Tous les articles par Marie J

Les cochons tués dans un accident de camion à Barcelone méritent un mémorial

Un accident sur l’autoroute AP-7 au nord de Barcelone la semaine dernière a tué plusieurs cochons et en a blessé d’autres après qu’un camion transportant les animaux – qui étaient probablement destinés à l’abattoir – est entré en collision avec une voiture.

PETA Royaume-Uni a envoyé une lettre à l’adjointe au maire de Barcelone demandant la permission d’ériger une pierre tombale sur les lieux.

Traduit, le texte gravé sur le mémorial dirait : « En mémoire des cochons qui ont souffert et sont morts dans un accident de camion à cet endroit. Devenez végan ».

En plus de rendre hommage aux cochons, l’association espère faire comprendre que tout le monde peut aider à éviter que des camions destinés à l’abattoir circulent sur l’autoroute en choisissant des repas végans.

Les cochons destinés à l’abattoir

Dans l’industrie de la viande, de nombreux porcelets se font meuler les dents et couper la queue sans aucun analgésique – une « solution » horrible au problème des animaux qui se mordent la queue les uns les autres à cause de la surpopulation dans les élevages et des conditions de vie stressantes.

Les truies sont inséminées de force et à plusieurs reprises. Chaque portée de porcelets leur est arrachée au bout de quelques semaines seulement et les petits sont envoyés dans des enclos d’engraissement avant d’être finalement transportés vers l’abattoir.

Avant de mettre bas, les mères sont confinées dans des stalles de mise bas si étroites qu’elles ne peuvent même pas s’y retourner.

Devenez végan

Nous pouvons prévenir la mort de nombreux cochons – sur les routes comme dans les abattoirs – en choisissant de ne pas les manger. Essayez le mode de vie végan pendant 30 jours dès maintenant :

L’article Les cochons tués dans un accident de camion à Barcelone méritent un mémorial est apparu en premier sur PETA France.

Vatican – Des militants appellent le pape François à dénoncer la torture des taureaux

Des individus poignardent des taureaux à mort devant un public moqueur à travers le monde. Ces événements horribles ont souvent lieu en l’honneur de saints catholiques ou lors de fêtes chrétiennes, PETA a donc décidé de demander au pape François de condamner la torture des taureaux.

Pour lancer cette nouvelle campagne, la chanteuse et personnalité télé italienne Daniela Martani a rejoint les sympathisants de PETA Royaume-Uni et les associations locales ENPA et Animalisti Italiani devant le Vatican.

L’action fait suite au récent lâcher de taureaux à Pampelune, en Espagne. Au début du mois de juillet, des spectateurs ont poursuivi les animaux terrifiés le long de rues pavées. Après cette course, des individus à cheval ont poignardé les taureaux à mort dans une arène au nom du divertissement. Une soixantaine de taureaux ont été tués au cours des dix jours des fêtes de San Fermín, qui ont des origines catholiques.

Le lien entre le catholicisme et la corrida

La Bible nous demande de faire preuve de miséricorde envers toutes les créations de Dieu, et pourtant des taureaux sont torturés en « l’honneur » de saints lors de fêtes catholiques. Sa Sainteté le pape François est largement salué pour sa compassion envers les animaux, nous lui demandons donc d’annoncer aux plus d’un milliard de catholiques dans le monde qu’utiliser des taureaux pour le divertissement va à l’encontre des valeurs chrétiennes.

Dans son encyclique Laudato si’, le pape François a écrit que « toute cruauté sur une quelconque créature est contraire à la dignité humaine ».

De plus, déjà au 16ème siècle, le pape saint Pie V a interdit l’utilisation des taureaux dans le divertissement, les qualifiant de « sanglants » et « contraires à la piété et à la charité chrétiennes ».

Que se passe-t-il durant une corrida ?

Au cours de ces exécutions ritualisées, un taureau en détresse se fait provoquer. On le poignarde de manière répétée avec des armes telles que des lances et des banderilles.

Une fois qu’il est affaibli par la perte de sang, un matador (« tueur » en espagnol) poignarde le cœur ou les poumons du taureau avec une épée. S’il ne parvient pas à tuer l’animal, il utilisera un couteau pour lui trancher la moelle épinière.

Une fois le taureau achevé, le matador lui coupe parfois les oreilles ou la queue afin de les garder comme « trophées ». Après cela, le corps de l’animal est traîné hors de l’arène.

Signez la pétition de PETA adressée au pape François

Rejoignez notre campagne et demandez au pape de dénoncer publiquement la cruauté des spectacles de tauromachie au nom de l’Église catholique :

L’article Vatican – Des militants appellent le pape François à dénoncer la torture des taureaux est apparu en premier sur PETA France.

