Tous les articles par PETA France

Bernard Arnault reçoit une médaille à son effigie pour l’utilisation de peaux d’animaux sauvages par LVMH

Si la cruauté envers les animaux était une discipline olympique, LVMH (principal sponsor des JO de Paris 2024 et maison mère de Louis Vuitton, Dior et Fendi) remporterait la médaille d’or pour sa vente de peaux de crocodiles, de serpents, d’autruches et d’autres animaux sauvages violemment abattus. Voilà le message que PETA a fait parvenir à Bernard Arnault dans une lettre accompagnant un cadeau un peu particulier fait au PDG : sa propre version de la médaille Olympique, ressemblant à quelques détails près à l’originale créée par Chaumet, maison appartenant à LVMH.

Celle-ci représente Bernard Arnault lui-même, se tenant sur le cadavre ensanglanté d’un crocodile, brandissant une hache d’une main et un sac Louis Vuitton en peau de crocodile de l’autre et accompagné du texte « LVMH | CHAMPION DE LA CRUAUTÉ ENVERS LES ANIMAUX | PARIS 2024 ». Sur le versant de la médaille on peut lire « LES JEUX OLYMPIQUES : SPONSORISÉS PAR LA VIOLENCE ». Le pastiche reflète les souffrances et le massacre que soutient LVMH en continuant à faire usage de peaux « exotiques ».

Torturer des animaux n’est pas conforme aux valeurs olympiques de respect et d’excellence

Une enquête de PETA Asie sur des élevages de crocodiles au Vietnam qui fournissaient des peaux à LVMH a révélé que des milliers de reptiles étaient confinés dans des fosses en béton sales et exiguës (certaines plus étroites que la longueur de leur propre corps) pendant 15 mois avant d’être abattus.

Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont l’industrie de la mode tranche le cou des crocodiles et enfonce des tiges en métal dans leur colonne vertébrale, décapite des lézards encore conscients à la machette et étourdit électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiées.

Soyez un champion pour les animaux – passez à l’action

Le financement par LVMH de la torture et de la mort de crocodiles et d’autres animaux éloigne le groupe des valeurs olympiques d’amitié, de respect et d’excellence. Si l’entreprise veut se montrer digne de son rôle et de son prétendu « esprit d’innovation exceptionnel », elle doit urgemment abandonner les peaux d’animaux sauvages pour privilégier des matières véganes durables et éthiques, comme l’ont déjà fait d’autres maisons de haute couture comme Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood.

Joignez-vous à PETA pour presser LVMH de supprimer dès maintenant les peaux d’animaux sauvages et la fourrure de Louis Vuitton et de ses autres marques :

L’article Bernard Arnault reçoit une médaille à son effigie pour l’utilisation de peaux d’animaux sauvages par LVMH est apparu en premier sur PETA France.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont sponsorisés par la maltraitance animale

Prépare-toi, Paris. La lutte pour les animaux vient de devenir un sport olympique, et PETA a l’intention de repartir avec l’or. Le plus grand sponsor des Jeux Olympiques d’été de Paris 2024 – la maison de haute couture LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, Fendi, Dior et d’autres marques – est une entreprise qui vend des accessoires fabriqués à partir de la peau d’animaux violemment abattus.

Aux dernière nouvelles, les Jeux Olympiques sont censés représenter l’amitié, le respect et l’excellence – et non la maltraitance, la torture et l’exploitation. Les entités PETA ont dénoncé à plusieurs reprises la souffrance extrême dans la chaîne d’approvisionnement de LVMH. Une enquête de PETA Asie dans les abattoirs indonésiens qui fournissent LVMH a révélé que les employés frappaient des serpents sur la tête avec des marteaux, les gonflaient avec de l’eau et tranchaient leur peau, alors qu’ils étaient probablement encore conscients. Une autre enquête de PETA Asie dans des élevages de crocodiles au Vietnam qui fournissaient des peaux à LVMH a révélé que des milliers de reptiles étaient confinés dans des fosses en béton sales et bondés (parfois plus étroites que la longueur de leur propre corps) pendant une période pouvant aller jusqu’à 15 mois. Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont l’industrie de la mode égorge des crocodiles et leur enfonce des tiges en métal dans la colonne vertébrale, décapite des lézards encore conscients à la machette et étourdit électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiées.

Une entreprise comme LVMH ne mérite pas de sponsoriser les JO – c’est pourquoi PETA et ses soutiens du monde entier augmentent la cadence. Voilà comment nous laissons notre marque en prenant position contre la cruauté de LVMH lors des Jeux Olympiques d’été.

Des activistes internationaux s’unissent

À quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques de 2024, 16 militants de PETA France se sont rassemblés, chacun maquillé en drapeau d’une nation différente. Le groupe s’est réuni dans l’esprit des valeurs olympiques d’union, de paix, de respect et d’amitié, afin d’attirer l’attention sur l’exploitation et les mauvais traitements routiniers des animaux utilisés pour la fourrure, le cuir et les plumes – une maltraitance qui n’a sa place nulle part dans le monde. Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Unis contre la cruauté envers les animaux » et « Ni cuir, ni plumes, ni fourrure ! » dans la langue de chaque pays, les activistes ont fait une action haute en couleur sur la place de la République, au cœur de Paris.

Clothilde Tierce

La projection géante de PETA France s’invite au défilé de mode préolympique de Paris

Sur la place Vendôme de Paris, célébrités et créateurs de mode se sont réunis pour le défilé de mode de Vogue sur le thème des Jeux Olympiques. Pharrell Williams, grand amateur de fourrure et directeur créatif des collections homme de Louis Vuitton, marque appartenant à LVMH, était notamment présent. PETA France est intervenue au nom des nombreuses victimes de LVMH.

La projection arborait le message « Louis Vuitton : stop aux peaux exotiques », la Phryge satyrique de PETA et des images choc d’enquêtes montrant des humains abattant des crocodiles. Elle a également illuminé la tour Eiffel et l’hôtel Louis Vuitton sur les Champs-Élysées.

