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PETA au Grand Prix de Monaco pour protester contre une course de chiens mortelle

À vos marques, prêts… « Cessez de parrainer l’Iditarod ! » C’est le message qu’ont fait passer des membres de PETA au Grand Prix de Monaco aujourd’hui afin d’alerter le public au sujet de la souffrance des chiens utilisés dans la course de traîneaux Iditarod. Portant des masques de chiens, les militants se sont tenus parmi la foule de fans pendant les qualifications et ont déroulé une large bannière sur laquelle on pouvait lire « F1 Owner Sponsors Iditarod Dog Death Race » (« le propriétaire de la F1 sponsorise la course de chiens mortelle de l’Iditarod »).

L’action s’inscrit au sein d’une campagne internationale ciblant l’entreprise propriétaire de la F1, Liberty Media, pour qu’elle cesse de parrainer (par l’intermédiaire de la filiale GCI de la société, basée en Alaska) la course controversée de chiens de traîneaux au cours de laquelle plus de 150 chiens sont morts jusqu’à présent.

L’Iditarod a en effet a perdu de nombreux grands sponsors ne voulant plus être associés à cet événement meurtrier, comme ExxonMobil, Millennium Hotels and Resorts, Jack Daniel’s, Coca-Cola, Wells Fargo et Alaska Airlines – mais GCI continue de parrainer la course à hauteur de 250 000 $ (soit environ 240 000 €) chaque année.

Une course vers la mort

Les chiens utilisés dans l’Iditarod sont forcés de parcourir les plus de 1 500 km de la course en tirant de lourds traîneaux dans des conditions parmi les plus éprouvantes de la planète, par des vents mordants, des tempêtes de neige aveuglantes et des températures négatives.

Durant l’événement de cette année, qui comptait le nombre de mushers le plus bas de son histoire, environ 175 chiens ont été retirés de la course pour cause d’épuisement, de maladie, de blessure ou autres, obligeant les chiens restants à s’exténuer encore plus pour traîner les mushers. La course s’est terminée dans la controverse après que le vainqueur a été filmé en train de traîner des chiens épuisés vers un point de contrôle.

Le bilan officiel des animaux morts lors de l’Iditarod n’inclut pas les innombrables autres individus qui ont été tués simplement parce qu’ils n’étaient pas assez rapides ou ceux qui sont morts pendant la saison basse lorsqu’ils étaient enchaînés à des abris délabrés ou à des barils en plastique dans le froid glacial, une pratique révélée par une enquête en caméra cachée de PETA États-Unis.

Passez à l’action

Les pilotes de course choisissent de concourir en Formule 1 – mais pas les chiens exploités pour l’Iditarod. PETA appelle tout le monde, des mécaniciens aux directeurs d’équipes en passant par les pilotes de course et leurs fans, à défendre ces chiens et à faire en sorte que Liberty Media mette fin à ce parrainage honteux.

Agissez en envoyant un message au propriétaire de la F1 pour le presser de cesser de soutenir la mortelle course de l’Iditarod :

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Maladies, blessures et mutilations découvertes dans des usines à chiots au Vietnam

Durant plusieurs mois en 2022, les enquêteurs de PETA Asie ont visité les infrastructures de plus de dix élevages de chiens vietnamiens – dont certains sont certifiés par l’association canine du Vietnam – et ont constaté une cruauté effroyable envers les animaux dans chacun d’entre eux. Ils ont également inspecté un marché d’animaux vivants où des chiots étaient vendus aux côtés de chiennes qui avaient été utilisées pour la reproduction. Le corps de ces dernières était tellement fatigué qu’elles ne pouvaient plus procréer et étaient considérées comme inutiles. Cette vidéo montre quelques-uns des sévices constatés par les enquêteurs :

Des cages grillagées immondes et un confinement intensif

Les chiens étaient enfermés dans des cages à peine plus grandes qu’eux et forcés de se tenir assis, debout ou couchés sur des sols durs en plastique ou en grillage, souvent couverts d’urine et d’excréments. Le métal coupait leurs pattes sensibles et rendait tout mouvement difficile et inconfortable. Un vétérinaire qui a visionné les images a déclaré que les sols grillagés peuvent causer des dommages permanents aux pattes et aux griffes des chiens, des blessures graves dues aux chutes dans les interstices, des escarres et des ulcères cutanés.

« Selon mon opinion professionnelle, les chiens dans ces installations endurent une souffrance et des douleurs inacceptables ainsi qu’un traitement inhumain. »

Les chiens ne bénéficiaient d’aucun enrichissement, d’aucun jouet, ni même d’une couverture pour leur confort. L’un d’entre eux mâchait les bords métalliques tranchants et cassés de sa cage, un comportement anormal qui, selon le vétérinaire, était dû au stress d’un confinement intensif et inapproprié. Le chien aurait pu se couper, se piquer ou se casser des dents et développer une infection.

