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En coulisses : des animaux utilisés à Hollywood confinés et pratiquement affamés

Une enquête de PETA États-Unis sur Atlanta Film Animals (AFA) – une entreprise qui dresse des animaux et les fournit pour les industries du cinéma, de la télévision et de la publicité – a révélé ce qu’il se passe en coulisses. Les employés utilisent des techniques de dressage archaïques comme refuser de nourrir des chats et d’autres animaux, priver de vieux cochons de soins vétérinaires et entreposer des chiens dans des enclos froids et déserts.

AFA fournit des animaux aux grands studios comme Disney, Netflix, Universal Pictures et Warner Bros. Une employée a cruellement qualifié Cookie de « sale pute » et de « vraie connasse ». Le cacatoès de 60 ans s’est arraché toutes les plumes du torse à cause d’une forte anxiété et du stress causé par le confinement quasi-permanent. Dans la nature, les cacatoès volent des kilomètres chaque jour et passent la majorité de leur temps à chercher des baies, des graines et des noix avec leur volée, mais AFA a privé Cookie de l’opportunité de voler, de sociabiliser librement ou de prendre part à toute autre forme de comportement naturel.

Les dresseurs d’AFA ont travaillé sur Cruella, La Belle et le Clochard, Là où chantent les écrevisses et sur des séries comme Will Trent.

Si « vous n’avez pas faim, vous n’allez pas travailler. »

Le personnel d’AFA prive régulièrement les animaux de nourriture afin de les préparer pour des rôles. Une employée a affirmé qu’AFA a restreint la nourriture pour les chats Barnaby et Zeppelin pendant leur dressage pour la série Will Trent, car si les chats n’avaient pas « faim », ils n’allaient « pas travailler ». Elle a expliqué que les dresseurs ne nourrissent pas les chiens le matin s’ils prévoient de les dresser ce jour-là, car « il faut qu’ils veuillent quelque chose ».

Un responsable a déclaré que les dresseurs « affament presque » les oiseaux. Les dresseurs étaient obsédés par le fait de garder les animaux, y compris les mouffettes, au « bon » poids pour qu’ils aient assez faim pour se produire pour de la nourriture.

AFA laisse les chiens dans le froid et les chats dans des caisses

Frankie, un chien de 13 ans qui serait apparu dans le film Strays, était sourd, aveugle et souffrait d’insuffisance cardiaque. Mais au lieu de le laisser passer ses dernières années dans un foyer confortable avec une famille aimante, AFA le laissait avec d’autres chiens dans un garage non chauffé comme des accessoires inutilisés, et ce même lorsque la température tombait à 2 °C. Deux autres chiens étaient laissés dehors pendant la nuit lorsque la température tombait à -10 °C, l’un d’eux avec seulement une couverture ((qui peut avoir été mouillée et gelée).

AFA aurait obtenue la chienne Winnie dans un refuge afin de l’utiliser dans des productions. Cela inclut une tournée de la comédie musicale Annie, dans laquelle la chienne Sandy est la meilleure amie de l’héroïne. Cependant, Winnie était laissée seule toute la journée dans un enclos vide lorsqu’elle quittait les planches – une situation à des années lumières de l’amour et de la chaleur dont bénéficie Sandy à l’écran.

Le personnel enfermait régulièrement une chatte nommée Shiva dans une caisse toute la journée, parfois avec une litière sale et des couvertures pleines de vomi. Snap, Crackle et Pop, des chats tigrés, étaient gardés dans des cages métalliques en dehors des moments où on les dressait à effectuer des tours.


Le personnel prive les animaux à la retraite des soins vétérinaires et d’autres soins de base

De nombreux animaux chez AFA étaient qualifiés de « retraités » des productions, un terme trompeur pour désigner le fait qu’ils sont constamment confinés et qu’ils ne reçoivent pas de soins vétérinaires adaptés.

Les vieux cochons Herbie et Fiona ont pris leur retraite du spectacle d’un parc d’attractions Universal Studios. La direction a refusé d’octroyer des soins vétérinaires à Herbie pour un abcès facial qui suintait des sécrétions blanches, prétendant qu’elle ne pouvait « rien faire » pour lui car les cochons sont des « animaux de ferme ». Une responsable a déclaré avoir « crevé » l’abcès à la place.

Herbie et Fiona marchaient tous les deux avec difficulté, boitant sur leurs onglons trop longs que l’entreprise n’avait pas coupés. Le personnel nourrissait les cochons avec des produits moisis et du « composte » putride, y compris des tomates qui étaient mangées par des rats selon un employé.


Il laissait également Maya, Candy et Spanky (trois singes capucins à la retraite selon un responsable) dans des enclos jonchés de déjections qui n’auraient pas été nettoyés pendant quatre jours d’affilé. Maya et Candy étaient confinées ensemble, et ce même si Maya empêcait apparemment que Candy de manger.