Révélations sur un centre de recherche qui brûle des veaux et frappe des vaches

C’est l’enfer sur terre pour les vaches du centre de recherche sur le bétail de la préfecture d’Ibaraki (l’Ibaraki Prefectural Livestock Research Centre ou IPLRC), une structure qui bénéficie de fonds publiques au Japon où les vaches sont des sujets de recherche pour les industries du lait et du bœuf Wagyu.

Une enquête de PETA Asie montre des employés en train de brûler la tête de veaux au fer, de donner des coups de pieds et des gifles à des vaches, de les frapper avec des outils en métal, et plus encore.

Filmés en flagrant délit

La tête d’un veau brûlée au fer

Un lanceur d’alerte a filmé des images choquantes pendant trois mois en 2022 et permis au monde de découvrir ce qu’il se passe dans les industries du lait et de la viande japonaise. Les images choquantes montrent des employés en train de brûler la tête d’un veau avec un fer chauffé à blanc pour enlever le tissu de ses cornes tandis que l’animal crie, les yeux grands ouverts, visiblement terrifié et luttant sous le poids d’un des employés.

Des vaches terrifiées reçoivent des coups de poings, de pieds et des gifles

Des images montre aussi plusieurs hommes assis sur un veau ébourgeonné, qui semble déféquer de peur. On y voit également des employés en train de mettre des coups de poings dans le torse de vaches, de les gifler et de leur donner des coups de pieds, de leur piétiner les pattes et le dos. Lors d’un autre incident, les employés ont frappé les vaches sur leurs pis sensibles et au visage avec des bâtons en bois, vraisemblablement pour essayer de les faire bouger.

Financé par de l’argent public

Les personnes compatissantes au Japon sont scandalisées d’apprendre que leur argent est utilisé pour financer une telle maltraitance. L’IPLRC a reçu plus de 900 millions de yens (6,2 millions d’euros) du contribuable et de fonds publics en un an, selon les données les plus récentes disponibles. En réponse, PETA Asie adressé une plainte auprès du ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche japonais afin de demander la suppression du financement de l’IPLRC, ainsi qu’une demande à la préfecture d’Ibaraki de procéder à un audit sur les financements qui soutiennent la cruauté animale. Les entités PETA invitent également le public à changer sa consommation et à passer à la viande végane ainsi qu’au lait végétal, car abandonner la viande et les produits laitiers permettrait de réorienter les financements loin des élevages et des structures telles que ce centre infernal.

La dure réalité des industries laitière et de la viande

Lorsqu’on leur en laisse l’occasion, les vaches sont des parents attentionnés qui développent des relations fortes avec leurs amis et leur famille. Mais la plupart des vaches dans les industries du lait et de la viande sont confinées dans des élevages intensifs, et donc empêchées de satisfaire leurs besoins fondamentaux comme s’occuper de leurs veaux, qui leurs sont arrachés peu de temps après la naissance.

La plupart des vaches naissent avec un tissu qui se développera ensuite en cornes, mais de nombreux éleveurs retirent ce tissu sensible ou les cornes elles-mêmes à l’aide de fer brûlant, de produits chimiques caustiques, de pelles métalliques aiguisées, de lames ou de scies. Ces procédures douloureuses sont souvent menées sans antidouleurs.

Aidez les vaches – laissez tomber la viande et les produits laitiers

La maltraitance documentée dans cette structure n’est pas unique au Japon : les industries du lait et de la viande sont fondamentalement cruelles partout dans le monde. Les vaches continueront à être exploitées dans des élevages et des centres de recherches comme l’IPLRC jusqu’à ce que les humains arrêtent de voler leur lait et de manger leur chair. Opter pour le véganisme est le seul moyen d’épargner à ces animaux douleur et souffrance.

Engagez-vous à ne plus soutenir cette maltraitance en optant pour le véganisme pendant 30 jours :

L’article Révélations sur un centre de recherche qui brûle des veaux et frappe des vaches est apparu en premier sur PETA France.

La Commission européenne soutient la suppression progressive de l’utilisation d’animaux dans les tests chimiques mais ignore les citoyens sur les cosmétiques

La Commission européenne vient de donner le coup d’envoi d’un plan visant à supprimer progressivement l’expérimentation animale pour les produits chimiques dans toute l’Europe, mais elle ne protégera pas l’interdiction des tests sur les animaux pour les produits cosmétiques. Cette décision est la réponse à l’initiative citoyenne européenne (ICE) « Save Cruelty Free Cosmetics – Commit to a Europe Without Animal Testing » (Pour des cosmétiques sans cruauté – S’engager en faveur d’une Europe sans expérimentation animale), signée par plus de 1,2 million de citoyens européens.

