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Des « grenouilles » devant le siège de Carrefour pour appeler l’enseigne à cesser de vendre leurs cuisses

Ce matin, des militants de PETA se sont rendus devant le siège de Carrefour à Massy ainsi que plusieurs magasins de l’enseigne en France afin de dénoncer la vente de cuisses de grenouille par ces derniers. L’action fait suite à une enquête de PETA Asie dans des exploitations en Indonésie, d’où provient 80 % des 3 000 tonnes de viande de grenouilles importées par la France chaque année.

Les militants présents en Île-de-France, à Strasbourg et à Lyon portaient des masques de grenouille et des pancartes où l’on pouvait lire notamment « Carrefour : stop au massacre des grenouilles ».

 

Sur les images publiées par PETA, les grenouilles sont capturées dans la nature et entassées dans des sacs, parfois pendant plusieurs jours, avant d’être triées. Les animaux encore vivants sont parfois violemment frappés sur le sol par les employés pour gagner du temps. Ils ont ensuite la tête et les pattes tranchées. Certaines grenouilles sont complètement décapitées, tandis que d’autres ne le sont que partiellement, et nombre d’entre elles sont encore vivantes et bougent toujours lorsque les ouvriers leur arrachent la peau.

Cet enfer pour les grenouilles n’est pas un cas isolé : les enquêteurs ont constaté des actes de cruauté flagrante à l’égard des amphibiens dans toutes les installations sélectionnées au hasard qu’ils ont visitées.

Les deux espèces de grenouilles capturées par les ouvriers – la grenouille de rivière à crocs et la grenouille crabieuse – connaissent toutes deux un déclin de leur population. Bien que la capture de la première ne soit pas autorisée dans la nature, les fournisseurs indonésiens étiquètent délibérément mal l’espèce et l’exportent. Selon Eurostat, l’UE a importé environ 35 millions de kilos de cuisses de grenouilles entre 2010 et 2022, ce qui équivaut à environ 703 millions à 1,7 milliard de grenouilles.

Ce que vous pouvez faire

PETA Asie a réagi en déposant une plainte auprès des autorités compétentes, mais nous avons besoin de votre aide. Nous appelons tout un chacun à cesser de manger des cuisses de grenouille – ou quoi que ce soit d’autre provenant d’un animal – car leur obtention est toujours le fruit d’une immense cruauté.

En tant que consommateurs consciencieux, nous avons le pouvoir de mettre fin à ces souffrances en adoptant un mode de vie végan. Démarrez dès aujourd’hui en commandant notre « Guide du végan en herbe » gratuit :

Allez plus loin en appelant Carrefour, Auchan, Intermarché, Leclerc, Super U, Picard et d’autres enseignes à couper les liens avec cette industrie cruelle et à cesser de vendre des cuisses de grenouilles :

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La cruauté envers les animaux approuvée par la Commission européenne : les élevages pour la fourrure et le transport d’animaux restent autorisés

Les politiques vont à l’encontre de la volonté des citoyens : la Commission européenne a annoncé hier qu’elle continuerait à autoriser l’élevage et la mise à mort d’animaux pour la fabrication de fourrure, ainsi que les terribles transports d’animaux sur de longues distances. La Commission souhaite attendre les résultats d’une étude de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avant de prendre une décision définitive sur la question. Ce faisant, elle va à l’encontre de la volonté de la majorité des citoyens de l’UE.

Les participants avaient voté en faveur d’une interdiction de l’élevage des animaux à fourrure dans le cadre de la plus réussie des initiatives citoyennes européennes, avec plus de 1,5 million de signatures. Julia Zhorzel, responsable des campagnes relatives aux peaux animales pour PETA Allemagne, commente :

