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La Journée pour les animaux dans les laboratoires, qui a lieu ce 24 avril, est l’occasion de rendre hommage à tous les animaux qui ont souffert et été tués dans de cruels tests de laboratoires. Malgré un soutien du public en chute libre, l’expérimentation animale continue en France : des milliards de procédures terrifiantes et douloureuses sont effectuées sur ces êtres chaque année. Ces tests sont indéfendables, d’un point de vue moral mais également scientifique, car ils freinent l’avancée de la recherche médicale de diverses manières.
Il est faux de dire que les animaux sont seulement utilisés dans des tests dont le but est de guérir des maladies. Souvent, des scientifiques effectuent des recherches par simple curiosité. Lors d’un test absurde décrit dans un article académique en 2016, des macaques rhésus étaient maintenus en place dans des appareils cruels appelés « chaises de primates » tous les jours pendant jusqu’à six mois afin d’étudier le passe-temps humain des jeux d’argent. Ces singes sans défense étaient contraints à manipuler une manette selon des stimuli visuels sur un écran d’ordinateur et recevaient une gorgée de jus dilué lorsqu’ils exécutaient « correctement » ce qu’on demandait d’eux.
La loi protège peu les animaux dans les laboratoires, ainsi, chaque année en France, des milliards d’entre eux subissent des souffrances inimaginables. Par exemple, lors d’une expérimentation en particulier, des chercheurs bloquaient les artères de lapins, leur provoquant des ulcères partout sur les pattes et leur causant une douleur incessante. Traités comme du matériel de laboratoire jetable, les lapins qui ont survécu à ce protocole ont été tués deux semaines plus tard.
Et à l’abri des regards, des chiens subissent d’immenses souffrances à l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Des labradors y sont délibérément élevés de manière à développer la myopathie, une dégradation musculaire handicapante, douloureuse et inéluctable. Celle-ci progresse en s’aggravant depuis leur naissance jusqu’à ce que ces jeunes chiens ne puissent plus marcher, déglutir ni même respirer.
Ces dernières années il est de plus en plus reconnu que les animaux constituent rarement des modèles pertinents pour le corps humain. Des méthodes modernes, dont des tests sophistiqués utilisant des cellules et tissus humains (les méthodes in vitro), des modèles informatiques (parfois appelés modèles in silico), et des essais cliniques avec des volontaires humains, sont bien plus précises et fiables.
Agissez pour les animaux qui souffrent en ce moment-même
Partout dans l’UE, des millions de souris, de lapins, de singes et d’autres animaux subissent toutes sortes de tests qui dépassent parfois l’imagination. Demandez au gouvernement français de s’engager dans une stratégie avec des objectifs clairs pour mettre fin à toute expérimentation animale :
En France des chiens souffrent lors de tests financés par l’AFM-Téléthon qui, malgré plusieurs décennies de recherche, n’ont toujours pas permis de développer une méthode de guérison pour les myopathies. Pressez l’AFM-Téléthon de prendre la bonne décision pour les malades et pour les chiens en cessant de financer l’expérimentation animale et en se tournant à la place vers des méthodes sans animaux et efficaces pour l’humain :
Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi a jusqu’à présent refusé de cesser d’utiliser un test inutile de quasi-noyade que la plupart de ses concurrents ont déjà abandonné. Aidez-nous à lui montrer l’importance de suivre le droit chemin :
L’article Journée pour les animaux dans les laboratoires : pourquoi est-elle vitale ? est apparu en premier sur PETA France.