Si nous saluons le plan visant à éliminer à terme les tests sur les animaux pour les produits chimiques et les propositions à plus longue échéance visant à réduire et à supprimer progressivement l’utilisation des animaux dans la recherche et l’éducation, il est scandaleux que la Commission ait ignoré l’appel des citoyens à maintenir l’interdiction des tests sur les animaux pour les cosmétiques, malgré un impératif éthique et scientifique clair de ne plus utiliser d’animaux dans les laboratoires.

Roger Kingbird / We Animals Media

L’ICE demande le renforcement de l’interdiction de l’expérimentation animale pour les ingrédients cosmétiques, le passage à des méthodes non animales pour les tests de sécurité chimique et l’engagement à mettre en place un plan d’élimination progressive de toutes les expériences sur les animaux. Nous examinons ci-dessous chacun de ces objectifs, la réponse de la Commission et ce que cela signifie pour les animaux.

La mauvaise nouvelle : la Commission européenne échoue à protéger et à renforcer l’interdiction de l’expérimentation animale pour les cosmétiques

PETA a révélé il y a près de 10 ans que malgré l’introduction en 2009 d’une interdiction européenne des tests sur les animaux pour les ingrédients cosmétiques, de tels tests pour les produits chimiques manipulés par les travailleurs industriels sont toujours exigés par le règlement européen REACH (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals –enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des produits chimiques). Il est inquiétant de constater que les mises à jour proposées pour REACH suggèrent que les tests sur les animaux pour les produits chimiques, y compris les cosmétiques, devraient augmenter dans les années à venir.

Cependant, au lieu de répondre aux demandes de plus de 1,2 million de citoyens européens, la Commission n’a pas pris de mesures immédiates pour mettre fin à la souffrance des animaux utilisés dans les tests cosmétiques. Au lieu de cela, elle a choisi d’attendre les résultats d’une procédure judiciaire en cours, dans laquelle PETA est impliquée.

Ce n’est pas suffisant et nous condamnons totalement l’inaction de la Commission.

La sécurité des produits cosmétiques et de leurs ingrédients peut être – et est déjà – assurée par l’utilisation de méthodes non animales. Ceci peut être réalisé pour la santé des consommateurs et des travailleurs et pour la protection de l’environnement.

La Commission a scandaleusement réitéré sa position selon laquelle les ingrédients des cosmétiques peuvent être introduits de force dans la gorge des rats, des souris, des lapins et d’autres animaux dans le cadre du règlement REACH sur les produits chimiques et que les résultats de ces tests peuvent être utilisés pour autoriser la vente de ces produits sur le marché de l’Union européenne. Une telle position a détruit l’interdiction de commercialisation des produits cosmétiques dans l’UE, qui vise à garantir que seules des méthodes n’utilisant pas d’animaux sont utilisées pour évaluer la sécurité des produits cosmétiques et de leurs ingrédients.

L214 – Ethique & Animaux

REACH et le règlement européen sur les cosmétiques font actuellement l’objet d’un réexamen, et PETA fera pression sur les législateurs pour qu’ils prennent des mesures là où la Commission a échoué.

Quelques bonnes nouvelles : la fin des tests de substances chimiques sur les animaux est en vue

Enfin, la Commission a entendu nos appels et va lancer une feuille de route visant à mettre un terme à tous les tests sur les animaux pour les produits chimiques industriels, les pesticides, les biocides et les médicaments humains et vétérinaires.

Cette feuille de route vise à définir la voie à suivre pour étendre et accélérer le développement, la validation et la mise en œuvre de méthodes sans animaux, ainsi que les moyens de faciliter leur adoption dans le cadre des différentes réglementations.

Les détails précis n’ont pas encore été révélés, mais nous demanderons à la Commission de veiller à ce que les progrès soient rapides et que des mesures soient prises pour créer un comité scientifique d’experts sur les approches d’évaluation non animales le plus rapidement possible.

La Commission européenne étudie des plans d’action à l’échelle de l’UE pour réduire l’utilisation des animaux

Chaque année dans l’UE, environ 8 millions d’animaux souffrent dans les laboratoires, parmi lesquels des lapins, des souris, des chats et des chiens. Des substances leur sont administrées de force dans la gorge, ils sont infectés par des maladies invalidantes, manipulés génétiquement, victimes de lésions cérébrales à la suite d’opérations chirurgicales, exposés à des douleurs intenses et utilisés dans des programmes d’élevage conçus pour perpétuer ce cycle de souffrance.