« La décision de la Commission européenne de continuer à tolérer l’élevage pour la fourrure et le transport d’animaux sur de longues distances n’est pas seulement un affront aux citoyens de l’UE, mais un manquement flagrant à son devoir de protéger les animaux contre la cruauté. L’étude autorisée par la Commission européenne est une véritable perte de temps. Il est prouvé depuis longtemps que l’élevages pour la fourrure cause une souffrance extrême aux animaux : en Europe, des millions d’animaux dits à fourrure sont contraints de passer leur vie dans des cages minuscules aux conditions d’hygiène déplorables avant qu’on ne les écorche. En outre, rien ne s’améliore pour les plus d’un milliard d’animaux qui sont transportés chaque année dans l’Union européenne et vers des pays tiers. Des mesures misérables comme leur accorder un peu plus d’espace, des temps de transport supposément plus courts ou des exigences en matière de température ne changent rien aux maltraitances endémiques à cette industrie : la peur, la douleur, les blessures, la frustration et l’épuisement sont omniprésents. De nombreux citoyens européens réclament des progrès significatifs en matière de bien-être animal. Avec cette décision la Commission ne fait pas qu’affaiblir leur confiance en la démocratie, elle consolide également l’exploitation des animaux et la destruction du mode de vie des humains par les dommages collatéraux de l’agriculture animale. Face aux enjeux de biodiversité et de climat, nous n’avons tout simplement plus de temps à perdre. Nous attendons de la Commission qu’elle cesse de retarder le progrès et d’adopter des simulacres de mesures et qu’elle impose une interdiction totale du commerce et de l’importation de fourrure à l’échelle de l’Union européenne ainsi qu’un veto sur les terribles transports d’animaux sur de longues distances. »

Pour en savoir plus sur le commerce de la fourrure et le transport d’animaux vivants :

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Révélations sur la cruauté du commerce de viande de grenouille

Une récente enquête de PETA Asie sur l’industrie indonésienne de la viande de grenouille a mis au jour une réalité bouleversante qui demande une attention immédiate. Des sacs surchargés de grenouilles suffocantes aux méthodes de mise à mort atroces, les découvertes de cette enquête montrent la souffrance des grenouilles avant leur arrivée dans les assiettes des citoyens de l’Union européenne et d’ailleurs. La France importe chaque année plus de 3 000 tonnes de cuisses de grenouilles – dont 80 % viennent d’Indonésie – ce qui en fait le plus gros importateur de l’UE.

Les grenouilles sont connues pour leurs pattes palmées et leurs sauts, mais ces animaux fascinants et sensibles ont bien d’autres caractéristiques remarquables. De nombreuses espèces de grenouilles sont des parents dévoués – et pleins de ressources – et ont des traits de caractère variés, allant de l’audace à la vigilance en passant par la sérénité.

Tout comme les humains, les grenouilles ressentent la douleur et la peur. Elles ne veulent pas être arrachées à leur environnement ni être tuées, et pourtant près de 322 tonnes de cuisses de grenouilles ont été expédiées d’Indonésie vers l’Union européenne entre mars et mai de cette année. PETA appelle tout un chacun à cesser de manger des cuisses de grenouille – ou quoi que ce soit d’autre provenant d’un animal.

Des investigations révèlent la cruauté envers les grenouilles

La vidéo de PETA Asie montre que des employés capturent des grenouilles dans la nature et les entassent dans des sacs extrêmement chargés, provoquant l’asphyxie et la mort de bon nombre d’entre elles. Ils les laissent parfois agoniser dans ces sacs pendant deux longues journées.

La vidéo montre une employée en train de frapper des grenouilles vivantes contre le sol tout en faisant le tri entre les animaux vivants et morts. D’autres employés utilisaient des couteaux pour trancher la tête et les pattes des grenouilles. Certaines sont complètement décapitées, tandis que d’autres ne le sont que partiellement, et des ouvriers coupent également les pieds des grenouilles avant de leur trancher la tête.

De nombreuses grenouilles sont encore vivantes et bougent toujours lorsque les ouvriers leur arrachent la peau. Les enquêteurs ont constaté que la bouche des grenouilles s’ouvrait et se fermait après la décapitation et que leur corps sans tête remuait pendant plusieurs minutes après l’abattage.

Cet enfer pour les grenouilles n’est pas un cas isolé : les enquêteurs ont constaté des actes de cruauté flagrante à l’égard des amphibiens dans toutes les installations sélectionnées au hasard qu’ils ont visitées en Indonésie.

Implications environnementales

Les conséquences de cette industrie vont au-delà de la cruauté infligée aux grenouilles. Diverses sources ont montré que les populations de grenouilles en Indonésie ont diminué au cours des dernières décennies. Selon la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature, les populations de grenouilles de rivière Limnonectes macrodon et de Fejervarya cancrivora (ou grenouilles mangeuses de crabes) sont en diminution.