Un meuble contenant des couvertures et du matériel pour les singes était jonché d’excréments de rongeurs. Un employé a expliqué que pendant plusieurs jours après que la tuyauterie a gelé, il n’y avait « pas du tout d’eau » dans les enclos des singes. La même personne a qualifié Spanky de « taré » à plusieurs reprises.


Des oiseaux stressés de la tête aux pattes

Un responsable a indiqué que Cookie (un cacatoès de 60 ans précédemment utilisé pour le spectacle d’un parc d’attractions Universal Studios) s’arrachait les plumes à cause de l’anxiété d’être transporté d’un endroit à un autre. Malgré sa détresse psychologique évidente et son torse, son cou et ses pattes sans plumes, le personnel d’AFA la laissait dans une cage vide, souvent avec un seul jouet. Une employée a traité Cookie de « vraie connasse » et de « sale pute » et a dit qu’elle avait puni Sherlock (un autre cacatoès) en laissant sa nourriture dans son champ de vision mais hors de portée, et ce pendant des heures.

De nombreuses poules avait des pattes écaillées, certaines mêmes enflées et ensanglantées. Elles étaient enfermées dans le box d’une grange qui n’était pas souvent nettoyé et était « trempé » lorsqu’il pleuvait selon un employé. Ce dernier a affirmé que les poules avaient la gale des pattes et une pododermatite, une infection douloureuse causée par une bactérie trouvée dans la literie humide et sale, mais qu’elles n’avaient pas été vues par un vétérinaire.

Toujours la même souffrance

AFA est une filiale de Birds & Animals Unlimited (BAU), qui est gérée par Gary Gero, dresseur d’animaux pour Hollywood. En 2016, PETA États-Unis avait enquêté sur BAU et découvert des souffrances et des privations presque identiques à celle de l’AFA. Cela incluait des cochons avec des maladies non soignées, des chats quasiment affamés pour un rôle, des animaux relégués dans des enclos crasseux et des chiens dans des chenils froids et vides.

Il est temps que les studios, les producteurs et le public comprennent que les animaux utilisés lors des productions ne sont pas blottis à leur dresseur sur le canapé en dehors des tournages. Au lieu de cela, ceux qui se trouvaient à l’AFA et au BAU étaient emprisonnés, dans la privation. Voilà la réalité pour les animaux à Hollywood.

Vous pouvez nous aider à mettre fin à l’utilisation des animaux dans l’industrie du cinéma

Le spécisme, c’est à dire la croyance oppressive utilisée pour justifier l’exploitation des animaux, est au cœur de cette souffrance atroce. Vous pouvez nous aider à y mettre fin en n’achetant jamais de billet pour un film qui exploite les animaux et en vous engageant auprès de PETA à lutter contre le spécisme.

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Le cadeau insolite de PETA pour l’anniversaire de Bernard Arnault

Cette année, le défilé de Louis Vuitton tombait le jour du 75ème anniversaire du PDG de LVMH (la maison mère de la marque Louis Vuitton), Bernard Arnault. Pour marquer cet événement, PETA a fait livrer aux abords du défilé un « gâteau » géant porté par l’actrice Célyne Durand maquillée en serpent ensanglanté. Sur la part de gâteau mi vanille mi sang, les invités ont pu lire « 75 ans pour Arnault, la mort pour les animaux ».

L’influenceuse tenait une pancarte « Louis Vuitton : STOP aux peaux exotiques » et a attiré l’attention du public sur le fait que Bernard Arnault et sa marque Louis Vuitton sont responsables de la souffrance extrême et de la mort de crocodiles, d’alligators, de serpents et d’autres animaux au nom de la mode.


Avec cette action, PETA entend dénoncer l’extrême cruauté qui règne dans les coulisses de Louis Vuitton, bien loin de l’image très soignée et luxueuse de la marque, et appelle cette dernière à se tourner vers des matières éthiques non animales.

Pourquoi Louis Vuitton ?

Alors que la liste des entreprises qui ont banni les peaux exotiques ne cesse de grandir – avec des noms comme Adidas, Adolfo Dominguez, Ann Inc., Arcadia Group (qui possède Topshop), ASOS, bebe, Chanel, H&M, L Brands (qui possède Victoria’s Secret), Mango, Nike, Nine West, Overstock.com ou encore Puma – LVMH refuse de couper les liens avec ce commerce cruel – et continue même d’utiliser de la fourrure animale. Derrière chaque gilet en fourrure, chaque sac en autruche ou chaque chaussure en cuir de crocodile se cache un animal vulnérable qui a ressenti la douleur et la peur et qui ne voulait pas mourir.

Les crocodiles et les serpents ne sont pas des sacs à main

La souffrance est omniprésente dans la chaîne d’approvisionnement de Louis Vuitton. Une enquête menée par PETA Asie a révélé que des ouvriers travaillant dans des usines qui fournissaient LVMH tranchaient le cou de crocodiles vivants et leur enfonçaient des tiges métalliques dans la colonne vertébrale alors qu’ils étaient encore conscients.