De nombreux chiens tournaient en rond dans leur minuscule enclos, sautaient ou aboyaient en permanence – d’autres types de comportements anormaux et stéréotypés dus à la frustration, à l’anxiété et à la détresse psychologique. Les chiens avaient souvent peu d’accès à la nourriture et à l’eau et étaient sales à cause de la négligence. Nombre d’entre eux avaient les griffes trop longues, le poil emmêlé ou des plaques dégarnies, ou encore des inflammations cutanées, des desquamations et des croûtes. Certains avaient développé des infections fongiques. Un éleveur a avoué qu’il avait rasé toute la fourrure des chiens parce qu’il ne les avait pas lavés depuis des mois.

Terrifiés, blessés et malades

Les maladies et les blessures étaient monnaie courante. Certains chiens tremblaient et ne pouvaient pas se tenir debout correctement. Un éleveur a attribué leur état à une carence en calcium due à la reproduction continue, à l’allaitement et au manque d’exposition au soleil, tandis qu’un autre l’a imputé à une maladie pulmonaire. Un chiot couché sur le côté semblait incapable de se tenir debout, ce qui, selon le vétérinaire, pouvait être le signe d’une maladie, d’une affection musculaire ou neurologique, ou bien d’une blessure. Une chienne semblait figée sur place, tressaillant mais ne réagissant pas lorsque son compagnon de cage lui sautait dessus, ce que le vétérinaire a attribué à une douleur sévère non traitée, à une maladie grave, ou aux deux. Les chiens ne semblaient pas avoir reçu de soins vétérinaires et ont été abandonnés à une souffrance constante.

Des queues de chiots coupées

Des éleveurs sans diplôme ni expérience vétérinaire ont coupé une partie de la queue de certains chiots sous prétexte que les chiens dont la queue est coupée se vendent mieux. Dans un établissement, une éleveuse a avoué avoir donné un chien à sa fille, qui n’a cessé de battre l’animal et lui a cassé la patte. De nombreux chiens se recroquevillaient et se figeaient à l’approche des employés, signe de peur et d’anxiété, peut-être en raison de sévices physiques.

Forcées de mettre bas jusqu’à ce que leur corps soit à bout

Selon les éleveurs, les chiennes sont fécondées deux fois par an pendant cinq ou six ans. Lorsque leur corps est épuisé par les contraintes de la gestation, de la mise bas et d’une mauvaise santé et qu’elles ne peuvent plus produire autant de chiots, elles sont soit fécondées une fois par an jusqu’à leur mort, soit vendues sur Facebook ou sur des marchés d’animaux vivants, où nombre d’entre elles sont entassées si serrées dans des enclos qu’elles sont obligées de se tenir debout les unes sur les autres et que les animaux du bas peuvent être étouffés. D’autres se recroquevillent et tremblent sous la pluie.

Fausses déclarations sur le bien-être des animaux

Certains de ces éleveurs fournissent AZPET, l’une des plus grandes entreprises d’élevage et de vente d’animaux de compagnie au Vietnam. Ils vendent également en ligne et expédient des chiens dans tout le pays. La plupart des éleveurs et des vendeurs font de fausses déclarations sur le bien-être des animaux, qui ne font presque jamais l’objet d’une enquête et ne sont basées sur aucunes preuves concrètes. La cruauté reste endémique dans l’industrie de l’élevage canin, mais ces usines à chiots continuent d’opérer légalement et de manière rentable.

Quel que soit le pays, adoptez, n’achetez pas

Outre les immenses souffrances que les éleveurs infligent aux chiens qu’ils utilisent et vendent, ils aggravent la crise des animaux sans abri, au détriment de tous les chiens qui sont confiés à des refuges ou qui luttent pour survivre dans la rue. L’élevage ne peut jamais être responsable dans un monde qui foisonne d’animaux cherchant désespérément un foyer. Il est toujours dommageable, quel que soit l’endroit du monde où il se produit. Si vous tenez aux chiens, adoptez toujours – n’achetez jamais ni dans une animalerie, ni chez un éleveur ni dans une usine à chiots.