Si cette tendance se poursuit, des problèmes liés au déséquilibre écologique (comme l’utilisation accrue de pesticides par les agriculteurs en raison de l’absence de prédateurs naturels pour les insectes, ou encore la prolifération des moustiques) se développeront inévitablement.

Seule une des deux espèces de grenouilles capturées par les travailleurs dans la vidéo figure sur la liste des espèces autorisées à être capturées dans la nature établie par le ministère de l’Environnement et des Forêts. Cette restriction est probablement la raison pour laquelle les cuisses de grenouilles sont mal étiquetées pour l’exportation.

Des étiquettes mensongères

Les fournisseurs indonésiens étiquettent et vendent délibérément deux espèces de grenouilles – Limnonectes macrodon et Fejervarya cancrivora – sous le seul nom de Fejervarya cancrivora, même si les fournisseurs qui vendent ces animaux à des distributeurs à l’étranger admettent que les erreurs d’étiquetage sont monnaie courante et qu’ils peuvent faire la distinction entre les espèces lors de l’emballage.

Violations des lois

Face à la violente réalité de l’industrie de la viande de grenouille, nous ne pouvons que constater le mépris flagrant des lois en vigueur. L’article 66, paragraphe 1, de la loi indonésienne n° 18 de 2009 exige que des mesures soient prises pour assurer le bien-être des animaux lors de leur capture, de leur élevage, de leur abattage et de leur transport. En outre, l’article 66, paragraphe 2, exige que les animaux soient généralement protégés de la douleur, de la peur ou de la contrainte. Pourtant, ces installations fonctionnent avec un mépris impitoyable pour la douleur et la souffrance des grenouilles et ignorent effrontément ces lois.

PETA Asie a réagi à cette cruauté en déposant une plainte auprès des autorités compétentes, mais nous avons besoin de votre aide. En tant que consommateurs consciencieux, nous avons le pouvoir de mettre fin à ces souffrances : adoptons un mode de vie végan.

Le véganisme est la seule voie de sortie

Vous avez le pouvoir. En devenant végan, vous prenez position contre la cruauté et l’injustice. Rejoignez-nous pour dénoncer une industrie fondée sur la souffrance. Faites le premier pas aujourd’hui en vous engageant à devenir végan et en rejoignant le mouvement grandissant pour la compassion, la considération et la justice :

Allez plus loin en appelant Carrefour à couper les liens avec cette industrie cruelle et à cesser de vendre des cuisses de grenouilles :

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Bonne nouvelle ! Isabel Marant a dit stop à l’angora, à la fourrure et aux peaux exotiques

C’est une belle nouvelle pour les animaux : Isabel Marant a confirmé dans un e-mail à PETA avoir banni l’angora, la fourrure et les peaux exotiques de ses collections :

« Isabel Marant n’utilise plus de fils angora […] Je vous confirme également que nous ne vendons plus de fourrure ni d’articles en peau exotique. »

Nous saluons cet engagement fort de la part de la marque française, implantée dans 19 pays, qui permet d’épargner d’immenses souffrances aux lapins, aux renards, aux crocodiles et à d’innombrables autres animaux.

L’extrême violence de la production d’angora, de fourrure et de peaux exotiques

Pour obtenir ces matières, des lapins ont les poils arrachés à vif, des crocodiles et des serpents sont dépecés vivants, et des renards, visons et autres animaux sensibles sont détenus dans des conditions sordides et mutilés avant d’être violemment abattus.

Des enquêtes en Asie et en France ont révélés que les lapins utilisés pour l’angora sont confinés sans stimulations ni soins vétérinaires. Ils sont sortis de leurs cages minuscules et sales uniquement pour être violemment épilés. Ils sont alors attachés et maintenus en place et leurs doux poils leur sont arrachés par poignées, déchirant parfois leur peau délicate.

PETA a également diffusé plusieurs enquêtes portant sur l’industrie des peaux exotiques. Celles-ci montrent que les serpents sont cloués à des arbres ou des planches, ou encore suspendus et remplis d’eau, avant d’être écorchés vivants. Ces animaux au métabolisme très lent peuvent agoniser pendant plusieurs heures avant de mourir. Quant aux lézards, ils sont souvent décapités à la machette sans être étourdis.

