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La science est coincée dans un « piège à rat » : ce livre révèle comment s’en libérer

Dans son nouveau livre Rat Trap: The Capture of Medicine by Animal Research—and How to Break Free (« Piège à rat : la prise d’otage de la médecine par la recherche sur les animaux et comment en échapper »), Dr Pandora Pound passe l’industrie de l’expérimentation animale au peigne fin, prouvant rigoureusement que les tests sur les animaux ne bénéficient en rien à la santé humaine.

Dans Rat Trap, les chiffres parlent d’eux-mêmes, qu’il s’agisse de tests inutiles ou d’expérimentations terriblement mal conçues, et révèlent clairement que 150 ans de tests sur les animaux n’ont fait qu’entraver le progrès médical et remplir les poches d’une industrie qui veut juste maintenir le statu quo.

L’enquête historique de Dr Pound explore la façon dont l’expérimentation animale est devenue la méthode par défaut, et ce malgré un manque accablant de preuves fiables et systématiques de son efficacité.

Près de deux décennies de recherche

Dr Pandora Pound a un doctorat en sociologie de la médecine et est directrice de recherche auprès du Safer Medicines Trust, une association caritative britannique œuvrant pour la sécurité des patients et qui promeut une approche basée sur l’humain pour tester l’efficacité des médicaments.

En 2004, elle a commencé à remettre en question l’efficacité de la recherche sur les animaux et co-écrit Where Is the Evidence That Animal Research Benefits Humans? (« Où sont les preuves que la recherche sur les animaux profite aux humains ? ») dans The British Medical Journal. Ses découvertes ont révélé une pile d’échecs, envoyant une onde de choc à travers la communauté scientifique. Dr Pound a découvert que des études humaines se basaient sur des expérimentations sur les animaux approximatives et ne remplissant pas les normes scientifiques minimales visant à éviter tout biais, mettant en danger la santé humaine.

Malgré les tentatives de l’industrie de l’expérimentation animale de décrédibiliser son travail, Dr Pound a publié un second article dans le même journal une décennie après : Is Animal Research Sufficiently Evidence Based to Be a Cornerstone of Biomedical Research? (« Les preuves issues de la recherche sur les animaux sont-elles suffisantes pour constituer un pilier de la recherche biomédicale ? »). Une nouvelle fois, ses conclusions soulignent que les études sur les animaux ne sont pas transposables à la médecine humaine. Elle donne de nouvelles preuves de la mauvaise tenue, du manque de fiabilité et de l’entrave à la santé humaine (en empêchant le développement de médicaments et de traitements sûrs) que constitue l’expérimentation animale.

Une sonnette d’alarme bienvenue et nécessaire

Chaque jour, des êtres humains souffrent de maladies communes comme Alzheimer ou les cancers, mais peu de traitements efficaces sont disponibles afin d’apaiser leur souffrance.

Rat Trap apporte une solution indispensable pour combattre la crise de la santé publique qui persiste, en présentant des méthodes de recherche modernes et révolutionnaires comme la modélisation tridimensionnelle de cellules, les organes sur puce et l’intelligence artificielle. Ces méthodes pertinentes pour les humains et plus efficaces sont déjà utilisées, mais des barrières institutionnelles, sociales et économiques empêchent qu’elles soient complètement acceptées. Humains comme animaux souffrent grandement de cette obstination.

Soutenez une science sans animaux

Rat Trap souligne un problème scientifique fondamental : les études sur les animaux ne sont pas transposables sur les humains en raison de différences significatives entre les espèces. Voilà pourquoi les scientifiques de PETA ont développé le Research Modernization Deal (accord de recherche de la modernisation), qui propose une stratégie concrète pour soigner les maladies en s’orientant vers des méthodes de recherche sans animaux et pertinentes pour les humains.

Demandez au gouvernement de soutenir le Research Modernization Deal dès aujourd’hui :

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Événement virtuel PETA : conversation sur le Fonds international pour la compassion avec Ingrid Newkirk

Comment Afina a-t-elle pu survivre à tout cela ?