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Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 : un message fort sur l’expérimentation animale

Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 a réalisé ce que peu de films ont fait jusqu’à présent : raconter une histoire magnifique et pleine de compassion au sujet des tests sur les animaux à un public de l’ampleur de celui d’un Marvel. Le film met en scène des animaux magnifiquement animés, tels que Rocket, Lylla, Floor et Teefs, qui font vivre des émotions fortes aux spectateurs tout en exposant les méfaits de l’expérimentation animale. Le scénario de James Gunn ne recule pas devant un sujet difficile (mais souvent fidèle à la réalité), et nous sommes ravis de suivre une histoire sur l’empathie à l’égard de tous les êtres vivants et sensibles.

Pour sa représentation bienveillante et convaincante de Rocket et de ses amis et pour avoir rappelé aux cinéphiles que les animaux torturés dans les laboratoires sont des êtres sensibles et non les numéros qui leur sont tatoués, PETA États-Unis a décerné à Gunn (qui est également le réalisateur du film) le prix Not a Number (« Pas un numéro »).

Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 expose la réalité des animaux dans les laboratoires

Marvel révèle l’histoire de Rocket tout en ouvrant les yeux des spectateurs sur les horreurs de l’expérimentation animale. C’est Nebula qui en parle le mieux : l’utilisation d’animaux à des fins d’expérimentation est « pire que tout ce que Thanos a pu faire », et il faut y mettre un terme.

Voici quelques-unes des révélations faites par Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 sur les animaux utilisés pour l’expérimentation :

  • Les animaux reçoivent des numéros d’identification comme 89P13 au lieu de noms.
  • Leur numéro d’identification est généralement tatoué sur leur poitrine, comme ceux de Lylla et Rocket, ou à l’intérieur de leurs oreilles.

A gauche : Marvel Studios

  • Si Rocket et Floor, ainsi que Lylla et Teefs, sont placés ensemble dans le film, ce n’est souvent pas le cas dans la réalité. Les employés gardent de nombreuses espèces d’animaux dans de petites cages séparées. Mais comme dans le film, les cages sont minuscules et les animaux ont peu ou pas de possibilités de se divertir.
  • Lorsqu’il est bébé, Rocket est montré attaché à un dispositif de contention pendant que le Maître de l’évolution et les scientifiques d’OrgoCorp font des expériences sur lui. Le dispositif utilisé dans le film ressemble étrangement à ceux que les expérimentateurs utilisent pour immobiliser les primates dans les laboratoires dans la réalité.

A gauche : Marvel Studios

  • Les expériences sont souvent motivées par la curiosité et ne servent pas de but réel.

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Ce film imagine un avenir où les animaux pourront vivre en paix – un avenir auquel PETA travaille activement en promouvant des méthodes de recherche sans animaux qui aboutiront réellement à des traitements et à des remèdes pour les maladies humaines. Les cinéphiles peuvent élargir leur connaissance de notre travail pour mettre fin aux laboratoires d’expérimentation animale en parcourant notre site. Et rendez-vous dans les salles de cinéma pour voir cette histoire percutante.

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Bonne nouvelle : les animaux au Moulin Rouge, c’est fini !

L’exploitation animale n’a pas sa place en 2023 – et encore moins sur scène. Après avoir annoncé cesser son numéro avec des pythons en réponse à une lettre de la mairie de Paris lui demandant de ne plus utiliser d’animaux sauvages dans ses spectacles, le Moulin Rouge a déclaré à PETA Royaume-Uni que ses spectacles ne mettraient plus en scène d’animaux, sauvages ou domestiques.

Cette bonne nouvelle intervient après plus d’une décennie de demandes des entités PETA et d’autres associations auprès du cabaret pour qu’il cesse d’exploiter les animaux. Dans une réponse à PETA Royaume-Uni, le président du directoire a ainsi affirmé ne plus mettre en scène « notre tableau dit ‘les petits chevaux’, si bien que notre maison aura mis fin à une longue tradition animalière qui existait depuis la création du Moulin Rouge en 1889. »

Les animaux ne sont pas des accessoires de spectacle

De nombreux spectateurs choqués avaient témoigné de leur mécontentement de voir des êtres sensibles utilisés comme s’ils n’étaient que de vulgaires accessoires de spectacle.

Les animaux exploités pour le divertissement des humains connaissent une vie faite de détresse et de privations. Dans cette industrie, les animaux sauvages sont généralement dressés par la peur et la violence, comme l’a révélé PETA États-Unis dans son enquête sur un dresseur d’animaux hollywoodien. Lorsqu’ils ne sont pas forcés de performer, ils sont souvent gardés dans de petites cages et privés d’exercice, d’enrichissement et de compagnie. Et quand ils ne sont plus utiles aux dresseurs, bon nombre d’entre eux ne connaissent pas une retraite dans un refuge ou un sanctuaire, mais sont revendus ou abattus.