Les entités PETA ont également documenté la manière dont l’industrie de la mode asphyxie et électrocute des animaux pour leur fourrure, découpe la tête de lézards encore conscients avec des machettes, gonfle des serpents avec de l’air ou de l’eau et les écorche vifs, et force des autruches terrifiées à entrer dans des box d’étourdissement avant de leur trancher la gorge.

 

En outre, la transformation de la peau animale en cuir nécessite jusqu’à 170 produits chimiques, dont le cyanure, l’aluminium et le chrome, avec de graves conséquences pour les travailleurs et l’environnement.

Tournez le dos aux peaux animales

N’achetez jamais de fourrure, de cuir exotique ou d’autres matières dérivées d’animaux. Et aidez-nous à faire entendre raison à LVMH en pressant le groupe de supprimer les peaux exotiques des collections de Louis Vuitton et de ses autres marques dès maintenant :

Nous remercions Diane Martin pour son superbe body painting sur Célyne Durand.

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À VOIR : la nouvelle vidéo de PETA vous fera renoncer au cuir

Saluant la politique de sa marque contre la fourrure et les peaux exotiques, PETA États-Unis a écrit à Victoria Beckham pour lui faire part d’une nouvelle vidéo puissante qui demande aux spectateurs d’ouvrir les yeux sur la cruauté du commerce du cuir. L’association espère que cette initiative, qui fait suite à la perturbation du défilé de la créatrice lors de la Semaine de la mode à Paris, l’incitera à faire preuve de compassion à l’égard des autres mères en cessant d’utiliser des peaux d’animaux, qui proviennent de la séparation de vaches désespérées et de leurs petits.

Découvrez sans tarder la nouvelle vidéo de PETA. Elle commence avec un jeu apparemment inoffensif en soirée, mais tourne rapidement à la révélation qui glace le sang. Une fois que vous aurez vu la vérité, vous ne pourrez pas revenir en arrière :

La campagne a été créée par Samy Alliance, une agence de marketing intégré internationale, sous la direction créative de Santiago Lucero. Elle a été réalisée par M&M (Martin Jalfen et Mike Usandivaras) et produite par ROMA Productions.

Ne participez pas à ce bain de sang

Il est temps d’enlever nos œillères – aidez vos proches à voir les choses telles qu’elles sont réellement. Le cuir n’est qu’une fourrure sans poils, produite par une industrie fondée sur la souffrance animale.

Montrez cette vidéo à tout votre entourage et engagez-vous à ne pas acheter de cuir :

La violence derrière les ceintures et les chaussures en cuir

Des révélations des entités PETA ont montré que le cuir animal est toujours le produit d’une violence extrême, et ce peu importe d’où il vient.


Chaque année, les plus d’un milliard d’animaux exploités pour le cuir partout dans le monde subissent une maltraitance atroce. En Inde, on brise régulièrement la queue des vaches et on leur frotte des produits irritants comme du tabac ou même du piment dans les yeux pour les forcer à marcher jusqu’à une centaine de kilomètres pour rejoindre l’abattoir.


À l’intérieur des abattoirs, les vaches sont jetées sur le sol ensanglanté, les pattes liées. Parfois, on leur tranche les pattes alors qu’elles sont encore conscientes. Certaines agonisent en étant écorchées vives, tandis que d’autres reçoivent une balle dans la tête avant d’être égorgées.

Le cuir de veau déchire des familles

Une grande partie de la peau utilisée pour la confection de vêtements et d’accessoires soi-disant « de luxe » provient de veaux qui ont été arrachés à leur mère quelques heures à peine après leur naissance. L’instinct maternel de protection de ses bébés est immense. Tout comme nous, les vaches partagent un lien fort et affectueux avec leurs petits, et aucun sac ni aucune veste ne peut justifier le traumatisme de la séparation ou l’horreur qu’elles endurent dans les abattoirs.


Rappelez-vous : tout objet contenant du « cuir de veau » résulte de la séparation violente de familles et du massacre de petits.

Les veaux sont mutilés pour des sacs et des ceintures en cuir

Faire des trous dans l’oreille des veaux et les castrer sans anti-douleurs est une pratique commune pour les employés dans cette industrie. Certains animaux sont également contraints d’endurer le supplice du visage marqué au fer rouge.


Il ne s’agit pas que des vaches

En Chine, des chiens et des chats sont également tués pour leur peau. Ils sont souvent mal étiquetés et vendus à des acheteurs peu méfiants. Si vous portez du cuir, il n’y a donc aucun moyen de savoir de qui vous portez la peau.