Cette chienne malheureuse, effrayée et isolée flottait sur un « îlot » de débris en métal après l’inondation catastrophique en Ukraine au mois de juin. Mais il y a une fin heureuse !

Vous verrez comment Afina et des centaines d’autres animaux ont été sauvés dans la prochaine discussion au coin du feu du Fonds international pour la compassion de PETA.

Quand : mardi, 19 septembre

Heure :  19 h

Lieu :     streaming en ligne

Connectez-vous pour écouter Ingrid Newkirk, la fondatrice de PETA, conter les histoires émouvantes de survie et de ténacité d’une équipe de secours poussée dans ses derniers retranchements dans la lutte pour sauver des animaux des inondations en Ukraine. Mais ce n’est que le début de cette soirée inspirante.

Elle nous emmènera aussi en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et en Inde pour nous faire découvrir des interventions et des sauvetages salvateurs et captivants. Vous rencontrerez les équipes qui empêchent à des individus de maltraiter des animaux, accordent leur retraite à des ânes, des chevaux et d’autres animaux exploités depuis trop longtemps, organisent des campagnes de stérilisation de masse dans des communautés défavorisées, et plus encore – tout cela grâce à votre soutien au Fonds international pour la compassion de PETA.

Ne manquez pas une seule de ces histoires réconfortantes, inscrivez-vous dès aujourd’hui :

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La consommation de viande de chien à Yulin vous révolte ? Alors devenez végans.

Par Stomy Bugsy

Le solstice d’été approche à grand pas, et avec lui le terrible « Festival du litchi et de la viande de chien » en Chine, mieux connu sous le nom de « festival de Yulin ». L’événement de 10 jours est loin d’être « festif » pour les animaux qui y sont massacrés. Des chiens terrifiés et affamés sont violemment entassés dans des camions avant d’être arrachés à leurs cages pour être suspendus, battus, matraqués et poignardés à mort, puis cuits et mangés. Les statistiques de sauvetage donnent un aperçu inimaginable du nombre de vies en jeu : l’année dernière, la police a sauvé près de 400 animaux d’un seul camion, intercepté alors qu’il se rendait à l’événement.

Est-ce inhumain et cruel ? Oui. Mais est-ce pire que tout ce que nous faisons régulièrement aux animaux ? Non.

En 2020, en réponse à la pandémie de COVID-19 mettant en évidence le risque posé par l’exploitation des animaux, le ministère chinois de l’Agriculture et des Affaires rurales a annoncé que les chiens ne seraient plus considérés comme du « bétail », c’est-à-dire que ces animaux (contrairement aux cochons, moutons, vaches, etc.) ne seront plus élevés pour servir de nourriture. Beaucoup ont célébré cela comme « la fin de Yulin », mais l’événement a repris la même année, défiant les ordres du gouvernement. Alors, une nouvelle fois en 2023, Yulin suscite de vives critiques de la part de personnes à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine, qui affirment à juste titre que les chiens sont des individus et non des ingrédients.

Mais j’aimerais profiter de cette occasion pour rappeler aux gens qu’il en va de même pour tous les animaux. Comme je l’ai dit dans une vidéo tournée avec PETA, nous éprouvons tous, quelle que soit notre espèce, l’amour, la douleur, la solitude et la joie – alors pourquoi faisons nous des discriminations entre les animaux lorsqu’il s’agit de leur reconnaître le droit de vivre ?

La réponse s’appelle le spécisme. Comme le racisme, le sexisme et d’autres préjugés, le spécisme est trompeur et n’est fondé que sur des préjugés. Utiliser la force ou le pouvoir pour nuire à un individu est moralement répréhensible, quelle que soit la victime. Condamner d’autres cultures pour leur consommation de chiens tout en ignorant la souffrance des animaux dans les élevages et abattoirs près de chez nous est de l’hypocrisie déguisée en compassion.

