Intervention choc aujourd’hui à Paris, au défilé Hermès de la Fashion Week parisienne. Quatre militantes de PETA, déguisées en policières, ont surgi en voiture devant la Garde Républicaine, où se tenait l’événement pour dénoncer l’utilisation cruelle par la marque de peaux d’animaux sauvages. En uniformes, les « membres des forces de l’ordre » brandissaient des pancartes proclamant : « Hermès : STOP aux peaux ‘exotiques’ » et « Tuer pour s’habiller : délit de cruauté ». Deux d’entre elles ont même grimpé sur le toit du véhicule, scandant au mégaphone des slogans pour interpeller Hermès, tels que « Animaux victimes : voler leur peau est un crime » ou encore « Hermès, la cruauté n’est pas chic ! ».
Cédric Deligne
Tant qu’Hermès persistera à utiliser des peaux « exotiques », PETA continuera à tirer la sonnette d’alarme et à dresser des procès-verbaux symboliques pour cruauté envers les animaux. La torture de crocodiles, écorchés vifs pour finir en sacs ou en ceintures, est un véritable crime moral. Il est temps qu’Hermès réponde de ses actes devant le tribunal de l’opinion publique et rejoigne les nombreuses maisons qui ont déjà mis fin à ces pratiques illégitimes et indéfendables.




Hermès : des crocodiles torturés vivants pour des accessoires
Des enquêtes – dont une vidéo de l’association australienne Kindness Project, tournée dans des élevages intensifs appartenant à Hermès – dévoilent toute l’horreur que subissent les reptiles confinés, charcutés et tués pour leurs peaux. On y voit des crocodiles parqués à l’étroit dans des enclos et cages lugubres, traînés, mutilés et poignardés avec un tournevis.
En décembre dernier, une nouvelle enquête de PETA Asie a révélé que des milliers de crocodiles élevés pour leur peau passaient leur vie dans des bassins sales et exigus dans un élevage en Thaïlande. Un crocodile avait été vu en train de bouger pendant 23 longues minutes après qu’un employé a plongé une lame en métal dans son cou.
Votre voix compte : exigez d’Hermès la fin des peaux d’animaux sauvages
Derrière les célèbres sacs « Birkin » et « Kelly » d’Hermès, qui peuvent coûter plus de 35 000 €, se cache une cruauté insoutenable. La peau des alligators sert à fabriquer des bracelets de montre, tandis que deux à trois crocodiles sont tués pour chaque sac à main.
De nombreux créateurs de mode comme Victoria Beckham, Karl Lagerfeld, Mulberry, Paul Smith, Chanel et Stella McCartney ont bannit les peaux « exotiques » de leurs collections.
Aucun accessoire de mode ne justifie une telle souffrance. Exigeons qu’Hermès renonce aux peaux « exotiques ». Signez la pétition ci-dessous et faites entendre votre voix pour les animaux !
L’article Paris Fashion Week : des « policières » perturbent le défilé Hermès pour mettre la marque face à ses crimes contre les animaux est apparu en premier sur PETA France.