Nous saluons la nouvelle selon laquelle la Commission étudie le développement d’une action politique dans le cadre de l’Espace européen de la recherche afin de réduire l’utilisation d’animaux dans la recherche et les essais réglementaires. Cela implique de mobiliser toutes les autorités compétentes et les États membres de l’UE pour accélérer l’adoption de méthodes non animales et aura un impact positif sur l’objectif ultime de mettre fin à toute utilisation d’animaux. Cependant, les actions proposées par la Commission ne constituent pas la réforme en profondeur demandée par les citoyens de l’UE via l’ICE.

La Commission doit maintenant proposer des changements significatifs à la législation et aux politiques existantes afin de mettre les États membres, les régulateurs et les organismes d’évaluation sur la voie de l’élimination progressive de toute utilisation d’animaux dans les laboratoires. Nous appelons donc toutes ces autorités à poursuivre les objectifs de l’ICE.

Qu’a dit la Commission européenne ?

Les engagements positifs pris par la Commission en réponse à l’ICE sont les suivants :

  • Élaborer une feuille de route pour mettre fin à tous les tests obligatoires sur les animaux pour les produits chimiques industriels, les pesticides, les biocides et les médicaments humains et vétérinaires ;
  • Étudier la création d’un comité scientifique d’experts chargé de fournir des conseils sur le développement et l’adoption d’approches ne recourant pas aux animaux ;
  • Proposer une action de l’Espace européen de la recherche pour coordonner les politiques nationales visant à remplacer l’utilisation d’animaux en laboratoire et à accélérer le développement et l’utilisation de méthodes sans animaux ;
  • Organiser un ou plusieurs ateliers avec des experts afin de déterminer les futurs domaines de recherche prioritaires pour accélérer la transition vers une science sans animaux.

L’heure du changement a sonné.

PETA, Cruelty Free Europe, Eurogroup for Animals, European Coalition to End Animal Experiments et Humane Society International/Europe ont lancé l’ICE en août 2021. Nous avons obtenu le soutien des marques de produits de beauté The Body Shop et Dove et rassemblé un réseau d’ONG européennes.

C’est la première fois dans l’histoire qu’un tel nombre d’organisations européennes se réunissent pour aider les animaux dans les laboratoires.

Au cours de la campagne, plus de 1,2 million de personnes compatissantes provenant des quatre coins de l’Europe ont demandé la fin de l’expérimentation animale et ont associé leur nom à l’initiative.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Nous continuerons à faire pression pour obtenir des changements en faveur des animaux et de meilleures méthodes d’essai en Europe.

Les animaux en laboratoire ont encore besoin de votre aide. Pendant que vous êtes ici, agissez pour que le laboratoire pharmaceutique Sanofi cesse le test de quasi-noyade sur des souris :

L’article La Commission européenne soutient la suppression progressive de l’utilisation d’animaux dans les tests chimiques mais ignore les citoyens sur les cosmétiques est apparu en premier sur PETA France.

Bonne nouvelle pour les lapins : Citadium arrête l’angora

Il y a de quoi bondir de joie ! Citadium, l’enseigne de mode urbaine pour les jeunes, nous a confirmé que ses magasins et sa plateforme de vente en ligne arrêteraient de vendre de l’angora. Après avoir instauré une interdiction de la fourrure en 2019 (qui faisait suite elle aussi à une discussion avec PETA), Citadium devait encore mettre en place une politique contre l’angora et les dérivés de la fourrure de lapin – et PETA en a désormais reçu la confirmation.

« Après vérification nous commercialisons quelques rares produits en angora. Nous allons arrêter leur vente, dès épuisement des stocks, et les remplacerons par des produits similaires mais en faux angora », a précisé l’enseigne. Cette décision pleine de compassion fait écho à l’intérêt que portent les jeunes générations à la cause animale.

L’angora, une matière loin d’être douce

L’angora et le feutre en poils de lapin représentent une véritable torture pour ces animaux sensibles. Des enquêtes en Asie et en France ont révélés que les lapins utilisés pour l’angora sont confinés sans stimulations ni soins vétérinaires et ne sont sortis de leurs cages que pour être violemment épilés. Ils sont alors attachés à une planche et hurlent de terreur tandis que leurs doux poils leur sont arrachés par poignées, déchirant parfois leur peau délicate.