Une industrie toxique

En plus d’être cruel, le cuir est terrible pour la planète. Chaque année, l’industrie mondiale du cuir émet 600 millions de mètres cubes d’effluent. Des études industrielles ont montré que le cuir de vache est la matière de l’industrie de la mode la plus dévastatrice pour l’environnement, et plus de 90 % des dommages se produisent avant même que la peau n’arrive à la tannerie, où jusqu’à 170 produits chimiques uniques sont utilisés.


Quels créateurs seront les prochains chefs de file de la mode végane ?

Nous applaudissons Victoria Beckham pour la politique contre la fourrure et les peaux exotiques de sa marque, et nous lui avons envoyé cette vidéo dans l’espoir d’inspirer cette mère de quatre enfants à étendre sa compassion aux autres. En mettant fin à toute utilisation de peaux animales par sa marque, elle épargnerait à des mères et à leurs petits désespérés le traumatisme d’une séparation violente.

Optez pour le cuir végan

Des cuirs végétaux innovateurs sont déjà disponibles, par exemple à base de cactus, d’olive et de raisin, ainsi que de Mirum, une matière sans plastique. Voici quelques informations supplémentaires afin de vous faciliter le choix de matières respectueuses de l’environnement et des animaux et le shopping végan :

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« Vive le cuir végan » : PETA perturbe le défilé de Victoria Beckham

Vendredi soir, alors que la marque Victoria Beckham tenait son très attendu défilé dans le 08e arrondissement de Paris, une membre de PETA a pris d’assaut le podium en arborant une pancarte avec le message en anglais (pour s’adresser à la créatrice britannique) « Viva vegan leather » (« Vive le cuir végan »). On pouvait également lire « Animals aren’t fabric » (« Les animaux ne sont pas des textiles ») inscrit sur le devant de son haut et « Turn your back on animal skins » (« Tournez le dos aux peaux animales ») à l’arrière. L’action advient alors que la marque de l’ex-Spice Girl s’est interdit l’usage de fourrure et de peaux exotiques mais utilise une grande quantité de cuir, notamment du cuir de veau, dans ses créations.

Il s’agit du quatrième défilé de mode perturbé par les entités PETA cette saison. Les podiums de Coach (à New York), Burberry (à Londres) et Fendi (à Milan) ont également été pris pour cible, faisant écho à l’année dernière lorsque l’association avait perturbé avec succès des défilés aux Fashion Weeks de New York, Londres, Milan et Paris pour protester l’usage de peaux animales.

Le cuir est la peau de quelqu’un

Chaque année, plus d’un milliard d’animaux sont tués pour que leur peau finisse en cuir : des veaux, des vaches, des chèvres, des cochons, mais aussi des chiens et des chats. Ces animaux endurent toutes les horreurs de l’élevage intensif, que ce soit l’enfermement dans des enclos sales, la castration sans anesthésie, les infections et maladies chroniques causées par la proximité excessive ou un voyage terrifiant à l’abattoir pour être tués dans des conditions effroyables et sanglantes.

La majorité du cuir est produite à partir de la peau des vaches élevées pour leur chair et de celles exploitées pour la production laitière qui ne produisent plus assez de lait pour être rentables. Des images de témoins donnent un aperçu de la terreur et de la douleur infligées aux vaches qui sont tuées pour leur peau et leur chair. En Thaïlande, les vaches sont frappées à coups de marteau ; en Inde, elles sont battues, on leur brise la queue et frotte du piment dans les yeux pour les forcer à marcher des centaines de kilomètres vers l’abattoir.

PETA / Karremann

Les veaux sont arrachés à leur mère quelques heures seulement après leur naissance. Ils sont ensuite confinés dans des enclos exigus sans jamais pouvoir en sortir ni interagir avec leurs congénères afin que leur peau reste sans imperfection, jusqu’au jour où ils sont violemment abattus dans le sang et la terreur. Ces très jeunes animaux subissent l’horreur alors qu’ils sont aussi sensibles, joueurs et affectueux que les chiens avec lesquels de nombreuses personnes, dont Victoria Beckham, partagent leur foyer – tout cela pour fabriquer des vêtements soi-disant « de luxe » alors que tant d’alternatives existent.

Que faire ?

Aucun accessoire de mode ne vaut de faire souffrir un animal sensible et intelligent en l’écorchant, en le marquant au fer rouge et en l’abattant de manière violente. Nous pressons Victoria Beckham – et tout un chacun – à se tourner vers les innovations éthiques, écologiques et haut de gamme désormais disponibles.

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PETA propose une nouvelle égérie au Salon de l’Agriculture

Alors que le Salon de l’Agriculture bat son plein – à coup de heurts médiatisés – et que le secteur est en crise, PETA a envoyé une lettre au directeur du CENECA (Centre national des expositions et concours agricoles), qui organise l’événement, au sujet de l’égérie du salon. Étant donné que le choix annuel d’une vache agace une bonne partie des éleveurs, l’association propose une nouvelle égérie pour 2025 qui devrait mettre tout le monde d’accord : une gousse de soja géante.