La majorité des peaux de crocodile et d’alligator ont été volées à des animaux élevés dans des bassins bondés et des eaux stagnantes et fétides. Ils sont électrocutés ou abattus par balle ou à coups de marteaux. Les éleveurs préfèrent parfois sectionner leur moelle épinière et leur enfoncer une tige en métal le long de la colonne vertébrale, ce qui les paralyse mais ne les tue pas immédiatement, leur infligeant une mort lente et douloureuse.

Ce que vous pouvez faire

PETA appelle toutes les marques à suivre ce bel exemple en délaissant les matières issues d’animaux et en innovant pour une mode plus bienveillante.

Agissez en choisissant de ne jamais porter de peaux animales, en partageant ces informations avec vos proches pour les encourager à en faire de même et en écrivant aux marques qui continuent de vendre ces « matières » obtenues dans la souffrance. Rejoignez-nous dès maintenant en demandant au gouvernement d’interdire la production d’angora en France :

Exprimez-vous aussi contre l’usage de cuirs exotiques chez Louis Vuitton, Hermès et d’autres marques :

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6 moyens d’agir pour les animaux ce Noël

Décembre est la saison de la bienveillance, du vin chaud, des chocolats, des fêtes de fin d’année, des réunions de famille, des chants et des achats de Noël. Mais pour certains animaux, surtout ceux qui sont tués pour servir d’aliment ou pour leurs peaux, Noël n’est pas une occasion joyeuse. Cependant, vous pouvez aider à changer cela, avec ces étapes faciles pour répandre la joie tout ce mois de décembre.

    1. Votez avec votre porte-monnaie en laissant en rayon les articles faits d’angora, de cuir et d’autres matières cruelles d’origine animale. Jetez plutôt un coup d’œil à notre liste d’idées de cadeaux éthiques.
    2. Laissez Rudolph se reposer : les animaux ne sont pas des décorations de Noël, et il n’est pas juste de les traiter comme des accessoires dans les crèches, ou les parades de Noël. Si vous avez connaissance d’événements à proximité qui utilisent des rennes, des pingouins ou d’autres animaux sauvages, veuillez envoyer un message poli aux organisateurs pour leur demander de repenser leur programmation.
    3. Ne mangez pas de dinde. Un dîner de Noël sans cruauté est la voie à suivre pour quiconque a une conscience. Prenez donc exemple sur Paul McCartney – ou sur l’une de ces autres célébrités ayant banni la viande de leurs assiettes – en laissant les animaux morts en-dehors du menu de Noël. Des points bonus si vous réussissez à convaincre les membres de votre famille qui mangent de la viande avec votre délicieuse cuisine de Noël ! Et si vous ne savez pas par où commencer, téléchargez notre guide pour organiser un festin de Noël végan.
    4. Exprimez-vous contre le foie gras. Si vous apercevez du foie gras sur n’importe quel menu de Noël, veuillez écrire ou parler au gérant du lieu pour lui faire part de votre déception. La production de foie gras est si cruelle qu’elle est illégale dans certains pays, et il n’y a rien de festif dans la torture en boîte.
    5. Encouragez les gens à adopter, et non acheter ! Bien que tout le monde devrait maintenant savoir qu’un chiot est pour la vie, et pas seulement pour Noël, les refuges voient encore une vague de chiens et de chats abandonnés après la période des fêtes. Aidez à prévenir ces tragédies en expliquant à vos proches pourquoi ils ne devraient jamais acheter un animal dans une animalerie.

      © iStock.com/Pekic
    6. Donnez vos manteaux de fourrure ! Nous savons qu’aucun d’entre vous ne serait assez cruel pour acheter de la vraie fourrure (après tout, c’est ainsi qu’elle est faite). Mais si vous en avez accidentellement acquis, vous pouvez la donner à des refuges pour sans-abris, les utiliser comme litière pour les animaux dans le besoin, ou encore nous nous ferons un plaisir de vous en débarrasser pour les utiliser dans des démonstrations de sensibilisation.

Pour d’autres façons d’aider les animaux tous les jours, inscrivez-vous à notre réseau militant !

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Strasbourg : distribution de tartes flambées véganes pour promouvoir la cause animale

En amont de l’ouverture tant attendue du célèbre marché de Noël de Strasbourg, PETA a organisé une distribution de tartes flambées sans cruauté place Gutenberg afin d’encourager les passants à célébrer les fêtes avec compassion en privilégiant des plats végans.