Ici en France, plus d’un milliard d’animaux sont abattus pour leur chair chaque année – un chiffre qui n’inclut même pas les animaux marins (qui sont comptés en tonnes et non en nombre d’individus) dont les cadavres gisent sur des étals des marchés et supermarchés. En une seule année, la France élève quelque 17,8 millions de vaches pour leur chair, soit près de 1 200 fois le nombre de chiens tués à l’apogée de Yulin. Tant que nous ignorons cela – appelant à la libération des chiens tout en mangeant d’autres animaux – nous continuerons à participer à un massacre massif et inhumain, à aggraver les problèmes environnementaux et à jouer un jeu dangereux vis-à-vis de l’émergence et de la propagation de maladies comme la grippe aviaire ou porcine.

Lorsqu’on compare la cruauté et la souffrance qu’impliquent la consommation de chair de cochon à celles que provoque la consommation de viande de chien, on voit peu de différences. Les chiens comme les cochons tiennent à leur vie et ressentent la douleur, la détresse et la terreur lorsqu’ils sont exploités, entassés dans des camions et tués pour finir dans nos assiettes, que ce soit en Asie ou ici même. Il n’y a jamais de bonne raison de manger un animal.

Je comprends que manger des animaux est normalisé par nos habitudes, notre culture, la tradition et la publicité. Moi-même je n’ai pas toujours été végan, mais après avoir vu ce qui se passe dans les abattoirs et à quel point les animaux qui finissent dans nos assiettes souffrent, confinés, mutilés, arrachés à leurs familles, privés de tout ce qui est important pour eux avant d’être violemment tués, j’ai défié mes préjugés et j’ai changé ma façon de consommer. C’est aussi simple que ça.

La Chine devrait absolument tout faire pour mettre fin à la consommation de chiens et heureusement des associations sur place sont mobilisées. Mais quand Yulin se terminera enfin, est-ce que nous, occidentaux, nous continuerons à dévorer du foie gras et des plateaux de charcuterie, des côtelettes d’agneau et du poulet frit ? Ou allons-nous ouvrir les yeux sur les justifications que nous nous donnons pour exploiter des animaux afin de manger des morceaux de leurs corps et cesser de nous trouver des excuses ? En tant que père et tout simplement en tant qu’humain, j’espère qu’après m’avoir lu vous choisirez de laisser tous les préjugés – y compris le spécisme – fermement dans le passé et de vous tourner vers un avenir respectueux de tous les êtres vivants.

La bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin de voyager jusqu’en Chine et d’y sauver des chiens de Yulin pour avoir un impact positif. Vous pouvez aider à effacer les lignes imaginaires que nous traçons entre les espèces simplement en choisissant de manger et consommer végan. Révoltez-vous contre ce qu’il se passe à Yulin, vivement et par tous les moyens. Mais ne le faites pas en plantant votre fourchette dans un morceau de cochon, de vache, de poulet ni de tout autre animal.

Stomy Bugsy est un rappeur, acteur, père et végan engagé qui soutient le droit de tous les animaux – quelle que soit leur espèce – à vivre sans peur ni douleur.

 


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Révélations sur le trafic illégal d’animaux sauvages à Bali

PETA Asie a récemment filmé un trafic illégal d’animaux sauvages au marché aux oiseaux Satria, à Bali, en Indonésie. Des enquêteurs ont enregistrés le propriétaire d’un magasin en train d’essayer de vendre des singes et des loris lents à des touristes, bien que ces derniers soient une espèce protégée en Indonésie et que le trafic de singes soit interdit à Bali.

Mise en garde aux touristes à Bali : la souffrance est en vente

Se procurer des animaux pour les vendre est un commerce atroce. Des bébés singes sont fréquemment arrachés à leur jungle natale après que des chasseurs ont tué leur mère.