Actuellement, ce sont plus de 2 500 animaux non consentants qui sont transportés, attachés et exhibés, sujets au bruit et au stress de la foule. Changer d’égérie serait également « l’occasion d’entamer une transition vitale vers une agriculture entièrement végétale, meilleure pour les animaux, pour la planète, et surtout pour les professionnels du secteur pour qui le système actuel est dévastateur », explique PETA dans sa lettre, soulignant que « le soja représente parfaitement ce que pourrait être une agriculture française basée sur une production végétale saine, éthique, durable et juste pour tout le monde. »

Pourquoi faire sortir l’élevage du Salon de l’Agriculture

L’élevage est l’une des principales causes de destruction de l’environnement, car il nécessite de très grandes quantités de terres, de nourriture, d’énergie et d’eau tout en étant responsable d’une importante partie des émissions de gaz à effet de serre. Des chercheurs de l’Université d’Oxford ont récemment déterminé que les systèmes agricoles actuels ne permettent pas de respecter les engagements climatiques, et ce même si toutes les autres sources d’émissions de gaz à effet de serre étaient éliminées. Ils en concluent qu’opter pour le véganisme pourrait réduire de 73 % notre empreinte carbone liée à l’alimentation. Le chercheur Joseph Poore a déclaré :

« Un régime végan est probablement le moyen le plus important de réduire votre impact sur la planète Terre. […] C’est bien plus important que de réduire vos vols ou d’acheter une voiture électrique. »

En adoptant une alimentation végétale, vous épargnez en outre la vie d’environ 200 animaux chaque année. Ce sont autant de vaches, de cochons, de poules, d’agneaux etc. qui ne seront pas élevés dans des conditions abominables, mutilés et maltraités avant d’être violemment tués dans un abattoir, souvent alors qu’ils sont encore conscients.

Choisissons une alimentation végane saine, éthique et durable

PETA encourage tous les agriculteurs à cultiver des végétaux et à laisser derrière eux la misère et la violence liées à l’élevage d’animaux.

Demandez un « Guide du végan en herbe » gratuit pour vous accompagner dans votre transition vers une alimentation végétale :

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Une campagne avec Vladimir Poutine et Kim Jong Un dénonce la production de cuir

Alors que le monde entier s’inquiète de la rhétorique belliqueuse de Vladimir Poutine et de Kim Jong Un, PETA États-Unis et Royaume-Uni ont placardé un message important à Washington et à Londres. L’association appelle ainsi à se distinguer de ces autocrates en s’abstenant d’acheter des articles en cuir, un matériau qui tue les animaux et la planète.


Les visuels ont été créés par l’agence de publicité Archer Troy.

Une industrie violente qui brasse des milliards

L’industrie du cuir est connexe à celle de la viande et génère des milliards d’euros, la peau de certains animaux valant plus que leur chair. Les profits qu’elle engendre entraînent l’abattage de centaines de millions d’individus chaque année, ce qui perpétue une cruauté terriblement violente à l’égard de ces derniers, ainsi que la destruction des terres et la pollution de l’eau et de l’air.

Les animaux élevés dans des exploitations sales et surpeuplées sont souvent confinés dans des cages et privés de tout ce qui est naturel et important pour eux, comme l’éducation de leurs petits. Nombre d’entre eux sont soumis à d’horribles mutilations : leurs dents, leur queue et leurs testicules sont parfois coupés sans le moindre antidouleur. Les vaches sont fécondées à maintes reprises par insémination artificielle et leurs veaux terrifiés leur sont arrachés peu après la naissance. Dans les abattoirs, de nombreuses vaches sont encore conscientes et capables de ressentir la douleur lorsqu’on leur tranche la gorge. Les marques de luxe vendent souvent des produits étiquetés « cuir de veau », ce qui signifie qu’il arrive également que les bébés terrifiés arrachés à leur mère soient tués de cette manière.

Le cuir tue la planète

L’élevage (qui comprend la production du cuir) est responsable de près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. La Banque mondiale signale que l’élevage de bétail a causé plus de 80 % de la déforestation de la forêt amazonienne depuis 1970. Elle révèle également qu’en raison des incendies (dont beaucoup sont délibérément provoqués pour défricher des terres afin d’élever des vaches et de cultiver des plantes pour les nourrir) ainsi que des températures plus chaudes et des sécheresses, certaines parties de l’Amazonie émettent aujourd’hui plus de dioxyde de carbone qu’elles ne peuvent en absorber.

En outre, la transformation de la peau en cuir nécessite une grande quantité d’énergie et des produits chimiques dangereux, notamment du formaldéhyde, des dérivés de goudron de houille et des huiles, teintures et finitions à base de cyanure. Ces substances dangereuses utilisées au cours du processus de tannage sont souvent rejetées dans les rivières ou les champs alentours, entraînant une pollution des eaux et des sols qui affecte la santé des populations locales. Des enquêtes dans la filière du cuir au Bangladesh et en Inde ont révélé que des travailleurs – dont certains n’avaient que 10 ans – se tenaient pieds nus dans des effluents de chrome et manipulaient des acides et des décolorants cancérigènes sans équipements de sécurité adéquats.