PETA épingle LVMH avec une parodie cinglante de Phryge olympique

S’inspirant de la mascotte Phryge des Jeux Olympiques de Paris (basée sur le bonnet phrygien traditionnel symbole de liberté), PETA a dévoilé son propre emblème pour attirer l’attention sur la vente de peaux d’animaux sauvages de LVMH.

Pour honorer la longue tradition d’échange et de collecte de pins lors des JO, les entités PETA ont distribué nos pins parodiques aux journalistes et aux commentateurs avant les Jeux.

Une « Phryge olympique » « ensanglantée » a provoqué une controverse lors du relais de la Flamme Olympique

Tandis que les spectateurs affluaient vers Marseille pour assister à l’arrivée de la Flamme Olympique, une « Phryge olympique » a perturbé la cérémonie avec un message « les JO : sponsorisés par la cruauté animale ». La mascotte parodique brandissait un « cadavre de crocodile » d’une main et un sac « ensanglanté » arborant un message « Louis Vuitton : stop aux peaux exotiques » de l’autre.

Cédric Deligne

La mascotte de PETA France a suit la flamme olympique sur son chemin vers Paris et a fait une apparition dans deux autres villes françaises, Bordeaux et Strasbourg.

Des athlètes olympiques s’engagent pour la compassion

Contrairement à LVMH, certains des meilleurs athlètes brillent en sport et pour les animaux. Promouvant la bienveillance envers les animaux, ces sportifs olympiques montrent à tous que force et compassion vont de pair.

« Chaque manteau, col et pièce de fourrure est le reflet de la vie misérable et de la mort douloureuse et terrifiante d’animaux qui ont souffert au-delà de toute mesure dans les élevages de fourrure.. Mes amis de PETA et moi-même encourageons tout un chacun à s’emmitoufler dans de la fausse fourrure […] plutôt que dans la peau volée à des animaux assassinés. » – Wu Dajing, Chine

« Les animaux sont des êtres vivants, c’est aussi simple que cela. Et la vie, quelle qu’elle soit, devrait être traitée avec bien plus de compassion que celle que nous lui accordons. » – Andy Murray, Royaume-Uni

« L’abattage d’animaux, leur élevage et le reste, cela a bien sûr aussi un impact considérable sur le changement climatique, et l’on n’en parle pas autant. C’est plus qu’une histoire de performance pour moi, c’est un mode de vie, c’est quelque chose dont je suis fier. » – Novak Djokovic, Serbie

« Les animaux dans les rues ont des vies vraiment difficiles, c’est à nous de prendre position si nous sommes témoins de leur maltraitance. Mes amis de PETA Inde et moi-même encourageons tout le monde à traiter les animaux avec bienveillance et respect, comme nous voudrions être traités au quotidien. » – Dutee Chand, Inde

« Nous devons accorder davantage de valeur à la vie animale car nous faisons nous aussi partie de la vie sur cette planète. […] Ce n’est pas un secret, mais une réalité qui nous frappe avec intensité ! PRENONS SOIN DE NOTRE PLANÈTE. » – Yulimar Rojas, Venezuela

« J’ai constaté qu’une personne n’a pas besoin de protéines provenant de la viande pour avoir du succès en tant qu’athlète. En réalité, ma meilleure année en termes d’athlétisme était l’année qui a suivi mon passage à une alimentation végane. » – Carl Lewis, États-Unis

Soyez bon joueur : passez à l’action contre LVMH

Les animaux tiennent à leur propre vie et ne veulent pas être abattus pour des accessoires. Demandez à LVMH d’arrêter d’utiliser des peaux chez Louis Vuitton et dans toutes ses autres marques.

L’article Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont sponsorisés par la maltraitance animale est apparu en premier sur PETA France.

Enquête de PETA sur les intérieurs végans de voiture en Europe

De plus en plus de personnes font désormais le choix de manger et de s’habiller végan. Mais qu’en est-il des intérieurs de voiture ? Peuvent-ils être exempts de matières d’origine animale ? Nous recevons de plus en plus de questions quant aux habitacles de voiture répondant à ce critère. Pour vous faciliter la tâche dans votre recherche d’une voiture adaptée à votre mode de vie végan, nous avons donc interrogé les principales marques automobiles à propos des éditions et modèles végans aujourd’hui disponibles.

Tesla

Que signifie « intérieur végan » ?

Dans les voitures avec un intérieur végan, aucune matière d’origine animale (comme le cuir ou la laine) n’est utilisée pour les surfaces internes de l’habitacle. Cela comprend les sièges, le revêtement, le volant et le levier de vitesse.

Veuillez noter que les options concernant l’intérieur des voitures peuvent varier d’un pays à l’autre, la disponibilité des intérieurs végans n’est donc pas toujours garantie. Seules les dernières versions des modèles de voiture sont répertoriées. Veuillez contacter votre concessionnaire le plus proche pour toute autre information.

Voici les résultats de l’enquête sur les intérieurs végans de voiture menée par PETA :

Intérieur végan disponible

  • ABARTH

    Habitacle végan en version standard

    • 500e
    • 600e (40% mix)
  • BMW

    Habitacle végan en version standard

    • Séries 5
  • BYD

    Habitacle végan en version standard

    • Seal
    • Seal U
    • Dolphin
  • CITROËN

    Habitacle végan en version standard

    • Ami
    • Nouvelle C3/ë-C3 (2024)
    • C3 Origin
    • C3 PLUS
    • C3 YOU!
    • SpaceTourer PLUS/Business
    • ë-SpaceTourer électrique Business Edition/ë-SpaceTourer Business
    • ë-SpaceTourer YOU!
    • Berlingo/ë-Berlingo YOU!/PLUS
    • Berlingo Van/ë-Berlingo Van
    • Jumpy/ë-Jumpy
    • Jumper/ë-Jumper
  • DACIA

