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Le Comité des droits de l’enfant des Nations unies a récemment publié l’Observation générale n° 26, qui recommande que les enfants soient protégés contre « l’exposition à la violence, comme […] la violence infligée aux animaux ». En réponse, PETA a envoyé une lettre au Premier ministre Gabriel Attal, le pressant de prendre en compte cette recommandation et d’introduire une législation interdisant aux enfants d’assister ou de participer à des activités de chasse ou de tauromachie.
Une exposition précoce à la violence
Regarder des animaux être terrorisés, abattus ou massacrés d’une quelconque manière est indéniablement traumatisant pour les enfants. Cela peut avoir des conséquences psychologiques pour de jeunes individus qui, pour la plupart, éprouvent une empathie naturelle pour les animaux.
Le fait d’assister à la mise à mort d’animaux à des fins de divertissement humain non seulement perturbe profondément les jeunes impressionnables, mais les désensibilise également à la souffrance animale. Ils apprennent ainsi que la vie d’autrui n’a pas de valeur et qu’il est acceptable – voire agréable – de leur infliger douleur et tourments.
Il existe des liens bien établis entre la cruauté envers les animaux pendant l’enfance et les comportements antisociaux à l’âge adulte. Selon une étude publiée par l’International Journal of Environmental Research and Public Health, le fait d’être témoin d’actes de cruauté ou de négligence peut inciter les enfants à maltraiter des êtres humains et d’autres animaux à l’avenir.
Une protection est nécessaire
Alors que la législation française permet aux mineurs de plus de 16 ans de porter une arme et de chasser seuls des animaux, les enfants plus jeunes peuvent participer à la chasse ou s’entraîner au piégeage.
Une partie de chasse est par nature un endroit dangereux pour les enfants. L’année dernière, un enfant de 10 ans a été blessé par un tir alors qu’il participait à une battue aux sangliers en Ardèche. En septembre 2020, un garçon de 16 ans s’est accidentellement tué devant son frère de 12 ans lors d’une partie de chasse.
La chasse et la corrida sont horribles pour les enfants et les animaux
Actuellement en France, les enfants sont non seulement témoins de violences contre les animaux mais sont aussi, dans certains cas, activement encouragés à y participer. Une enquête menée dans une école taurine de Nîmes, qui accueille des enfants dès l’âge de 6 ans, a révélé que les élèves sont encouragés à narguer et à poignarder de très jeunes taureaux (décrits comme « presque des veaux » par les enquêteurs) dans le cadre d’entraînements pour devenir toréadors.
Les animaux tués pour le plaisir par les chasseurs ont la même capacité à souffrir et à ressentir la douleur que les chiens et les chats avec lesquels nous partageons nos foyers, et que les humains. Pourtant, en France, les renards, les cerfs et d’innombrables autres êtres sensibles sont pourchassés, terrorisés, abattus ou massacrés d’autres horribles manières, au nom de ce divertissement pervers.
Participez à cette campagne
Pour aider les jeunes à s’épanouir, il est essentiel que nous prenions des mesures pour les empêcher d’être témoins d’actes de violence occasionnelle à l’encontre des animaux.
Allez-vous rejoindre la campagne et signer la pétition de PETA adressée au Premier ministre ?
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