© Karremann/PETA

Soyez acteurs de la paix

Chacun d’entre nous peut choisir la non-violence en se détournant de l’industrie nocive du cuir, qui alimente la crise environnementale et entraîne la mort de millions d’animaux.

Habillons-nous de manière à promouvoir la paix pour chaque être vivant et sensible en choisissant des matériaux végans qui protègent également la planète, tels que des « cuirs » végétaux durables fabriqués à partir de pommes, de liège, de maïs, de raisins, de champignons, de papier, d’ananas, de soja ou de thé.

Allez plus loin en agissant pour que la marque Levi’s remplace immédiatement le cuir qu’elle utilise par des matières véganes :

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Excellente nouvelle ! L’Union africaine interdit l’horrible commerce de l’ejiao

Mise à jour : 26 février 2024

Excellente nouvelle ! L’abattage des ânes pour leur peau sera bientôt illégal sur tout le continent africain, dans le cadre d’une interdiction de 15 ans, ce qui constitue une avancée historique. Cette nouvelle fait suite à une interdiction adoptée au Kenya en 2020, laquelle avait ensuite été annulée, et PETA se réjouit de ce progrès indispensable. Cette décision empêchera d’innombrables ânes d’être tués violemment pour que leur peau soit exportée en Chine et bouillie pour fabriquer de l’ejiao, une gélatine utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise.

Mise à jour : novembre 2020

Au début de l’année, le ministre kenyan de l’agriculture a annoncé une interdiction de tous les abattoirs d’ânes dans le pays, mais cette mesure a maintenant été annulée. Les ânes ont plus que jamais besoin de votre aide. Agissez maintenant afin que le Kenya ferme ses abattoirs d’ânes.

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Publication originale : février 2020

Après presque deux ans de pression de la part de PETA et de ses affiliées internationales – dont plus de 200 000 courriels de personnes compatissantes comme vous – le secrétaire du cabinet du ministère de l’Agriculture du Kenya, Peter Munya, a finalement interdit les abattoirs d’ânes dans le pays !

Au moins un millier d’ânes sont abattus chaque jour au Kenya pour être exportés en Chine, où leur peau est bouillie pour fabriquer de l’ejiao, un ingrédient utilisé en médecine, en cosmétique et en confiserie.

L’année dernière, les images d’une enquête de PETA Asie ont révélé que des ânes effrayés sont cruellement battus par des travailleurs dans des abattoirs sanctionnés par le gouvernement, qui seront tous fermés d’ici le mois prochain.

L’enquête a également révélé que les ânes sont entassés dans des camions et subissent de longs trajets exténuants vers des abattoirs des pays voisins. Le voyage depuis la frontière avec l’Éthiopie peut durer deux jours, durant lesquels les animaux ne reçoivent ni eau ni nourriture, et beaucoup s’effondrent ou meurent. Des travailleurs ont laissé les corps de deux ânes morts au cours du long voyage devant un abattoir et en ont traîné un autre, qui était si gravement blessé qu’il ne pouvait plus se tenir debout, hors du camion, l’ont jeté par terre et lui ont donné des coups de pied.

Le Pakistan et de nombreux pays africains – dont le Botswana, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Sénégal, la Tanzanie et l’Ouganda – ont interdit les abattoirs financés par la Chine ou mis en place des politiques visant à mettre fin à l’exportation de peaux d’ânes vers la Chine. En outre, eBay et des dizaines d’autres entreprises ont accepté de cesser de vendre des articles contenant de l’ejiao.

La misère derrière l’ejiao

La décision du Kenya de cesser d’alimenter le cruel commerce de l’ejiao est une excellente nouvelle, mais ce marché continue de croître rapidement. Des ânes sont désormais importés en Chine pour être abattus en provenance de pays d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique du Sud afin de répondre à la demande, et certains autres pays, dont l’Australie, envisagent honteusement d’ouvrir un commerce d’ânes vivants destinés à l’exportation. L’industrie de l’ejiao donne également naissance à un marché noir des ânes : beaucoup sont enlevés par des voleurs ou abattus illégalement afin que les gens puissent profiter du marché chinois des médicaments. La demande est si forte que d’autres animaux, comme les chevaux, les cochons et les vaches, subissent aujourd’hui le même sort horrible dans la production de faux ejiao.

Ce que vous pouvez faire pour les ânes

Envoyez un message à l’ambassadeur de Chine en France pour lui demander d’user de son influence afin de mettre un terme aux traitements cruels infligés aux ânes en Chine :

Les ânes en Europe ont aussi besoin de nous. Aidez les ânes et les mules contraints de monter et descendre des marches abruptes et glissantes toute la journée sur l’île grecque de Santorin : signez notre pétition demandant au ministre grec du Développement rural et de l’Alimentation d’interdire immédiatement ces balades cruelles.