Les lapins élevés pour leur fourrure et leur chair passent leur courte vie dans des cages sales et exiguës, dans lesquelles leurs mouvements naturels sont si entravés que le mauvais développement de leurs os et de leurs muscles les empêche de bondir. Lorsqu’ils atteignent la taille requise pour l’abattage, les employés leur brisent le cou, les étouffent ou les électrocutent. Il n’est pas rare que l’étourdissement échoue et que les animaux soient écorchés vivants.

Ce que vous pouvez faire

Citadium rejoint une longue liste de plus de 400 marques et commerçants comme Armani, Burberry, Chloé, Calvin Klein, Dolce & Gabbana, Lacoste ou plus récemment le groupe Kering qui se sont engagés à cesser l’angora.

La France compte une dizaine d’élevages d’Orylag dans lesquels les lapins sont tués pour leur fourrure et leur chair, ainsi qu’une trentaine d’élevages de lapins angoras. Agissez en envoyant un message au ministre de l’Agriculture afin qu’il mette totalement fin au cruel commerce de la fourrure et de l’angora :

L’article Bonne nouvelle pour les lapins : Citadium arrête l’angora est apparu en premier sur PETA France.

Hermès devrait retirer le sac Birkin en peau de crocodile en l’honneur de Jane Birkin

À la suite du décès de l’actrice et chanteuse Jane Birkin, qui avait demandé que son nom soit retiré du sac Birkin en peau de crocodile d’Hermès en raison de préoccupations liées à la cruauté envers les animaux, PETA Royaume-Uni a envoyé une lettre demandant à la marque de luxe de retirer le sac à main.

Jane_Birkin07 | Roland Godefroy | CC BY 3.0

Nous appelons également à la maison de couture à adopter une politique interdisant l’utilisation de peaux d’animaux exotiques « afin que plus aucun animal sauvage ne soit tué en son nom ».

Hermès peut continuer à vivre dans le passé – en traitant les crocodiles comme rien de plus que du « tissu » vivant et respirant – ou s’engager à faire perdurer l’héritage de Mme Birkin d’une manière qui respecte le monde naturel et tous ceux qui y vivent en utilisant les meilleurs matières exemptes de cruauté pour créer un Birkin moderne et d’autres accessoires. Nous espérons qu’Hermès choisira cette dernière option.

Il faut trois crocodiles pour fabriquer un seul sac Hermès

La demande de Jane Birkin faisait suite à des images inédites montrant des reptiles vivants sciés et saignés à mort dans des élevages qui fournissaient des peaux à Hermès.

D’autres révélations ont suivi depuis, dont une enquête de Kindness Project filmée dans des exploitations appartenant à Hermès en Australie qui a révélé que les crocodiles étaient gardés dans des enclos et des cages minuscules et sans aménagement, avant d’être mutilés et poignardés avec un tournevis.

Exigeons d’Hermès que la marque renonce aux peaux exotiques

De nombreux créateurs, dont Mulberry, Victoria Beckham, Karl Lagerfeld, Paul Smith, Chanel, Stella McCartney et Burberry, ont banni les peaux exotiques de leurs collections. Dites à Hermès de faire de même.

L’article Hermès devrait retirer le sac Birkin en peau de crocodile en l’honneur de Jane Birkin est apparu en premier sur PETA France.

Célébrez le 10e anniversaire de « Blackfish » en organisant un visionnage

Ce 19 juillet, le film Blackfish fête ses 10 ans ! Ce documentaire puissant et instructif pénètre dans les coulisses de SeaWorld aux États-Unis pour illustrer les conséquences de la captivité sur les mammifères marins. Il offre un aperçu de la cruauté des parcs marins grâce à des images tournées en caméra cachée et des témoignages d’anciens employés qui ont choisi de dénoncer la maltraitance des animaux.

La captivité tue les orques

Dans leur habitat naturel, les orques vivent normalement entre 30 et 50 ans. Leur espérance de vie maximale se situe entre 60 et 70 ans pour les mâles et entre 80 et plus de 100 ans pour les femelles. Cependant, en captivité, l’âge moyen des orques n’est que de 14 ans environ.

Ces décès et ces lentes agonies sont directement liés à la captivité : maladies dues au chlore qui touchent les poumons, les yeux ou la peau, maladies rénales, stress et baisse des défenses immunitaires, ulcères, dépression etc.

Enfermées dans de petits bassins en béton, les orques captives nagent en rond interminablement et se brisent souvent les dents à force de ronger les parois en béton et les portes métalliques de leur bassin, par stress et frustration. Certaines flottent sans bouger à la surface de l’eau, affichant un comportement inhabituel chez les orques sauvages.