Les animaux ne sont pas des clowns, ni des comédiens, ni des attractions. Comme le soulignait PETA dans l’une de ses lettres adressées à la direction du cabaret : « Les danseurs du Moulin Rouge sont depuis longtemps reconnus pour procurer des divertissements de qualité, qui attirent des spectateurs du monde entier. L’utilisation et la maltraitance d’animaux au nom du divertissement n’est plus acceptable pour les spectateurs ayant de la compassion et le fait que vous y ayez recours endommage énormément votre réputation. »

Agissez pour mettre au fin aux animaux dans l’industrie du divertissement

Nous célébrons la fin des mises en scènes avec des animaux au Moulin Rouge et encourageons toutes les salles de spectacle à prendre la même décision.

Pour ne plus soutenir ces pratiques cruelles et éviter d’y contribuer, faites le choix de ne plus acheter de places pour des attractions qui utilisent des animaux.

De nombreux autres animaux souffrent pour le divertissement des humains. Vous pouvez agir en quelques clics en ajoutant votre nom à nos actions en ligne :

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Découvrez le nouveau « Babe » de James Cromwell

James Cromwell, star de la série Succession et directeur honorifique de PETA États-Unis, a un nouvel amour dans sa vie : un porcelet tombé d’un camion et sauvé alors qu’il était en route pour être engraissé en vue de l’abattage. Lorsque l’acteur a appris par PETA États-Unis que le porcelet retrouvé couvert de boue, écorché et meurtri avait été secouru et devait être transféré dans un sanctuaire animalier, il ne pouvait que le rencontrer. Il l’a donc fait et a baptisé le porcelet Babe en l’honneur du film qui l’a incité à devenir végan il y a 28 ans.

Sur le chemin de sa nouvelle maison – le sanctuaire Chenoa Manor en Pennsylvanie, aux États-Unis – Babe a fait un petit détour pour passer un peu de temps avec son nouvel ami James. Tous deux ont bavardé, recréé la photo emblématique de Babe et ont tant joué que Babe s’est endormi. Pendant que le porcelet roupillait, James lui a chanté sa chanson préférée du film, « If I Had Words ».

Lorsque Babe s’est réveillé, il a dit adieu à James et s’est rendu au sanctuaire. À son arrivée, il a pris beaucoup de plaisir à explorer son nouvel environnement et à rencontrer de nouveaux amis. Il s’adapte merveilleusement bien à ses nouveaux frères et sœurs porcelets (au nombre de sept !) dans son nouveau foyer.

« J’ai eu le privilège d’observer l’intelligence et la curiosité des cochons pendant le tournage du film Babe, ce qui a changé ma vie et mon alimentation, et j’ai donc sauté sur l’occasion de sauver ce Babe bien réel. Chaque cochon mérite de vivre dans la paix et la joie dans un sanctuaire, de choisir quand gambader, où chercher de la nourriture et comment passer son temps, mais peu le peuvent. » – James Cromwell

Ayez une pensée pour les cochons

Les cochons sont des animaux joueurs, intelligents et amicaux qui aiment écouter de la musique, jouer à la balle, dormir empilés les uns sur les autres et même se faire masser.

Dans l’industrie mondiale de la viande, qui abat 129 millions de cochons chaque année, on leur coupe la queue, on leur sectionne les dents avec des pinces et les mâles peuvent être castrés, le tout sans antidouleurs. Dans les abattoirs, ils sont suspendus la tête en bas et saignés à mort.

Ce que vous pouvez faire pour les cochons comme Babe

En plus d’épargner une mort violente et terrifiante à près de 200 animaux comme Babe chaque année, les végans sont moins susceptibles de souffrir de cancer, de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de diabète et d’obésité que les mangeurs de viande. Leur empreinte carbone est également plus faible, car l’industrie de la viande est l’un des principaux producteurs de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique.

Qu’est-ce que vous attendez ? Commencez dès maintenant la transition vers une alimentation sans viande ni produits d’origine animale en commandant notre « Guide du végan en herbe » gratuit afin de vous accompagner :

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PETA dévoile le cauchemar des usines à chiots en Corée du Sud

Entre mars et juillet 2022, un enquêteur de PETA Asie a visité quatre usines à chiots en Corée du Sud. Dans ces établissements, des chiens effrayés faisaient frénétiquement les cent pas dans des cages exiguës et sales, entourés par le bruit assourdissant des aboiements constants. Les propriétaires des usines ont des contacts au gouvernement et amassent des centaines de millions de won sud-coréens chaque année.