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30 ans de PETA Allemagne : des droits fondamentaux pour les animaux !

PETA Allemagne fête cette semaine les 30 ans de l’association.

30 ans de travail en faveur des droits des animaux ont montré que, dans les conditions juridiques actuelles, il ne suffit pas d’amorcer des changements de comportement pour mettre fin à l’exploitation des animaux par les êtres humains. En Allemagne, de plus en plus de personnes suivent un mode de vie végan, les entreprises augmentent leur offre sans produits animaux et des standards sont établis pour la détention d’animaux d’élevage qui sont destinées, au moins superficiellement, à rendre les conditions des animaux vivant en captivité « plus supportables ». Néanmoins, rien qu’en Allemagne, deux millions d’animaux sont tués chaque jour pour la consommation humaine. Tant que prévaudra la croyance spéciste selon laquelle les animaux et leur désir de vie, de liberté et d’intégrité sont moins importants simplement parce que ce sont des animaux, rien de fondamental ne changera.

C’est pourquoi un changement de paradigme social est nécessaire. Les animaux doivent avoir leurs propres droits pour que leur oppression, leur exploitation et leur mise à mort prennent fin une fois pour toutes. PETA Allemagne demande qu’ils soient reconnus comme des personnes, c’est-à-dire comme porteurs d’intérêts dignes de protection, et qu’on leur accorde des droits fondamentaux.

PETA Allemagne

La revendication de PETA Allemagne pour son 30e anniversaire

Les animaux ont des sentiments et des besoins, tout comme les humains. Il n’est pas moralement justifiable de les exploiter ou même de les tuer simplement parce que ce sont des animaux. À l’occasion de son 30e anniversaire, PETA Allemagne demande donc à ce que les animaux soient reconnus comme des personnes devant la loi, c’est-à-dire comme porteurs d’intérêts dignes de protection, et qu’ils bénéficient de droits fondamentaux. Ces droits fondamentaux devraient inclure, en particulier, le droit à la vie, à la liberté, à l’intégrité physique et au libre développement de sa personnalité.

Reconnaître les animaux comme des « personnes », qu’est-ce que cela signifie ?

« Personne » est une catégorie juridique. Tous les êtres humains sont des personnes. Seuls les personnes peuvent avoir des droits, en particulier des droits fondamentaux. L’antithèse juridique de la personne est la « chose ». Tout ce qui n’est pas une personne est légalement traité comme une chose. Pour cette raison, les animaux sont actuellement traités légalement comme des objets. L’humain, qui se considère comme la mesure de toute chose, s’octroie le droit d’utiliser les animaux de la même manière qu’il utilise les choses matérielles inanimées à ses propres fins : selon cette logique, une voiture est faite pour être conduite, un cochon pour être mangé, un cheval pour être monté, une souris pour que l’on expérimente sur elle. La dualité sous-jacente entre les humains en tant que personnes jouissant de libertés fondamentales et les animaux en tant qu’objets qui en seraient dépourvus et sur lesquels les gens peuvent exercer ces droits, est arbitraire. PETA Allemagne demande que les animaux soient libérés de cette dichotomie d’asservissement.

Du besoin au droit fondamental

Les animaux sont des êtres vivants qui éprouvent des émotions telles que la joie, la peur et l’ennui. Ils veulent vivre et ne pas être blessés. Ils souffrent de la faim, de la soif, de l’emprisonnement et de l’isolement tout comme nous. Ce sont ces besoins qui font qu’un être a besoin de protection. Dans un système juridique libéral, une véritable protection ne peut être obtenue que par des droits appropriés. La protection juridique n’est conférée que par le statut de personne et la reconnaissance des droits fondamentaux. C’est une leçon que l’humanité a apprise au fil des siècles. Il est maintenant temps de reconnaître les animaux pour ce qu’ils sont : des créatures avec lesquelles nous partageons la planète et dont les besoins nécessitent le concept de protection éprouvé du statut juridique de la personne et des droits fondamentaux.

Quels droits spécifiques devraient être accordés aux animaux ?

Tout comme les humains, les animaux doivent se voir accorder des droits fondamentaux qui protègent leurs besoins et intérêts. Ceux-ci différent entre un renard et une vache. Certaines espèces vivent par exemple en communautés ou en groupes familiaux, tandis que d’autres sont solitaires. Ce qu’elles ont toutes en commun, c’est la volonté de vivre, le besoin d’intégrité physique et de liberté. L’article 3 de la Charte internationale des droits de l’Homme des Nations unies évoque le droit de tout être humain à la vie, à la liberté et à la sécurité. Ce sont pourtant là les besoins fondamentaux de tous les êtres vivants. Il est également important que les animaux soient reconnus et considérés non seulement en tant que membres d’une espèce, mais aussi en tant qu’individus. Ils ont leur personnalité, leur tempérament et des besoins individuels. Par conséquent, le libre développement de leur personnalité doit également être protégé par les droits fondamentaux, tels qu’ils sont garantis par la loi pour les êtres humains. Face à ce constat, PETA Allemagne demande que les animaux se voient reconnaître ces quatre droits fondamentaux et un statut de personne juridique.