À SeaWorld, plus de 40 orques sont mortes, dont beaucoup bien loin de leur espérance de vie dans la nature. Et n’oublions pas les plus de 300 autres dauphins et baleines et environ 400 pinnipèdes qui y ont également perdu la vie. L’orque nommé Tilikum, dont le documentaire Blackfish retrace la vie, est mort en 2017 après près de trois décennies de confinement à SeaWorld. Malheureusement, la mort a été le seul moyen pour lui d’échapper à une vie d’emprisonnement.

Agissez pour les orques

Cette année, en l’honneur des 10 ans de Blackfish, PETA encourage les personnes généreuses comme vous à organiser une séance de visionnage pour vos amis, les membres de votre famille ou vos collègues. Le film est disponible gratuitement ou en location sur Netflix, Amazon Prime, FuboTV, Plex, The Roku Channel, Vudu, Tubi, Crackle, Kanopy et Magnolia Selects. Encouragez aussi vos proches à organiser leurs propres diffusions ou à partager la bande-annonce de Blackfish.

La place de ces animaux majestueux est dans la nature, et nous invitons toutes les personnes qui se soucient des animaux à refuser de fréquenter les prisons aquatiques comme Marineland et SeaWorld.

Allez plus loin et aidez à mettre fin au calvaire des cétacés captifs en pressant le Marineland d’Antibes d’envoyer les orques Wikie, Inouk, Moana et Keijo dans un sanctuaire côtier :

L’article Célébrez le 10e anniversaire de « Blackfish » en organisant un visionnage est apparu en premier sur PETA France.

Une célèbre peinture de Delacroix revisitée pour appeler à abolir la corrida

En amont de la fête nationale du 14 juillet, PETA et le COLBAC ont fait prendre vie à la célèbre œuvre « La Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix face aux arènes de Béziers. Dans cette adaptation revisitée, une influenceuse marseillaise a pris la place de la Liberté pour appeler à abolir la corrida et libérer les taureaux de cette pratique infâme.

augustindu34

Brandissant le drapeau français sur lequel on pouvait lire « Liberté pour les taureaux ! Abolissons la corrida » et entourée de « taureaux mort » gisant ensanglantés à ses pieds, elle a porté la voix des 87 % de Français qui s’opposent à la barbarie de la tauromachie.

augustindu34

Liberté et égalité de considération pour les taureaux

Commémorant la chute de la Bastille, le 14 juillet symbolise la fin de l’Ancien Régime et le début de la Révolution. Cette date a inspiré et encouragé les peuples à se soulever contre l’oppression et à réclamer des droits. Ce matin, elle était l’occasion de questionner pourquoi la corrida, activité cruelle qui entache l’image de la France, est encore autorisée dans certains départements alors même qu’elle va à l’encontre de nos lois de protection animale.

En effet, la corrida est une activité illégale mais dépénalisée. L’article 521-1 du Code pénal, punit « le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ». Cette loi Grammont de 1850 était applicable aux « courses de taureaux », mais, depuis une loi de 1951, il existe une exception à ce principe, qui rompt avec l’égalité des citoyens devant la loi.

La corrida constitue bien des sévices et des actes de cruauté envers des animaux. Lors d’une corrida, plusieurs taureaux terrifiés sont torturés les uns après les autres pendant une vingtaine de minutes chacun. Des hommes à cheval leur enfoncent des piques dans les vertèbres du cou, puis des hommes à pied leur plantent des harpons dans le dos. Enfin, après avoir fait durer l’agonie de la victime, le matador (« tueur » en espagnol) tente de l’achever à l’épée ou au couteau. Lorsqu’il rate sa cible et que l’arme transperce les poumons au lieu du cœur, il n’est pas rare que les taureaux meurent noyés dans leur propre sang. Souvent, les animaux traînés par des chaînes hors de l’arène sont paralysés mais toujours conscients.

Fraternité envers tous les animaux – abolissons la corrida

Tout comme nous, les animaux sont des êtres sensibles, avec leur propre intérêt à vivre. « Il est grand temps de donner leur Liberté aux taureaux, qui méritent une Égalité de considération, et de faire preuve de Fraternité envers ces individus sensibles qui tiennent à leur vie comme nous tenons à la nôtre », déclare Chloé Tesla, influenceuse engagée.

Ne vous rendez jamais complice de la cruauté de la corrida en y participant de quelque manière que ce soit, et contactez dès maintenant les villes françaises qui continuent d’autoriser ces bains de sang :

L’article Une célèbre peinture de Delacroix revisitée pour appeler à abolir la corrida est apparu en premier sur PETA France.