    Habitacle végan en version standard

    • Spring
    • Logan
    • Sandero
    • Sandero SUV
    • Jogger
    • Duster
    • Lodgy
  • FIAT

    Habitacle végan en version standard

    • 500e
    • 600
    • Panda Classic
    • Topolino
    • Panda
  • FISKER

    Habitacle végan en version standard

    • Tous les modèles
  • JAGUAR LAND ROVER

    Habitacle végan en version standard

    • Land Rover Defender (textile Resolve)
    • Land Rover Discovery (textile Ebony)
    • Range Rover Evoque (Eucalyptus/PU)

    Habitacle végan en option

    • Jaguar I-PACE (revêtement Luxtec S)
    • Land Rover Discovery Sport (Luxtec et suédine Miko )
  • JEEP

    Habitacle végan en version standard

    • Avenger
    • Compass
    • Wrangler
    • Gladiator
    • Grand Cherokee

    Habitacle végan en option

    • Avenger (Sellerie mixte tissu/TEP noir/jaune)
  • KIA

    Habitacle végan en version standard

    • EV6
    • Niro EV
    • EV9
    • EV3
  • LANCIA

    Habitacle végan en version standard

    • Ypsilon
  • MERCEDES-BENZ

    Habitacle végan en version standard

    • Classe A
    • Classe B
    • Classe C (nouveau modèle 2025)
    • CLE (nouveau modèle 2025)
    • GLC (nouveau modèle 2025)
    • Classe E (nouveau modèle 2025)
    • GLE (nouveau modèle 2025)
    • GLS (nouveau modèle 2025)
    • EQB
    • EQE

    Habitacle végan en option

    • Classe G
    • Modèles AMG
    • Maybach
    • Classe S
  • MINI

    Habitacle végan en version standard

    • Cooper SE
    • Countryman
    • Aceman
  • PEUGEOT

    Habitacle végan en version standard

    • Rifter
    • e-Rifter Active Pack
    • Expert Combi
    • e-Expert Combi
    • Expert/e-Expert (Pro, Premium, Urban, Grip et Asphalt)
    • Boxer/e-Boxer
    • Boxer/e-Boxer Combi
    • Partner/e-Partner
  • RENAULT

    Habitacle végan en version standard

    • Twingo
    • Clio
    • Captur
    • Arkana
    • Austral (modèles automatique et hybride)
    • Scenic E-TECH (électrique)
    • Mégane Berline/Estate
    • Mégane E-TECH (électrique)
    • Mégane Sedan
  • SMART

    Habitacle végan en version standard

    • #1 Pro
    • #1 Pro+
    • #2 Pro
    • #2 Pro+
  • POLESTAR

    Habitacle végan en version standard

    • 2
    • 3
    • 4
  • OPEL

    OPEL

    Habitacle végan en version standard

    • Rocks Electric
    • Corsa
    • Mokka
    • Astra Electric/Astra Sports Tourer Electric
    • Astra/Astra Sports Tourer (moteur à combustion interne)/Astra Sports Tourer (hybride rechargeable)
    • Grandland
    • Zafira (hors véhicule pour conduite à gauche)
    • Combo (automobile)
    • Combo (véhicule utilitaire léger)
    • Vivaro (hors véhicule pour conduite à gauche)
    • Movano
  • VOLVO

    Habitacle végan en version standard

    • EX30 (charactéristiques techniques et disponibilité variable selon le marché)
    • EX40 (charactéristiques techniques et disponibilité variable selon le marché)
    • EC40 (charactéristiques techniques et disponibilité variable selon le marché)
    • S60
    • V60
    • V60 Cross Country

     

Intérieur végan indisponible

ALFA ROMEO

AUDI

BENTLEY

BUGATTI

CUPRA

DODGE

DS AUTOMOBILES

BMW

FERRARI

LAMBORGHINI

MASERATI

MAZDA

PORSCHE

ROLLS-ROYCE

SEAT

ŠKODA

Aucune information fournie

ACURA

AEOLUS

AITO

ASTON MARTIN

AVATR

BAOJUN

BESTUNE

BUICK

CADILLAC

CHANGAN

CHEVROLET

DAIHATSU

DEEPAL

DENZA

DONGFENG

DONGFENG NAMMI

ELARIS

FANGCHENGBAO

FORD

FORTHING

GEELY

GENESIS

GEOMETRY

GMC

HAVAL

HONDA

HONGQI

HYUNDAI

IM

INFINITI

ISUZU

KAICENE

KANDI

LEXUS

LINCOLN

LYNK & CO

LOTUS

M-HERO

MAHINDRA

MARUTI

MASERATI

MAXUS

MG

MITSUBISHI

NIO

NISSAN

ORA

OSHAN

PERODUA

PROTON

RADAR

RISING

ROEWE

SERES

SKYWELL

SUBARU

SUZUKI

TANK

TATA

TESLA

TOYOTA

VINFAST

VISION

VOYAH

WEY

WULING

YANGWANG

XPENG

ZEEKR

****

Pourquoi le cuir et la laine posent-ils problème ?

Selon les estimations, 35 millions de vaches sont utilisées chaque année pour créer des intérieurs pour l’industrie automobile, en faisant l’un des plus grands cofinanceurs de l’élevage et de l’abattage de vaches.

Les veaux sont marqués au visage. Les vaches et les taureaux sont électrocutés et frappés avant d’être finalement abattus afin de transformer leurs peaux en intérieurs en cuir utilisés par les plus grands constructeurs automobiles du monde.

Il faut en moyenne trois peaux de vache pour couvrir l’intérieur d’une voiture standard.  Ce chiffre peut s’élever à 15 pour certains véhicules.