Cédric Deligne

Des militantes de l’association, portant de traditionnels costumes alsaciens et brandissant une pancarte ou l’on pouvait lire « Les tartes flambées comme on aime en version végane », ont fait déguster gratuitement cette spécialité locale garnie de crème et de ‘lardons’, mais à une différence près : aucun animal n’a été tué pour la préparer.



L’implacable cruauté que subissent les animaux élevés pour l’alimentation

Dans les industries de la viande et du lait, d’innombrables cochons, moutons, vaches, poulets, canards, oies et autres animaux souffrent chaque minute de leur courte vie. Le schéma est le même pour tous les animaux élevés pour leur chair ou leur lait : les femelles sont inséminées de force à répétition ; les bébés sont arrachés à leur mère, mutilés, enfermés dans des conditions insalubres et des environnements surpeuplés ; puis, alors qu’ils ne sont généralement âgés que de quelques mois, ils subissent un voyage terrifiant vers l’abattoir, où certains sont tués alors qu’ils sont encore conscients.

Cette période des fêtes est l’occasion d’étendre notre compassion à tous les êtres, y compris ceux dont la chair ou les sécrétions finissent dans nos assiettes alors que de délicieuses alternatives existent, comme le prouvent nos tartes flambées véganes.

Commencez dès maintenant

Il est plus facile que jamais de continuer à se régaler de ses plats favoris tout en ne soutenant pas l’exploitation et la souffrance animale.

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La Cour de justice de l’Union européenne anéanti l’interdiction des tests de cosmétiques sur les animaux

22 novembre 2023 : La Cour de justice de l’Union européenne anéanti l’interdiction des tests de cosmétiques sur les animaux

La Cour de justice de l’Union européenne a prononcé son jugement contre Symrise AG, un producteur d’ingrédients de produits cosmétiques qui demandait l’annulation d’une décision de justice exigeant que ses produits soient testés sur des milliers d’animaux.

Ce verdict accablant a tourné le système judiciaire en dérision en discréditant l’interdiction autrefois historique de l’UE des tests de cosmétiques sur les animaux.

Sur quoi portait le dossier ?

L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a mandaté Symrise AG, un industriel allemand, pour qu’il teste deux de ses ingrédients de crèmes solaires sur des milliers d’animaux. Symrise AG a contesté la position de l’ECHA auprès de la chambre de recours de l’ECHA, et le PETA International Science Consortium Ltd est intervenu pour soutenir l’entreprise au cours de l’audition. La chambre a maintenu la décision initiale mais, avec le soutien du Science Consortium, Symrise a fait appel auprès de la Cour de justice de l’Union européenne. Consultez l’article ci-dessous pour en savoir plus sur le dossier et le rôle qu’a joué PETA.

Qu’est-ce que cela signifie pour les animaux ?

En un instant, la cour a condamné des milliers de souris, de lapins et de poissons à une souffrance atroce et une mort certaine dans le cadre d’expériences cruelles et a rendu l’interdiction historique de tester des cosmétiques sur les animaux complètement inutile.

Les souris, les rats, les lapins et les poissons sont toujours contraints d’ingérer des ingrédients de produits cosmétiques pour répondre aux exigences de la réglementation REACH pour les substances chimiques.

Nous condamnons la décision de la Cour de justice de l’Union européenne qui ne respecte pas l’objectif de l’interdiction des tests de cosmétiques sur les animaux, qui était de garantir que seules les méthodes qui n’utilisent pas d’animaux soient utilisées pour déterminer si les cosmétiques sont sûrs.

Et la suite ?

PETA continuera ses efforts pour protéger les animaux et les droits des citoyens européens de se procurer des cosmétiques non testés, et ce même si l’ECHA et la Cour de justice de l’Union européenne semblent indifférentes aux valeurs contemporaines.

Vous pouvez nous aider à faire pression sur les décisionnaires. Envoyez un message au commissaire européen à l’Environnement pour lui dire ce que vous pensez de ces pratiques qui constituent à empoisonner et tuer des animaux lors de tests cruels et loin d’être fiables :

Mise à jour du 22 novembre 2022 : le 22 novembre, l’interdiction des tests de cosmétiques sur les animaux dans l’EU a été défendue devant la Cour de justice de l’Union européenne, alors que Symrise AG contestait la demande de l’Agence européenne des produits chimiques que l’entreprise teste deux ingrédients communs des crèmes solaires sur 5 500 animaux.

