chiens ne vivent dans la souffrance.

Élever des chiens pour des traits physiques exagérés est contraire à l’éthique

De nombreuses races de chiens brachycéphales (à face plate) comme les bouledogues et les carlins, sont très susceptibles de développer un « syndrome obstructif respiratoire des brachycéphales » au cours de leur vie. Ils peuvent à peine respirer sans s’essouffler, et encore moins courir après une balle. Ces chiens peuvent aussi souffrir de problèmes oculaires et d’épilepsie en raison d’un manque d’oxygène dans le cerveau. Ils mènent une vie misérable et doivent subir des opérations coûteuses pour élargir leurs voies respiratoires afin de rendre leur vie un peu plus supportable.

Les bouledogues anglais peuvent souffrir d’infections cutanées dans les plis de leur peau et leurs corps déformés les empêchent presque de s’accoupler ou de mettre bas sans intervention humaine. Les épagneuls Cavalier King Charles ont été sélectionnés de telle manière que pratiquement tous développent des souffles cardiaques potentiellement mortels. Ils sont aussi prédisposés à la syringomyélie, une condition à l’origine de douleurs, notamment au niveau des épaules et du cou, et de troubles neurologiques tels que la surdité et une faiblesse des membres. Cette pathologie est causée par le fait d’avoir un crâne trop petit pour le cerveau, qui vient « déborder » par l’orifice spinal, endommageant la moelle épinière et créant toute sorte de problèmes handicapants et douloureux.

Les organismes vétérinaires – comme la British Veterinary Association – recommandent vivement de ne pas élever d’animaux présentant des caractéristiques extrêmement exagérées qui nuisent à leur santé et à leur bien-être. Une étude récente menée par le Royal Veterinary College a révélé que « le carlin s’est maintenant écarté à un tel point des races canines traditionnelles qu’il ne peut plus être considéré comme un chien typique d’un point de vue sanitaire. » Le Dr. Dan O’Neill, auteur principal de l’étude, a conclu : « Il est temps maintenant que nous nous concentrions sur la santé du chien plutôt que sur les caprices du propriétaire. »

Qu’en est-il de l’élevage responsable ?

L’élevage responsable n’existe tout simplement pas, et le commerce de la reproduction des animaux de compagnie devrait être totalement interdit. La Société Centrale Canine et les clubs de race canine encouragent activement les pratiques d’élevage extrêmes et la consanguinité d’animaux étroitement apparentés, ce qui est moralement inacceptable.

Les « pédigrées » n’existent que du fait de l’intervention humaine, et en raison de la reproduction sélective et du manque de diversité génétique les animaux se retrouvent avec une foule de problèmes de santé. En outre, cette demande crée un marché pour ceux qui souhaitent simplement faire de l’argent avec ces chiens sans se soucier de leur santé et de leur bien-être. L’élevage d’animaux difformes et handicapés est cruel et doit cesser.

Pour ajouter l’insulte à l’injure, nous sommes en plein milieu d’une crise de surpopulation des animaux de compagnie, et plus de 100 000 animaux sont abandonnés chaque année en France. Sans parler des dizaines de milliers de chiens qui sont euthanasiés en fourrière ou dans des refuges parce qu’il n’y a pas assez de foyers pour eux, alors que les éleveurs continuent à produire des portées de chiots. Les chiens ne sont pas des accessoires. Ils ne se soucient pas de la race à laquelle ils appartiennent, et personne d’autre ne devrait le faire non plus.

N’achetez jamais de chiens et ayez recourt à l’adoption

Compte tenu de toutes les souffrances causées par l’élevage de chiens à face plate, pourquoi les éleveurs continuent-ils à le faire ? Parce que les gens continuent de les acheter, et parce que des événements tels que les expositions canines incitent les éleveurs à multiplier les portées dans l’espoir d’obtenir un chien primé dont ils pourront ensuite tirer profit par la reproduction et en vendant les chiots de ce chien. L’industrie de l’élevage est un gros commerce, et tant qu’il y aura de l’argent à gagner en vendant, en exposant et en élevant des chiens, les éleveurs continueront à produire davantage, même s’ils font souffrir les chiens au cours de ce processus.

Chaque fois que quelqu’un achète un chien chez un éleveur ou dans une animalerie, un chien en attente d’un foyer perd sa chance. Ne soutenez pas la cruelle industrie de l’élevage de chiens, fondée sur l’exploitation. Si vous envisagez d’accueillir un animal dans votre famille, adoptez-le dans un refuge.

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