Cet aperçu de l’industrie du cachemire va vous rendre malade

PETA Asie a mené une enquête en Mongolie pour dénoncer le mythe du cachemire « durable » et « responsable ». Celle-ci a révélé que quel que soit sa certification, tout le cachemire venait de chèvres dont les poils étaient violemment volés avant qu’elles soient abattues.

Entre avril 2022 et février 2023, les enquêteurs de PETA Asie ont visité des exploitations de cachemire en Mongolie, notamment celle d’un éleveur de chèvres qui a des liens avec des marques de vêtements comme Louis Vuitton, Dior, Prada, Gucci, Hermès, Chanel, Burberry, Naadam et Bottega Veneta. Voici ce que les enquêteurs ont découvert :

  • Des employés tenaient les chèvres en place par les pattes et les cornes et leur arrachaient les poils – tout cela pendant que les animaux hurlaient de douleur et de peur.
  • Un chevrier utilisait un couteau non stérilisé pour trancher le scrotum des chevreaux et leur arracher les testicules à mains nues, sans antidouleurs.
  • Des morceaux de peau étaient arrachés avec les poils.
  • Des chèvres étaient laissées en train de souffrir de leurs plaies ensanglantées.
  • Il y avait de nombreux animaux morts sur le site, y compris des chevreaux probablement morts du froid extrême ou de faim, et une chèvre qui a succombé le jour après avoir été vue malade ou blessée, en train de boiter dans un enclos.

Le peignage est un procédé long et douloureux

Les chèvres hurlaient lorsque les employés leur attachaient les pattes et arrachaient leurs poils de leur peau sensible avec des peignes métalliques acérés, un procédé terrifiant qui prend environ une heure par chèvre. Le peignage à la main est fait seulement pour l’argent, car les chèvres cachemires perdent naturellement leurs poils.

Les chevreaux pleuraient et criaient lorsqu’ils étaient castrés sans antidouleurs, alors qu’un employé leur tranchait le scrotum avec un couteau non stérilisé et leur arrachait les testicules à mains nues. L’un des animaux avait une plaie sanglante à cause du peignage, et un enquêteur a trouvé des morceaux de cachemire avec de la peau. Un autre avait le pénis en sang. Un enquêteur a remarqué une chèvre qui semblait malade ou blessée en train de boiter dans un enclos. Elle a été retrouvée morte le lendemain. Et des chevreaux, comme bien d’autres, sont morts pendant le rude hiver mongol. Un contact d’une famille d’éleveurs a également déclaré aux enquêteurs de PETA Asie que les chèvres les plus petites meurent parfois piétinées par les plus grandes lorsqu’elles se ruent vers l’abri le soir, alors qu’il peut faire jusqu’à -30 °C.

Les employés frappent la tête des chèvres avec un marteau

Ce que les consommateurs ne réalisent peut-être pas, c’est que l’industrie du cachemire est mortelle – les travailleurs tuent les chèvres lorsqu’elles ne sont plus assez productives pour ce commerce.

Les enquêteurs ont visité des abattoirs où ils ont observé des employés en train de traîner les chèvres cachemires vers la salle d’abattage, de leur frapper la tête avec un marteau et de les égorger. Les employés les tuaient sous les yeux d’autres chèvres. Après avoir été égorgées, certains animaux continuaient à bouger pendant plus de quatre minutes atroces avant de finalement succomber.

Des faux « standards » qui encouragent la souffrance des chèvres

À la suite de la première enquête de PETA Asie dans l’industrie du cachemire, des marques de vêtements ont annoncé qu’elles suivraient et soutiendraient certaines « normes » de bien-être animal, notamment en s’inscrivant à la Sustainable Fibre Alliance (l’alliance pour la fibre durable, ou SFA), un organisme qui a certifié deux des exploitations vues dans les images les plus récentes de PETA Asie. Mais la vérité est que les industries des peaux animales ne seront jamais dépourvues d’exploitation et d’une cruauté endémique, peu importe les normes adoptées. Souscrire à des « normes » au lieu d’éliminer les matières dérivées d’animaux n’est pas digne des animaux et perpétue leur souffrance.

Voici par exemple des éléments de la déontologie du SFA :

  • Il conseille le peignage pour collecter le cachemire, malgré l’impact négatif sur le bien-être qui y est associé.
  • Il n’exige aucun antidouleur pour la castration ou les blessures dues au peignage.
  • Il considère que traiter les animaux de manière « humaine » avant l’abattage est une recommandation, pas une obligation.
  • Il ne nécessite pas l’étourdissement des chèvres avant l’abattage et permet de les tuer par traumatisme contondant.