L’un des propriétaires a admis élever des animaux à la fois pour l’industrie des animaux de compagnie et pour celle des combats de chiens. Lorsque les chiens ne peuvent plus se battre, ils sont vendus pour leur viande et abattus. Un autre éleveur retirait les cordes vocales des chiens, et a sous-entendu qu’il en avait accidentellement tué un en lui administrant la mauvaise injection.

Des habitations sales, inadéquates et dangereuses

Les chiens effrayés sont détenus dans des cages et des chenils dangereusement délabrés et incrustés d’excréments.. Même certains petits chiens peuvent à peine se retourner. De nombreuses cages sont aussi rouillées, ce qui pourrait exposer les animaux au tétanos.

Contraints de se tenir sur du sol grillagé qui pourrait leur blesser les pattes, les chiens ne peuvent pas réellement se reposer. Les plus petits d’entre eux peuvent rester bloqués ou se blesser gravement si leurs pattes passent à travers le grillage, et la vigilance constante qui en découle est physiquement et psychologiquement épuisante. Ils n’ont aucun réconfort : pas de litière, pas de jouets, et encore moins de l’amour, de la compagnie, de l’exercice ou une protection contre le froid.


Avec les piles d’excréments qui se décomposent sous leurs pattes et les vapeurs d’ammoniac qui polluent l’air, les chiens dans ces quatre structures courent constamment le risque d’attraper des maladies infectieuses ou des parasitoses. Les gamelles d’eau et de nourriture sont sales, et les vapeurs des déchets sont si irritantes qu’elles peuvent endommager la peau, les yeux et les voies respiratoires des animaux. Ces établissements sont si insalubres que les chiots qui y naissent peuvent rapidement succomber à des maladies bactériennes et virales. Elles représentent aussi une menace pour la santé publique, de nombreuses formes de bactéries et de parasites transmissibles entre les chiens l’étant aussi vers les humains.

Des chiens qui souffrent de lésions de la peau douloureuses et de stress chronique

Des images montrent des chiens en train de dépérir avec des lésions larges, ouvertes et enflammées, qui résultent probablement d’infections, de traumatismes, d’allergies ou d’escarres causées par un revêtement de sol inadapté. Ils sont nombreux à souffrir d’infections cutanées persistantes causant des démangeaisons incessantes, des protubérances, des croutes, des douleurs et les affaiblissant. En l’absence de traitement, ces maladies de peau peuvent causer de sérieux problèmes médicaux.

La frustration et l’anxiété poussent les chiens à sauter sur place, faire des aller-retours et aboyer. Cet environnement est si bruyant qu’il peut même causer des douleurs ou des pertes auditives. Mais ils se recroquevillent et s’immobilisent lorsque quelqu’un s’approche : ils sont terrifiés par les humains.

Les mères et leurs chiots séparés trop tôt

Des chiots de moins de six semaines sont arrachés à leur mère, ce qui est bien trop tôt. Cela peut augmenter les risques de maladies, et mener par la suite à des problèmes sociaux et comportementaux comme une tendance à mordre, un système immunitaire compromis et une détresse psychologique et de l’anxiété, à la fois chez les chiots et chez leur mère. À cet âge, les premiers apprennent encore des compétences essentielles grâce aux secondes et pourraient ne pas être prêts à être sevrés (ou pas si brusquement) de l’allaitement de leur mère, qui est essentielle à leur santé et à leur bien-être.

Revendiquer une certification de bien-être animal n’a aucune valeur

Le propriétaire de l’usine à chiots se targue de diriger la seule entreprise à maintenir des standards élevés de bien-être animal en Corée du Sud. Il prétend avoir été encensé par le ministère de l’agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales pour son statut d’éleveur exemplaire. Cet éloge était clairement injustifié.

PETA Asie a déposé des plaintes auprès du ministère, lui demandant d’enquêter sur ces exploitations en raison d’éventuelles violations de la Loi sur la protection des animaux (2017), mais n’a reçu aucune réponse. L’association a également porté plainte auprès de quatre commissariats de police, chacun correspondant à l’emplacement de l’un des élevages de chiots. Seul un commissariat a effectivement visité un établissement – et n’a toujours pas engagé de poursuites.

Engagez-vous à toujours adopter vos chiens et autres animaux de compagnie, et à ne jamais les acheter

L’élevage sélectif des chiens afin d’amplifier des caractéristiques physiques entraîne des problèmes génétiques douloureux et la mort de chiens dans des refuges bondés. Cette pratique est dangereuse, quelle que soit la partie du monde où elle est pratiquée.

Adoptez via un refuge pour animaux et aidez les chiens qui attendent désespérément de trouver un foyer plutôt que d’enrichir des éleveurs avares qui font naitre des chiots pour le profit.

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