Les moutons sont désormais élevés pour produire beaucoup plus de laine que ce qui est naturel. Dans le monde entier, des reportages ont montré la manière dont ces doux animaux sont violemment frappés, mutilés et même tués au cours d’une tonte brutale. Leur toison sera par la suite transformée en tissus utilisés pour les sièges et le revêtement. Une fois que les animaux ne sont plus utiles à l’industrie, ils sont envoyés à l’abattoir.

La production de matière d’origine animale est aussi nocive pour la Terre qu’elle est cruelle pour les animaux. Les tissus végans (même synthétiques) ont une empreinte écologique beaucoup plus faible et sont pour la plupart durables, innovants et résistants.

Ce que vous pouvez faire

Contacter les entreprises ! C’est une bonne chose de voir tant de grands noms de l’industrie automobile passer à la seconde vitesse dans l’utilisation de tissus végans écologiques pour lesquels aucun animal n’a été tué (comme le cuir de pomme et de raisin) dans leurs véhicules. Certains constructeurs restent toutefois à l’arrêt.

N’oubliez pas : votre avis compte. Si un constructeur automobile ne propose actuellement pas d’intérieurs végans, contactez-le et incitez-le à en introduire.

Signez notre appel à l’action afin d’envoyer un message dès maintenant :

L’article Enquête de PETA sur les intérieurs végans de voiture en Europe est apparu en premier sur PETA France.

Nouveau décès au Marineland d’Antibes : l’orque Inouk est morte

Le 28 mars 2024 au matin, Inouk est décédé. Il était l’une des trois orques encore emprisonnées à Marineland à Antibes. Sa mort survient quelques mois après celle d’une autre orque, Moana, qui a péri dans les bassins exigus du parc. Dans leur habitat naturel, les orques mâles peuvent vivre jusqu’à 60 ans, mais Inouk est mort a seulement 25 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

One Voice

La vie et la mort d’Inouk

Inouk est né à Marineland en 1999 et y est resté avec sa sœur Wikie et ses deux fils Moana et Keijo. Il a passé toute sa vie en captivité, n’ayant jamais eu l’occasion de nager dans l’océan ou d’échapper à la frustration de ces bassins désolés.

Sa sœur Wikie, qui est toujours enfermée à Marineland, a été la première orque à être contrainte de donner naissance par insémination artificielle. Son bébé, Moana, est mort alors qu’il n’avait que 12 ans.

Les orques n’ont rien à faire en captivité

Dans leur habitat naturel, les orques partagent des liens familiaux complexes et nagent plus de 160 km par jour, mais dans les parcs marins comme Marineland, elles nagent en rond dans des piscines en béton exiguës et sont forcées d’exécuter des numéros dépourvus de sens. Les orques comme Inouk et Moana paient le prix fort pour remplir les poches des propriétaires des parcs. Elles subissent un environnement pénible et une vie privée de stimulation mentale et meurent souvent prématurément de maladies liées au stress.

PETA fait campagne depuis des années pour mettre fin à la captivité des animaux marins à des fins de divertissement. L’association a contacté Marineland à plusieurs reprises pour demander le transfert de ces animaux dans des sanctuaires appropriés, a organisé des manifestations à Antibes et a lancé des campagnes avec des célébrités pour tenter d’obtenir la libération des orques. PETA États-Unis a même acheté des actions de la société mère de Marineland, Parques Reunidos, afin d’influencer l’entreprise.

Le confinement de ces individus intelligents est inacceptable. Bien que Marineland ne puisse pas effacer le mal qu’il a fait à Inouk et Moana, il est encore possible d’arrêter d’exploiter les orques qui y sont encore en les transférant dans un sanctuaire côtier pour leur permettre de faire l’expérience d’un semblant de vie naturelle.

Les orques ont besoin de votre aide

N’achetez jamais de billets pour les parcs marins et dites à votre entourage de rester à l’écart de ces prisons aquatiques.

Aidez-nous également à faire libérer Wikie et Keijo avant qu’ils ne subissent le même sort :

L’article Nouveau décès au Marineland d’Antibes : l’orque Inouk est morte est apparu en premier sur PETA France.

Elise Goldfarb invite un matador ayant récemment fait son coming out à se détourner de la tauromachie

Elise Goldfarb invite un matador ayant récemment fait son coming out à se détourner de la tauromachie

 

À la suite du récent coming out de Mario Alcalde, le premier matador ouvertement LGBTQ+ d’Espagne, Elise Goldfarb, militante féministe, queer et pour la cause animale, a aujourd’hui envoyé une lettre au torero. Elle y souligne que « torturer des animaux à mort est non seulement injustifiable moralement, cela va également à l’encontre des valeurs altruistes défendues par notre communauté » et lui demande de prendre position contre la cruauté inhérente à l’industrie taurine.

« La corrida n’est autre que la mise à mort rituelle d’animaux innocents, qui n’ont d’autre choix que d’entrer dans l’arène et n’ont aucune chance d’en sortir vivants. Il s’agit du meurtre d’êtres vivants et sensibles pour le divertissement et le plaisir. » – Elise Goldfarb.

« La corrida n’est autre que la mise à mort rituelle d’animaux innocents, qui n’ont d’autre choix que d’entrer dans l’arène et n’ont aucune chance d’en sortir vivants. Il s’agit du meurtre d’êtres vivants et sensibles pour le divertissement et le plaisir. » – Elise Goldfarb.

Chaque année, des milliers de taureaux sont torturés et abattus dans les arènes du monde entier. Ils sont transpercés et poignardés à plusieurs reprises jusqu’à ce que, souffrant de blessures douloureuses et épuisés par la perte de sang, ils soient tués par une épée dans le cœur ou un couteau dans la colonne vertébrale.

Il arrive même que les matadors coupent les oreilles ou la queue des taureaux pour les garder comme trophées, parfois alors que l’animal est encore conscient.

Ce que vous pouvez faire

Refusez d’assister à des corridas ou de participer à des événements qui encouragent la cruauté envers les animaux.