La morsure du loris lent est extrêmement venimeuse et peut être mortelle pour l’humain. C’est pour cette raison que les industries des animaux de compagnie et du tourisme leur retirent souvent les dents (sans anesthésie) à l’aide d’une pince ou d’autres outils. Cette procédure horrible est une véritable torture et peut mener à des infections, voire à la mort.

Dans ce marché, le loris lent était confiné dans une petite cage sans aménagements et sans accès à l’eau. Ces animaux sensibles sont des primates nocturnes, si bien que l’environnement bruyant et lumineux a dû être particulièrement stressant pour eux. Il n’existait aucun registre permettant d’identifier l’animal, qui était vendu clandestinement.

De nombreux animaux exotiques vendus à des clients mal informés ou achetés sur une impulsion meurent prématurément ou sont abandonnés lorsque les acheteurs ne sont plus capables ou disposés à s’occuper d’eux.

Des forces de l’ordre défaillantes

PETA Asie demande aux forces de l’ordre indonésiennes et au ministère de l’Environnement et des Forêts d’enquêter sur ce commerce illégal et violent et d’engager les poursuites nécessaires contre les responsables.

C’est la troisième fois en trois ans que le trafic illicite d’animaux exotiques est dénoncé dans ce marché. L’an dernier déjà, cette même boutique avait été prise sur le fait en train de vendre des singes et ces derniers avaient été confisqués. Un avertissement avait alors été donné et la direction avait accepté de ne plus jamais vendre de singes. Cependant, elle continue effrontément de vendre des animaux illégalement. Le trafiquant d’animaux exotiques a même comparé ses activités avec celles de la mafia.

Les avertissements inefficaces des autorités n’ont clairement pas dissuadé les vendeurs. La loi doit être appliquée de manière concrète sans attendre.

Une menace pour la santé mondiale

Selon les estimations, 75 % des nouvelles maladies infectieuses proviennent d’animaux autres que les humains. Les marchés d’animaux ’représentent un terrain de propagation pour les virus responsables de maladies zoonotiques, comme le COVID-19, le SRAS et la variole du singe.

Les marchés où il y a un contact direct entre clients et animaux vivants constituent l’environnement idéal pour la transmission d’un hôte à l’autre. Les excréments et les fluides corporels peuvent être transportés dans des restaurants, des foyers et d’autres endroits via les chaussures et les vêtements par n’importe qui les ayant visités, simplement et à son insu. La rage, qui a un taux de mortalité de presque 100 %, et le virus de l’herpès B, fatal pour plus de 70 % des humains qui ne sont pas traités à temps, peuvent être transmis aux humains par les macaques.

Ce que vous pouvez faire

Où que vous soyez dans le monde, n’achetez jamais d’animaux dans des marchés, à des vendeurs ou dans des animaleries. Les refuges pour animaux sont remplis de chiens et de chats qui ont besoin d’un foyer aimant.

Les animaux comme le loris lent ne sont pas des animaux de compagnie adaptés. Ces individus fascinants sont nocturnes et aiment parcourir de longues distances pendant la nuit. Il est cruel de les garder enfermés dans des environnements très lumineux. Ils ont des besoins nutritionnels très complexes et souffrent souvent d’obésité lorsque leurs gardiens ne les respectent pas.

Si vous voyez des animaux vendus illégalement, contactez les services d’urgence au 112, au 17 (police secours) ou au 18 (pompiers) immédiatement avec un téléphone portable.

Aidez-nous à mettre fin aux marchés d’animaux vivants en envoyant un message à l’Organisation mondiale de la Santé dès maintenant :

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Ces animaux gays qui prouvent que l’homosexualité est naturelle

Comme les humains, certains animaux sont hétérosexuels, d’autres homosexuels et d’autres encore sont quelque part entre les deux. Les humains ne sont pas les seuls à être nés ainsi : des girafes, des manchots, des lions et des membres d’autres espèces ont également été observés en train d’avoir des relations avec des individus du même sexe.