Dr Julia Baines, responsable des politiques scientifiques de PETA Royaume-Uni, a assisté les juristes sur ce dossier. En allant devant le tribunal, nous demandons à l’EU de maintenir l’interdiction des tests cruels et inefficaces sur les animaux.

L’issue de ce dossier fera jurisprudence et n’affectera pas uniquement les tests de l’homosalate et du salicylate d’octyle, elle clarifiera également la manière dont le règlement concernant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances (REACH) sera interprété pour tous les ingrédients cosmétiques.

Maintenir l’interdiction des tests de cosmétiques sur les animaux signifierait que le REACH ne peux pas être utilisé pour la compromettre. Les entreprises cruelty-free n’auraient pas à changer la formule de leurs produits ou à chercher d’autres fournisseurs et le Royaume-Uni, l’Australie et les autres pays aux politiques basées sur l’interdiction de l’EU recevraient un message fort contre les dérogations.

Le public rejette massivement la cruauté de l’expérimentation animale : plus de 1,2 million de citoyens de l’union européenne ont soutenu l’initiative citoyenne européenne demandant à la Commission européenne de protéger et de renforcer l’interdiction des tests sur les animaux.

Mise à jour du 19 août 2021 : les cosmétiques cruelty-free sont menacés depuis que l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et la Commission européenne ont annoncé leur politique nécessitant des tests sur les animaux pour des ingrédients de produits cosmétiques. Le entités PETA ont saisi chaque opportunité de lutter contre cette politique.

En 2018, lorsque Symrise AG a contesté la demande de l’ECHA que deux ingrédients soient testés sur 5 500 animaux, le PETA International Science Consortium e.V. est intervenu sur le dossier auprès de la chambre de recours de l’ECHA. Symrise a désormais amené la décision devant la Cour de justice de l’Union européenne et l’intervention du Science Consortium a une fois encore été approuvée pour ce dossier qui fera jurisprudence.

PETA se réjouit que la politique de la Commission européenne et de l’ECHA (qui discrédite l’interdiction des tests sur les animaux et de la commercialisation pour des produits cosmétiques dans l’UE en exigeant que les ingrédients de produits cosmétiques soient testés sur des animaux) soit remise en cause.

Les tests sur les animaux demandés pour ces deux ingrédients ne sont malheureusement que la partie visible de l’iceberg. Mais PETA applaudit la décision de Symrise d’amener ce dossier devant la cour.

Publication originale

Deux jugements récemment publiés par la chambre de recours de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) ont décrété que les ingrédients utilisés uniquement pour des cosmétiques peuvent être testés sur les animaux dans le cadre du règlement concernant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances (REACH). Les tests sur les animaux pour des ingrédients cosmétiques sont interdits dans l’UE depuis 2013 dans le cadre de la réglementation sur les produits cosmétiques, mais ces jugements (des interprétations terriblement erronées de la loi) permettront concrètement aux producteurs et aux autorités régulatrices d’ignorer cette interdiction.

Que s’est-il passé, qu’est-ce que cela signifie pour les animaux, et que faire pour les aider.

Qui en souffrira ?

En conséquence directe de ces jugements, plus de 5 500 rats, lapins et poissons devront être utilisés pour de nouveaux tests, certaines femelles gestantes seront forcées d’ingérer des ingrédients de cosmétiques, puis elles seront tuées et disséquées, tout comme leurs petits à naître.

Ces jugements ouvrent également la porte à un plus grand nombre de tests sur les animaux dans le cadre du REACH. Chaque année, des centaines de cosmétiques contiennent des produits qui sont nouveaux sur le marché et pourraient nécessiter des tests dans le cadre du REACH, coûtant la vie à des milliers d’animaux.

De quels ingrédients s’agit-il ?

Les ingrédients visés par l’appel, l’homosalate et le salicylate d’octyle, sont utilisés dans les crèmes solaires et d’autres cosmétiques pour absorber les rayons ultraviolets B (UV-B) du soleil.