Faites pression pour un changement législatif en signant des pétitions et en soutenant des initiatives qui remettent en cause la légalité de la tauromachie. En Espagne, les défenseurs des animaux recueillent des signatures pour l’initiative populaire #NoEsMiCultura. Si elle aboutit, cette initiative annulera la loi 18/2013, qui réglemente et protège la tauromachie en Espagne en tant que patrimoine culturel. En France, PETA demande au gouvernement d’interdire la présence d’enfants aux corridas.

Veuillez également envoyer un message aux maires des quelques dizaines de communes du sud de la France où les taureaux sont toujours torturés dans des arènes pour exiger l’arrêt de ces bains de sang :

L’article Elise Goldfarb invite un matador ayant récemment fait son coming out à se détourner de la tauromachie est apparu en premier sur PETA France.

Recrutement : chargé(e) de communication numérique

Votre style est engageant et inspiré ? Vous avez un esprit créatif et innovant, une bonne connaissance des technologies numériques et une forte capacité à convaincre ?  Vous avez une expérience solide lorsqu’il s’agit de gérer un compte sur les réseaux sociaux et de développer une communauté ? Vous êtes passionné par les droits des animaux ? PETA n’attend que vous !

Objectif :

Inspirer des millions de personnes à passer à l’action pour aider les animaux grâce à des articles de blog et des posts sur les réseaux sociaux motivants.

Type de contrat :

Auto-entrepreneur

Lieu de travail :

En télétravail, basé de préférence à Paris

Principales responsabilités et missions :

  • Coordonner les réseaux sociaux de PETA France et développer notre communauté francophone
  • Concevoir du contenu, proposer des manières créatives d’impliquer la communauté de PETA sur les réseaux sociaux et modérer les conversations en ligne sur les droits des animaux
  • Organiser, écrire et mettre en page les nouveaux articles de blog sur le site de PETA, avec un accent particulier sur l’alimentation végétale, la mode végane et l’actualité en matière de droits des animaux
  • Aider à organiser et assister à des événements à Paris tels que des manifestations et des séances photos avec des célébrités
  • Suivre et analyser le trafic sur le site web ainsi que le succès des campagnes publicitaires et sur les réseaux sociaux et adapter les stratégies en conséquence
  • Faire des recherches sur les sujets relatifs aux campagnes de PETA pour des articles et des publications sur les réseaux sociaux
  • S’acquitter de toute autre mission confiée par votre responsable

Qualifications et compétences :

  • Français de langue maternelle ou niveau presque équivalent et anglais courant
  • Excellentes qualités rédactionnelles en français et compréhension de ce qui touche les internautes
  • Au moins deux ans d’expérience professionnelle en gestion de réseaux sociaux sur des plateformes telles qu’Instagram, X (anciennement Twitter), Facebook et TikTok, ainsi qu’une compréhension des avantages uniques et des défis présentés par chaque plateforme
  • Capacité démontrée à produire du contenu créatif, intéressant et convaincant
  • Connaissances des problématiques liées aux droits des animaux et enthousiasme et engagement envers les objectifs de PETA
  • Très bonne connaissance des réseaux sociaux, des tendances créatives et des références culturelles importantes
  • Sens aigu du design et maîtrise des logiciels d’édition de photo et de vidéo
  • Forte conscience professionnelle accompagnée d’une grande efficacité et d’un souci du détail exceptionnel
  • Attitude proactive et capacité à penser de manière créative et à trouver de nouvelles idées pour promouvoir les valeurs fondamentales de PETA

Déposez votre candidature ici.

L’article Recrutement : chargé(e) de communication numérique est apparu en premier sur PETA France.

Événement virtuel PETA : discussion sur le Fonds international pour la compassion

Rejoignez-nous pour un aperçu éblouissant de la manière dont les équipes au Mexique, en Roumanie, en Ukraine et dans d’autres pays sauvent les animaux grâce au Fonds international pour la compassion de PETA. Inscrivez-vous dès aujourd’hui à cet événement en ligne qui vous fera ouvrir les yeux !

Voyagez en Ukraine, où la guerre fait rage depuis plus de deux ans, et accompagnez les secours alors qu’ils sauvent des individus adorables comme Hamlet – un chien courageux qui a enduré une douleur intense lorsque des éclats d’obus volants ont heurté ses pattes et que des missiles ont détruit le seul foyer qu’il ait jamais connu.

Quand : jeudi 21 mars

Heure : 19 h

Où : streaming en ligne

Si vous ne souhaitez pas manquer un seul ronronnement, inscrivez-vous dès aujourd’hui.

L’article Événement virtuel PETA : discussion sur le Fonds international pour la compassion est apparu en premier sur PETA France.

À VOIR : le contenu de cette piñata en forme de vache la fait paniquer

Attention à ne pas frapper cette piñata en forme de vache…

PETA Royaume-Uni a écrit à Victoria Beckham pour la féliciter de la politique sur la fourrure et les peaux exotiques de sa marque ainsi que pour partager avec elle une nouvelle vidéo choc demandant au public d’ouvrir les yeux sur le cruel commerce du cuir. Le groupe espère que ce geste, qui fait suite au défilé de la créatrice à la semaine de la mode de Paris et à sa perturbation par PETA, lui donnera envie d’étendre sa compassion envers les autres mères en arrêtant d’utiliser des peaux animales provenant de la séparation de mères désespérées et de leurs petits.

Pourquoi la marque de mode de Victoria Beckham doit-elle abandonner le cuir ?

« Des révélations des entités PETA ont montré que le cuir animal est toujours le produit d’une violence extrême, et ce peu importe d’où il vient. Une grande partie de la peau utilisée pour la confection de vêtements et d’accessoires soi-disant “de luxe” provient de veaux arrachés à leur mère quelques heures à peine après leur naissance. Comme vous le savez, l’instinct qui pousse une mère à protéger ses petits est immense. Tout comme nous, les vaches partagent un lien fort et aimant avec leurs petits, et aucun sac, aucune veste ne peut justifier le traumatisme de la séparation qu’elles endurent ou l’horreur dans les abattoirs. » — Yvonne Taylor, vice-président des projets d’entreprise de PETA

 

Chaque année, plus d’un milliard d’animaux exploités pour le cuir dans le monde subissent une maltraitance atroce. En Inde, on brise régulièrement la queue des vaches et on leur frotte des produits irritants comme le tabac ou le piment dans les yeux pour les forcer à marcher jusqu’à 100 kilomètres pour rejoindre l’abattoir.