À l’occasion du mois des fiertés, nous célébrons l’amour entre personnes de même sexe et rappelons que, comme nous, chaque animal est un individu doté d’un large éventail d’émotions, désireux d’établir des liens et de nouer des relations empreintes d’amour. Ils sont là, ils sont queer – il va falloir vous y faire.

Les macaques japonais

Pour tout vous dire, les macaques japonais ne sont pas toujours hétéros. Ces primates présentent souvent un comportement bisexuel, explorant l’activité sexuelle avec le même sexe et le sexe opposé.

Les femelles macaques japonaises recherchent parfois des partenaires sexuelles du même sexe même si un mâle macaque s’intéresse à elles – elles préfèrent simplement être avec une autre femelle.

Les manchots

Les manchots sont réputés pour leur monogamie, c’est-à-dire qu’ils s’unissent à un partenaire pour la vie. Parmi ces relations amoureuses de longue durée, on trouve d’innombrables couples de même sexe unis contre vents et marées.

En 1911, l’explorateur George Murray Levick a observé une activité homosexuelle dans une colonie de manchots sauvages au cap Adare, en Antarctique. Depuis, des milliers d’autres couples de manchots de même sexe ont été répertoriés. Parmi eux, Ronnie et Reggie, un couple gay du zoo de Londres, sont bien connus. Ces deux tourtereaux ne devraient pas être privés de leur liberté, enfermés et observés par un flot constant de visiteurs, avec tous les aspects de leur vie contrôlés par des humains.

Aidez leurs semblables en ne visitant jamais les établissements qui gardent des animaux sauvages en captivité.

Les dauphins

Des rapports montrent que les grands dauphins se livrent à des activités sexuelles non reproductives sans tenir compte du sexe biologique, et un banc de dauphins roses de l’Amazone a même été aperçu en train de se livrer à des activités homosexuelles en groupe.

Ils n’ont pas à s’excuser pour ce qu’ils sont – et aucun autre animal, y compris l’humain, ne devrait le faire !

Les éléphants

Les éléphants d’Afrique et d’Asie ont des relations et des rapports homosexuels. On a constaté que les éléphants femelles et mâles sont affectueux avec leurs partenaires du même sexe au-delà de l’activité sexuelle – ils se toilettent, s’embrassent et entrelacent leurs trompes – et que ces relations durent souvent des années.

Les girafes

Des études montrent que les relations homosexuelles chez les girafes représentent plus de 90 % de toute l’activité sexuelle observée chez ces animaux, ce qui signifie que les girafes s’adonnent beaucoup plus à l’amour entre individus de même sexe qu’à l’amour entre individus de sexe opposé.

Les girafes mâles sont particulièrement intéressées par leurs congénères. Ils sont connus pour frotter leur cou le long du corps de leur partenaire et passent de nombreuses heures à lui faire la cour et à le caresser. En d’autres termes, les girafes sont des adeptes de l’homosexualité (et des préliminaires).

Les lions

Pendant des décennies, les scientifiques ont observé les lions mâles se lécher, se caresser et se grimper dessus, se livrant ainsi à des relations sexuelles homosexuelles.

Bien qu’elles soient moins susceptibles de le faire que leurs homologues masculins, les lionnes sont également connues pour s’aimer les unes les autres. Voyez-vous l’amour briller sous les étoiles ? Elles, oui.

Les albatros

La série Frozen Planet II de Sir David Attenborough a documenté les relations homosexuelles entre albatros. On y voit un albatros mâle qui a échoué dans ses tentatives de courtiser une femelle se faire approcher par un prétendant mâle et tomber immédiatement sous le charme.

Partout dans le monde, des oiseaux mâles et femelles choisissent des partenaires de même sexe comme âme sœur. Sur l’île hawaïenne d’O’ahu, 31 % des couples d’albatros sont des couples de même sexe.

Lorsqu’ils trouvent l’âme sœur, ils restent ensemble pour la vie, ce qui peut se traduire par 50 ans de bonheur !