Les producteurs ne sont même pas obligés de respecter toutes les lignes directrices de la déontologie pour être certifiés par le SFA.

La production de cachemire est dévastatrice pour l’environnement

Les chèvres doivent consommer plus de 10 % de leur poids en fourrage quotidiennement et mangent souvent les plantes jusqu’à la racine, ce qui les empêche de repousser. Environ 80 % du déclin récent de la végétation dans les prairies est imputable à l’explosion démographique de chèvres et d’autres ruminants en Mongolie, et le Programme des Nations unies pour le développement a observé que 90 % du pays est constitué de terrain sec et vulnérable, qui présente des risques de désertification de plus en plus élevés.

« Plus de chèvres signifie plus de pâture ; ce qui mène à la dégradation des prairies. Le résultat ? Des chèvres mal nourries avec des poils plus rêches, et donc moins de cachemire de qualité. Pour compenser cette perte de revenus, les chevriers élèvent de plus gros troupeaux, perpétuant ce cycle. » – Common Objective, organisme de suivi des tendances mondiales

Publicité contre réalité

Les chèvres sont intelligentes et développent des relations fortes, tout comme les humains. Et comme tous les animaux, elles méritent respect et compassion. Vous avez le pouvoir de nous aider à mettre fin à la maltraitance de ces animaux curieux et sociables.

Les entreprises aiment brosser un joli tableau de la vie des animaux utilisés pour le cachemire. Mais comme le montrent les images de PETA Asie des chevriers fournissant des marques internationales, c’est très loin d’être le cas :


À gauche, une photo de la production de cachemire sur le site internet de Naadam. À droite, une photo de l’enquête de PETA Asie dans une exploitation qui fournit du cachemire au fournisseur de Naadam.

Demandez aux marques de laisser tomber le cachemire

Dites à Louis Vuitton, Dior, Prada, Gucci, Hermès, Chanel, Burberry, Naadam, Bottega Veneta et d’autres marques de choisir uniquement des matières véganes et d’arrêter de soutenir l’exploitation et le massacre des chèvres.

L’article Cet aperçu de l’industrie du cachemire va vous rendre malade est apparu en premier sur PETA France.

Des militants nus créent une « mer de sang » pour protester contre la corrida à Pampelune

En amont du lâcher de taureaux des fêtes de San Fermín, des dizaines de militants pour les droits des animaux de PETA et du groupe de protection des animaux espagnol AnimaNaturalis se sont rassemblés au cœur de Pampelune, en Espagne. Vêtus de simples « cornes » et de longs voiles rouges, les manifestants ont fait pression sur la ville pour qu’elle mette un terme aux corridas sanglantes.

Esa Ennelin

Les militants ont commémoré les animaux poursuivis dans les rues pour mourir dans l’arène chaque année et ont appelé à cesser ce bain de sang annuel.


Quel est le problème avec le lâcher de taureaux ?

Chaque année, des taureaux sont contraints de courir dans les rues étroites de Pampelune, fuyant une horde de touristes. Ils se blessent régulièrement, glissant sur la roue pavée ou fonçant dans les murs en essayant d’échapper à la foule.

Ces taureaux ont généralement eu peu d’interactions avec les humains par le passé, et se retrouver soudainement au milieu de cette horde est pour eux à la fois angoissant et bouleversant.

De nombreuses personnes courent avec les taureaux dans les rues de Pampelune sans se douter que ce sont eux qui seront poignardés à mort dans l’arène le jour-même.

Des hommes narguent, épuisent et poignardent chaque taureau avec une lance et des banderilles. Lorsque le taureau est trop affaibli pour se défendre, le matador poignarde l’animal épuisé avec une épée.

Après cette exécution ritualisée, il coupe parfois une oreille ou la queue de l’animal pour la conserver, comme un trophée morbide.

De la torture, pas une tradition

Plus de 125 villes et communes en Espagne se sont positionnées contre la torture et la mutilation des taureaux pour le divertissement. Mais ce spectacle continue à Pampelune.

Par le passé, PETA a proposé 298 000 euros au maire de Pampelune pour mettre fin au lâcher de taureaux – une offre qui tient toujours.

La corrida, tout comme les combats de gladiateurs ou les exécutions publiques, doit être reléguée aux livres d’histoire. Passez à l’action pour nous aider à mettre fin à ce massacre barbare dès maintenant :

L’article Des militants nus créent une « mer de sang » pour protester contre la corrida à Pampelune est apparu en premier sur PETA France.