Les vaches sont jetées sur le sol ensanglanté, les pattes attachées, dans ces horribles structures partout dans le monde. Leurs pattes sont parfois mêmes coupées lorsqu’elles sont encore conscientes, et certaines agonisent lorsqu’elles sont écorchées vives, tandis que d’autres reçoivent une balle dans la tête avant d’être égorgées.

Les vaches sont fécondées, encore et encore, et leurs petits terrifiés leur sont arrachés peu après la naissance. Tout produit en « cuir de veau » provient de la séparation violente et du massacre de ces petits.

En plus d’être extrêmement cruel, le cuir est terrible pour la planète. L’industrie mondiale du cuir produit près des millions de mètres cubes d’effluent, des déchets liquides souvent rejetés dans les rivières et les mers. Des études industrielles montrent que le cuir de vache est la matière de l’industrie de la mode la plus dévastatrice pour l’environnement, et plus de 90 % des dommages se produisent avant même que la peau n’arrive à la tannerie, où jusqu’à 170 produits chimiques uniques sont utilisés.

Comment la mode de Victoria Beckham peut-elle être compatissante ?

Dans sa lettre, PETA Royaume-Uni a envoyé des échantillons de cuirs végétaux innovateurs (dont du cuir à base d’olive, de raisin et de cactus ainsi que du Mirum, du cuir végan sans plastique) et demandé à l’icône de mode d’utiliser ces matières respectueuses de l’environnement et des animaux pour ses futures collections.

Le glamour et l’excitation des défilés sont éblouissants, mais une réalité déchirante se cache en coulisse : l’exploitation des animaux au nom de la mode. Récemment, le défilé très attendu de Victoria Beckham a été le théâtre d’une protestation poignante de la part de militantes de PETA mettant en lumière la cruauté de l’industrie de la mode.

Il s’agit du cinquième défilé de mode perturbé par les entités PETA cette saison. Des militantes ont pris d’assaut les podiums de Burberry à Londres, de Coach à New York, de Fendi à Milan, et de Hermès à Paris. La saison dernière, les entités PETA ont perturbé des défilés de la Fashion Week dans ces mêmes villes pour demander que les peaux animales ne soient plus utilisées.

Ces action n’ont pas été prises à la légère. PETA n’a de cesse d’interpeller des créateurs de mode, dont Victoria Beckam, pour ouvrir le dialogue et leur demander d’opter pour des méthodes cruelty-free. Lorsque les plaidoyers tombent dans l’oreille d’un sourd et que les alternatives éthiques sont ignorées, perturber les défilés est le dernier recours.

Le plus important n’est pas la perturbation du défilé. C’est l’appel au changement. Les alternatives éthiques comme le cuir végan proposent des options sans cruauté qui ne compromettent pas le style. Les créateurs et créatrices doivent faire preuve de compassion, opter pour la durabilité et mettre fin à l’exploitation des animaux au nom de la mode.

Comment nous aider ?

Engagez-vous à ne jamais acheter ou porter de cuir. Choisissez plutôt la compassion et les options végétales.

L’article À VOIR : le contenu de cette piñata en forme de vache la fait paniquer est apparu en premier sur PETA France.

Une campagne avec Vladimir Poutine et Kim Jong Un dénonce la production de cuir

Alors que le monde entier s’inquiète de la rhétorique belliqueuse de Vladimir Poutine et de Kim Jong Un, PETA États-Unis et Royaume-Uni ont placardé un message important à Washington et à Londres. L’association appelle ainsi à se distinguer de ces autocrates en s’abstenant d’acheter des articles en cuir, un matériau qui tue les animaux et la planète.


Les visuels ont été créés par l’agence de publicité Archer Troy.

Une industrie violente qui brasse des milliards

L’industrie du cuir est connexe à celle de la viande et génère des milliards d’euros, la peau de certains animaux valant plus que leur chair. Les profits qu’elle engendre entraînent l’abattage de centaines de millions d’individus chaque année, ce qui perpétue une cruauté terriblement violente à l’égard de ces derniers, ainsi que la destruction des terres et la pollution de l’eau et de l’air.

Les animaux élevés dans des exploitations sales et surpeuplées sont souvent confinés dans des cages et privés de tout ce qui est naturel et important pour eux, comme l’éducation de leurs petits. Nombre d’entre eux sont soumis à d’horribles mutilations : leurs dents, leur queue et leurs testicules sont parfois coupés sans le moindre antidouleur. Les vaches sont fécondées à maintes reprises par insémination artificielle et leurs veaux terrifiés leur sont arrachés peu après la naissance. Dans les abattoirs, de nombreuses vaches sont encore conscientes et capables de ressentir la douleur lorsqu’on leur tranche la gorge. Les marques de luxe vendent souvent des produits étiquetés « cuir de veau », ce qui signifie qu’il arrive également que les bébés terrifiés arrachés à leur mère soient tués de cette manière.

Le cuir tue la planète

L’élevage (qui comprend la production du cuir) est responsable de près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. La Banque mondiale signale que l’élevage de bétail a causé plus de 80 % de la déforestation de la forêt amazonienne depuis 1970. Elle révèle également qu’en raison des incendies (dont beaucoup sont délibérément provoqués pour défricher des terres afin d’élever des vaches et de cultiver des plantes pour les nourrir) ainsi que des températures plus chaudes et des sécheresses, certaines parties de l’Amazonie émettent aujourd’hui plus de dioxyde de carbone qu’elles ne peuvent en absorber.