Donnez de l’amour aux animaux

Tout comme nous défendons les droits des animaux, nous défendons les droits des personnes LGBTQI+, ce mois-ci et tous les autres. Chez PETA, nous croyons en la compassion et l’empathie pour tous, indépendamment de l’âge, du genre, de la race, de l’orientation sexuelle ou de l’espèce.

L’être humain est une espèce animale parmi tant d’autres. Et nous devrions tous avoir la possibilité de vivre notre vie comme nous l’entendons.

Rejoignez-nous dans la lutte pour une société plus juste et engagez-vous à rejeter les préjugés et tout ce qui peut nuire à ceux avec qui nous partageons cette planète. Engagez-vous à contribuer à mettre fin au spécisme :

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« La Petite Sirène » nous montre à quel point les poissons sont intelligents

Grande nouvelle pour les fans de Disney : La Petite Sirène, avec Halle Bailey, est sorti en salle cette semaine ! Les raisons de voir ce film très attendu ne manquent pas, en particulier le fait qu’il constitue un excellent argument pour devenir végan. (Vous avez bien lu !)

Le film d’animation original de Disney, sorti en 1989, montre que les poissons, comme Polochon, le meilleur ami d’Ariel, sont des animaux intelligents qui ressentent la douleur, tout comme nous. Bien que les poissons de La Petite Sirène soient fictifs, ils sont décrits comme ayant des personnalités, des émotions et des relations tout comme les vrais poissons. Ariel ne mangerait jamais ses amis marins, et Halle, l’actrice qui l’incarne dans le film, pense la même chose des vrais poissons – elle est végane depuis plusieurs années.

Suivons l’exemple d’Ariel et de Halle et laissons les animaux marins hors de nos assiettes ! Les poissons sont des animaux intelligents qui méritent de mener une vie épanouie « sous l’océan ». Voici quelques-unes des multiples caractéristiques qui nous montrent que les poissons sont des êtres intelligents, habiles et complexes :

Ils ont une bonne mémoire

Oubliez tous les mythes que vous avez entendus sur leur capacité à se souvenir des événements. Les poissons rouges ont une mémoire qui s’étend sur des semaines, des mois, voire des années. Des milliers d’études ont montré que les poissons rouges apprenaient rapidement et se souvenaient des instructions pour obtenir de la nourriture, comme nager d’un côté de leur bassin ou pousser une raquette rouge au lieu d’une raquette bleue. Ils ont appris à s’échapper de filets et de labyrinthes et se souviennent encore de la manière de répéter ces tâches, même des mois plus tard.

Ils utilisent des outils

Vous voulez voir à quel point les poissons sont intelligents ? Regardez l’époustouflante série documentaire Planète bleue. Dans le premier épisode, « Un océan », l’équipe du documentaire filme un brosme à points orange qui écrase une palourde contre le corail pour briser sa coquille et en engloutir la chair. Cette découverte remarquable montre que les poissons font partie d’un groupe restreint d’animaux – principalement des mammifères et des oiseaux – qui utilisent des outils. Les collections de coquilles brisées trouvées près du corail dans la Grande Barrière de Corail en Australie suggèrent que l’utilisation du corail comme outil est très répandue chez les brosmes.

Ils reconnaissent les visages

Certaines espèces, comme le poisson archer, peuvent reconnaître les visages humains. Une étude réalisée en 2016 a montré que ce poisson pouvait se souvenir d’un visage humain et l’identifier avec précision, même lorsque plus de 40 nouveaux visages lui étaient présentés et que le bon visage était déformé. Trois ans plus tard, les scientifiques ont découvert que le poisson archer peut reconnaître des visages humains lorsqu’ils sont tournés de 30, 60 ou 90 degrés sur le côté. Enfin, une étude révolutionnaire réalisée en 2023 a montré que les poissons nettoyeurs reconnaissaient probablement leur image dans le miroir – une aptitude que nous pensions autrefois réservées aux humains !