De nombreux producteurs et marques seront probablement affectés par ces décisions, il est donc crucial que les consommateurs utilisent la base de données internationale en ligne Beauty Without Bunnies de PETA États-Unis afin de connaître les entreprises qui refusent que leurs produits soient testés sur les animaux où que ce soit dans le monde, et quelle qu’en soit la raison.

Les entreprises certifiées non testées sur les animaux par PETA États-Unis ne mènent ou ne commandent pas de tests sur les animaux pour leurs ingrédients, leurs formules ou leurs produits finis et s’engagent à ne pas le faire à l’avenir.

Ces ingrédients ont-ils vraiment besoin d’être testés sur les animaux ?

Selon l’ECHA, ces tests seraient nécessaires afin d’assurer la sécurité des travailleurs qui produisent ou manipulent les substances, mais ce n’est pas tester ces ingrédients de cosmétiques sur des milliers d’animaux qui les protégera. En raison de différences biologiques fondamentales entre les humains et les autres animaux, les résultats des tests sur les seconds ne prédisent simplement pas efficacement les effets sur les premiers.

Les tests de cosmétiques ne sont-ils pas interdits en Europe ?

Depuis 2013, les tests sur les animaux pour des ingrédients cosmétiques sont interdits dans l’UE dans le cadre de la réglementation sur les produits cosmétiques. La Cour de justice de l’Union européenne a précisé en 2016 que la vente de produits cosmétiques reposant sur les résultats de nouveaux tests sur les animaux à des fins d’évaluation de la sûreté est interdite dans l’UE. Pourtant l’ECHA, la Commission européenne et maintenant la chambre de recours de l’ECHA ont mal interprété la loi et ont discrédité les interdictions, renvoyant les animaux dans les laboratoires pour des tests de cosmétiques inutiles et cruels.

La réglementation sur les produits cosmétiques a un poids politique considérable et reflète la volonté du peuple et du Parlement européen. L’interdiction des tests de produits cosmétiques sur les animaux et de la vente de produits cosmétiques reposant sur des données issues de tests sur les animaux dans l’UE montre que la population accorde plus d’importance à la vie d’un animal qu’à un tube de dentifrice ou de crème solaire.

Permettre les tests d’ingrédients de cosmétiques dans le cadre de REACH revient à faire fi de la réglementation sur les produits cosmétiques et à totalement discréditer l’objectif de ces interdictions.

C’est simple : seules les méthodes non-animales devraient être employées lorsqu’il s’agit de commercialiser un nouveau produit cosmétique. Si ce n’est pas possible, l’ingrédient ne devrait pas être utilisé.

Que fait PETA ?

En 2014, nous avons révélé que l’ECHA et la Commission européenne autorisaient les tests d’ingrédients de produits cosmétiques sur les animaux. Depuis, nous travaillons pour mettre fin à ces expérimentations odieuses en faisant pression sur la Commission européenne et l’ECHA afin que la réglementation sur les produits cosmétiques et son interdiction des tests sur les animaux soient respectées.

Le PETA Science Consortium International e. V. (dont PETA France est membre) est intervenu sur le dossier d’appel concernant ces décisions récentes sur les tests. Bien que la chambre de recours ait rejeté de nombreux arguments présentés par le Science Consortium et l’entreprise responsable du recours face à la demande de tests, PETA et le Science Consortium explorent les autres possibilités de résoudre le litige.

Les entités PETA demandent aux entreprises de jouer un rôle en utilisant des méthodes sans animaux et en finançant le développement de ces méthodes. Nous encourageons aussi les entreprises à utiliser des ingrédients dont la sûreté a déjà été prouvée ou de créer une nouvelle formule pour les produits qui le nécessitent afin de remplacer les ingrédients de cosmétiques testés sur les animaux dans le cadre du REACH. Ne pas tester sur les animaux est une option pour chaque entreprise.

Bien que ces décisions soient un énorme pas en arrière, nous sommes plus déterminés que jamais à mettre fin à tous les tests de cosmétiques sur les animaux.

Comment nous aider ?

Utilisez uniquement des produits non testés et vérifiez la base de données de PETA États-Unis en cas de doute.

Aidez-nous à montrer la force de l’opposition publique aux tests de produits cosmétiques sur les animaux : demandez à la Commission européenne et à l’ECHA de respecter la réglementation sur les produits cosmétiques et d’interdire les tests d’ingrédients de produits cosmétiques sur les animaux, peu importe les circonstances :

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