En outre, la transformation de la peau en cuir nécessite une grande quantité d’énergie et des produits chimiques dangereux, notamment du formaldéhyde, des dérivés de goudron de houille et des huiles, teintures et finitions à base de cyanure. Ces substances dangereuses utilisées au cours du processus de tannage sont souvent rejetées dans les rivières ou les champs alentours, entraînant une pollution des eaux et des sols qui affecte la santé des populations locales. Des enquêtes dans la filière du cuir au Bangladesh et en Inde ont révélé que des travailleurs – dont certains n’avaient que 10 ans – se tenaient pieds nus dans des effluents de chrome et manipulaient des acides et des décolorants cancérigènes sans équipements de sécurité adéquats.

© Karremann/PETA

Soyez acteurs de la paix

Chacun d’entre nous peut choisir la non-violence en se détournant de l’industrie nocive du cuir, qui alimente la crise environnementale et entraîne la mort de millions d’animaux.

Habillons-nous de manière à promouvoir la paix pour chaque être vivant et sensible en choisissant des matériaux végans qui protègent également la planète, tels que des « cuirs » végétaux durables fabriqués à partir de pommes, de liège, de maïs, de raisins, de champignons, de papier, d’ananas, de soja ou de thé.

Allez plus loin en agissant pour que la marque Levi’s remplace immédiatement le cuir qu’elle utilise par des matières véganes :

L’article Une campagne avec Vladimir Poutine et Kim Jong Un dénonce la production de cuir est apparu en premier sur PETA France.

30 ans de PETA Allemagne : des droits fondamentaux pour les animaux !

PETA Allemagne fête cette semaine les 30 ans de l’association.

30 ans de travail en faveur des droits des animaux ont montré que, dans les conditions juridiques actuelles, il ne suffit pas d’amorcer des changements de comportement pour mettre fin à l’exploitation des animaux par les êtres humains. En Allemagne, de plus en plus de personnes suivent un mode de vie végan, les entreprises augmentent leur offre sans produits animaux et des standards sont établis pour la détention d’animaux d’élevage qui sont destinées, au moins superficiellement, à rendre les conditions des animaux vivant en captivité « plus supportables ». Néanmoins, rien qu’en Allemagne, deux millions d’animaux sont tués chaque jour pour la consommation humaine. Tant que prévaudra la croyance spéciste selon laquelle les animaux et leur désir de vie, de liberté et d’intégrité sont moins importants simplement parce que ce sont des animaux, rien de fondamental ne changera.

C’est pourquoi un changement de paradigme social est nécessaire. Les animaux doivent avoir leurs propres droits pour que leur oppression, leur exploitation et leur mise à mort prennent fin une fois pour toutes. PETA Allemagne demande qu’ils soient reconnus comme des personnes, c’est-à-dire comme porteurs d’intérêts dignes de protection, et qu’on leur accorde des droits fondamentaux.

PETA Allemagne

La revendication de PETA Allemagne pour son 30e anniversaire

Les animaux ont des sentiments et des besoins, tout comme les humains. Il n’est pas moralement justifiable de les exploiter ou même de les tuer simplement parce que ce sont des animaux. À l’occasion de son 30e anniversaire, PETA Allemagne demande donc à ce que les animaux soient reconnus comme des personnes devant la loi, c’est-à-dire comme porteurs d’intérêts dignes de protection, et qu’ils bénéficient de droits fondamentaux. Ces droits fondamentaux devraient inclure, en particulier, le droit à la vie, à la liberté, à l’intégrité physique et au libre développement de sa personnalité.

Reconnaître les animaux comme des « personnes », qu’est-ce que cela signifie ?

« Personne » est une catégorie juridique. Tous les êtres humains sont des personnes. Seuls les personnes peuvent avoir des droits, en particulier des droits fondamentaux. L’antithèse juridique de la personne est la « chose ». Tout ce qui n’est pas une personne est légalement traité comme une chose. Pour cette raison, les animaux sont actuellement traités légalement comme des objets. L’humain, qui se considère comme la mesure de toute chose, s’octroie le droit d’utiliser les animaux de la même manière qu’il utilise les choses matérielles inanimées à ses propres fins : selon cette logique, une voiture est faite pour être conduite, un cochon pour être mangé, un cheval pour être monté, une souris pour que l’on expérimente sur elle. La dualité sous-jacente entre les humains en tant que personnes jouissant de libertés fondamentales et les animaux en tant qu’objets qui en seraient dépourvus et sur lesquels les gens peuvent exercer ces droits, est arbitraire. PETA Allemagne demande que les animaux soient libérés de cette dichotomie d’asservissement.

Du besoin au droit fondamental

Les animaux sont des êtres vivants qui éprouvent des émotions telles que la joie, la peur et l’ennui. Ils veulent vivre et ne pas être blessés. Ils souffrent de la faim, de la soif, de l’emprisonnement et de l’isolement tout comme nous. Ce sont ces besoins qui font qu’un être a besoin de protection. Dans un système juridique libéral, une véritable protection ne peut être obtenue que par des droits appropriés. La protection juridique n’est conférée que par le statut de personne et la reconnaissance des droits fondamentaux. C’est une leçon que l’humanité a apprise au fil des siècles. Il est maintenant temps de reconnaître les animaux pour ce qu’ils sont : des créatures avec lesquelles nous partageons la planète et dont les besoins nécessitent le concept de protection éprouvé du statut juridique de la personne et des droits fondamentaux.

Quels droits spécifiques devraient être accordés aux animaux ?