Ils construisent des choses

Environ 9 000 espèces de poissons sont connues pour construire des maisons ou des nids à partir de divers matériaux. Les poissons bec-de-lièvre mâles construisent des nids en choisissant soigneusement des cailloux de taille similaire pour que les dimensions du nid soient constantes et de couleur foncée pour se démarquer de leur environnement terne. Les poissons « tout-en-gueule » construisent des maisons dont les murs sont juste assez grands pour qu’ils puissent s’y glisser et dont l’entrée est bordée de gravats rocheux pour éviter qu’elle ne s’effondre. Certains poissons construisent même des œuvres d’art. Les poissons-globes mâles créent des dessins circulaires élaborés sur le fond sablonneux de la mer pour attirer leurs partenaires. (Cela ne manque pas d’attirer notre attention également).

 

Ils communiquent

Les poissons communiquent entre eux de toutes sortes de façons. Différents sons diffusent des informations concernant la reproduction, les prédateurs et les proies. Les poissons peuvent également communiquer par l’odorat, en utilisant de l’urine ou des phéromones pour envoyer des signaux odorants. De nombreux poissons peuvent éclaircir ou assombrir leur peau ou changer de couleur pour communiquer. D’autres utilisent le mouvement, le langage corporel ou les impulsions électriques pour envoyer des messages complexes d’avertissement, de salutation, de chasse et de navigation – et certains chantent !

Ils trompent les autres

Plusieurs espèces de poissons utilisent le camouflage pour se cacher des prédateurs ou surprendre leurs proies. La seiche peut adapter sa peau aux couleurs et aux textures des surfaces environnantes et se fondre dans pratiquement n’importe quel environnement. D’autres poissons utilisent des caractéristiques corporelles uniques pour tromper les autres animaux : la baudroie agite son esca (une excroissance charnue et lumineuse) pour faire croire qu’il s’agit d’une proie et attirer les poissons. Certains poissons électriques amplifient même leurs signaux électriques pour paraître plus gros.

Ils travaillent ensemble

La coopération est une compétence sociale complexe que de nombreux êtres humains ont du mal à maîtriser, mais les poissons excellent dans le travail d’équipe. Des bancs de poissons très structurés nagent en mouvements coordonnés pour se protéger des prédateurs et améliorer leur capacité à se nourrir. Certaines espèces distinctes, comme le mérou et la murène, travaillent ensemble pour chasser leur nourriture. Les mérous envoient des signaux aux murènes pour leur faire savoir qu’ils sont prêts à chasser. Ensuite, les murènes nagent parmi les coraux tandis que les mérous nagent au-dessus d’elles pour attraper les proies qui tentent de s’échapper dans l’une ou l’autre direction.

Ils comptent

Comme si les poissons n’étaient pas assez impressionnants, il s’avère qu’ils savent compter ! Les chercheurs ont présenté à des poissons des points de couleur et les ont laissés choisir s’il y avait plus de points jaunes ou plus de points bleus. Ils ont constaté que les poissons les plus habiles à compter faisaient systématiquement des choix corrects et que les poissons les moins habiles à compter se ralliaient aux décisions des plus habiles à compter. Ces résultats sont étonnamment similaires à ceux des tests effectués avec des humains. Les humains moins doués en mathématiques suivent habituellement l’exemple des humains plus doués.

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Si l’idée de piéger, de tuer et de manger ces personnages de film tant aimés vous fait frémir, veillez à ce que les vrais poissons et autres animaux marins ne se retrouvent pas dans votre assiette. Tout comme Polochon, ils ont des relations, des objectifs et des sentiments qui leur sont propres.

Montrez votre compassion pour les poissons en devenant végan ! Commandez un « Guide du végan en herbe » gratuit pour obtenir des recettes et des conseils qui vous aideront à adopter un mode de vie plus sain et plus heureux.

Et découvrez d’ores et déjà comment remplacer simplement le poisson par des produits végétaux dans votre alimentation :

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