Tout comme les humains, les animaux doivent se voir accorder des droits fondamentaux qui protègent leurs besoins et intérêts. Ceux-ci différent entre un renard et une vache. Certaines espèces vivent par exemple en communautés ou en groupes familiaux, tandis que d’autres sont solitaires. Ce qu’elles ont toutes en commun, c’est la volonté de vivre, le besoin d’intégrité physique et de liberté. L’article 3 de la Charte internationale des droits de l’Homme des Nations unies évoque le droit de tout être humain à la vie, à la liberté et à la sécurité. Ce sont pourtant là les besoins fondamentaux de tous les êtres vivants. Il est également important que les animaux soient reconnus et considérés non seulement en tant que membres d’une espèce, mais aussi en tant qu’individus. Ils ont leur personnalité, leur tempérament et des besoins individuels. Par conséquent, le libre développement de leur personnalité doit également être protégé par les droits fondamentaux, tels qu’ils sont garantis par la loi pour les êtres humains. Face à ce constat, PETA Allemagne demande que les animaux se voient reconnaître ces quatre droits fondamentaux et un statut de personne juridique.

Pourquoi les animaux ont-ils besoin de leurs propres droits ? Après tout, il existe une loi sur le bien-être animal qui les protège ; si elle ne suffit pas, on pourrait demander qu’elle soit renforcée.

Dans les sociétés et les systèmes économiques dominés par l’être humain, ce dernier a de forts intérêts à exploiter en masse tout ce qu’il peut obtenir des animaux, généralement par la force. Des secteurs entiers tels que les industries de la viande, des produits laitiers et de la laine, mais aussi des économies entières reposent sur le concept oppressif selon lequel l’exploitation des animaux doit être la base d’une prétendue « prospérité » des humains. De plus, les humains sont supérieurs aux animaux lorsqu’il s’agit d’utiliser la violence pour accroître leur bien-être. La corrélation entre l’absence de droits, une infériorité de fait et des possibilités d’exploitation innées ou acquises est la raison pour laquelle aucune loi de protection des animaux dans le monde ne protège les besoins élémentaires des animaux. Voilà pourquoi il est urgent d’accorder le statut de personne aux animaux. Cela exclurait, entre autres, la propriété des animaux et donc les droits du propriétaire d’exploiter sa propriété. Les droits fondamentaux de chaque individu animal pourraient alors être opposés à tout intérêt d’utilisation d’un animal par un être humain. Les volontés triviales, comme par exemple tuer des animaux pour en faire des sacs en cuir, ne seraient alors pas satisfaites. C’est cette structure juridique d’équilibre des intérêts et des besoins qui exige que les animaux soient reconnus comme des personnes qui disposent de leurs propres droits. Il ne s’agit pas d’un privilège qui leur serait accordé : actuellement, ce statut leur est injustement refusé.

L’octroi de droits ne dévalorise-t-il pas la position particulière de l’être humain et donc les valeurs humanistes fondamentales ?

La position normative particulière de l’être humain (s’il y en a une) n’est pas fondée sur sa capacité d’exercer la violence contre les plus faibles, mais sur sa capacité d’agir de manière juste et respectueuse. Ce sont déjà des valeurs fondamentales universelles au développement moral, tant sur le plan individuel que social. Il n’y a aucune raison d’inverser ces valeurs fondamentales lorsqu’il s’agit de comportement envers d’autres espèces. L’humanisme bien compris ne signifie pas l’égoïsme de l’espèce, mais l’application de principes d’égalité face à des besoins similaires et un devoir de protection envers les êtres sensibles qui ont besoin de notre protection.

Ne peut-il y avoir de droits que pour ceux qui ont des devoirs ?

Cet argument de la réciprocité n’est pas convaincant en soi, il ne s’applique même pas aux humains. C’est à juste titre que les enfants ou les personnes civilement incapables, par exemple, ont des droits sans avoir de devoirs correspondants. Ils sont particulièrement vulnérables et méritent d’être protégés au même titre que les personnes qui remplissent des obligations. Il en va de même pour les animaux, qui ont besoin de vivre, d’être libres, de conserver leur intégrité physique et psychique et de s’épanouir librement, et qui sont vulnérables aux dangers découlant des intérêts des humains à les exploiter.

Si une souris a le droit de vivre, peut-elle aller voir un avocat si un chat essaie de la manger ?

L’être humain est capable de se comporter selon des normes morales. Il n’en découle pas un droit à l’usage de la violence, mais une responsabilité de se comporter conformément à ces valeurs, qui sont un acquis de la civilisation. L’interaction pacifique entre les humains est une valeur élevée, qui ne doit pas être évaluée différemment d’un point de vue moral dans ses relations avec les autres animaux. Les prédateurs ne choisissent pas entre le bien et le mal, ils suivent leurs besoins naturels et leurs dispositions biologiques. Ils ne s’enrichissent pas en mangeant d’autres animaux, mais satisfont leurs besoins fondamentaux. En ce sens, il s’agit de ce que l’on appelle la nature. Bien que les humains fassent également partie du règne animal, ils ne sont pas biologiquement obligés d’enfermer les animaux ou de les tuer pour pouvoir se nourrir sainement ou se vêtir, par exemple.

À qui s’adresse la demande de reconnaissance du statut de personne et des droits fondamentaux des animaux ?

La reconnaissance du statut de personne et des droits fondamentaux des animaux nécessite un amendement de la Loi fondamentale allemande. PETA Allemagne appelle le Bundestag et le Bundesrat à ancrer le statut de personne et les droits fondamentaux des animaux dans la constitution allemande. Une majorité de deux tiers dans les deux chambres législatives permet de procéder aux modifications demandées. Les partis politiques représentés au Bundestag et les gouvernements des Länder représentés au Bundesrat doivent donc agir et apporter les modifications nécessaires.

Les institutions démocratiques sont le lieu où briser la frontière arbitraire qui réduit les animaux à des objets et permet ainsi leur oppression. La reconnaissance et l’inclusion des animaux dans le cercle des êtres qui veulent être libres, vivre et qui ont le droit de le faire, sont attendues depuis longtemps.

L’article 30 ans de PETA Allemagne : des droits fondamentaux pour les animaux ! est apparu en premier sur PETA France.