Pourquoi les animaux ont-ils besoin de leurs propres droits ? Après tout, il existe une loi sur le bien-être animal qui les protège ; si elle ne suffit pas, on pourrait demander qu’elle soit renforcée.

Dans les sociétés et les systèmes économiques dominés par l’être humain, ce dernier a de forts intérêts à exploiter en masse tout ce qu’il peut obtenir des animaux, généralement par la force. Des secteurs entiers tels que les industries de la viande, des produits laitiers et de la laine, mais aussi des économies entières reposent sur le concept oppressif selon lequel l’exploitation des animaux doit être la base d’une prétendue « prospérité » des humains. De plus, les humains sont supérieurs aux animaux lorsqu’il s’agit d’utiliser la violence pour accroître leur bien-être. La corrélation entre l’absence de droits, une infériorité de fait et des possibilités d’exploitation innées ou acquises est la raison pour laquelle aucune loi de protection des animaux dans le monde ne protège les besoins élémentaires des animaux. Voilà pourquoi il est urgent d’accorder le statut de personne aux animaux. Cela exclurait, entre autres, la propriété des animaux et donc les droits du propriétaire d’exploiter sa propriété. Les droits fondamentaux de chaque individu animal pourraient alors être opposés à tout intérêt d’utilisation d’un animal par un être humain. Les volontés triviales, comme par exemple tuer des animaux pour en faire des sacs en cuir, ne seraient alors pas satisfaites. C’est cette structure juridique d’équilibre des intérêts et des besoins qui exige que les animaux soient reconnus comme des personnes qui disposent de leurs propres droits. Il ne s’agit pas d’un privilège qui leur serait accordé : actuellement, ce statut leur est injustement refusé.

L’octroi de droits ne dévalorise-t-il pas la position particulière de l’être humain et donc les valeurs humanistes fondamentales ?

La position normative particulière de l’être humain (s’il y en a une) n’est pas fondée sur sa capacité d’exercer la violence contre les plus faibles, mais sur sa capacité d’agir de manière juste et respectueuse. Ce sont déjà des valeurs fondamentales universelles au développement moral, tant sur le plan individuel que social. Il n’y a aucune raison d’inverser ces valeurs fondamentales lorsqu’il s’agit de comportement envers d’autres espèces. L’humanisme bien compris ne signifie pas l’égoïsme de l’espèce, mais l’application de principes d’égalité face à des besoins similaires et un devoir de protection envers les êtres sensibles qui ont besoin de notre protection.

Ne peut-il y avoir de droits que pour ceux qui ont des devoirs ?

Cet argument de la réciprocité n’est pas convaincant en soi, il ne s’applique même pas aux humains. C’est à juste titre que les enfants ou les personnes civilement incapables, par exemple, ont des droits sans avoir de devoirs correspondants. Ils sont particulièrement vulnérables et méritent d’être protégés au même titre que les personnes qui remplissent des obligations. Il en va de même pour les animaux, qui ont besoin de vivre, d’être libres, de conserver leur intégrité physique et psychique et de s’épanouir librement, et qui sont vulnérables aux dangers découlant des intérêts des humains à les exploiter.

Si une souris a le droit de vivre, peut-elle aller voir un avocat si un chat essaie de la manger ?

L’être humain est capable de se comporter selon des normes morales. Il n’en découle pas un droit à l’usage de la violence, mais une responsabilité de se comporter conformément à ces valeurs, qui sont un acquis de la civilisation. L’interaction pacifique entre les humains est une valeur élevée, qui ne doit pas être évaluée différemment d’un point de vue moral dans ses relations avec les autres animaux. Les prédateurs ne choisissent pas entre le bien et le mal, ils suivent leurs besoins naturels et leurs dispositions biologiques. Ils ne s’enrichissent pas en mangeant d’autres animaux, mais satisfont leurs besoins fondamentaux. En ce sens, il s’agit de ce que l’on appelle la nature. Bien que les humains fassent également partie du règne animal, ils ne sont pas biologiquement obligés d’enfermer les animaux ou de les tuer pour pouvoir se nourrir sainement ou se vêtir, par exemple.

À qui s’adresse la demande de reconnaissance du statut de personne et des droits fondamentaux des animaux ?

La reconnaissance du statut de personne et des droits fondamentaux des animaux nécessite un amendement de la Loi fondamentale allemande. PETA Allemagne appelle le Bundestag et le Bundesrat à ancrer le statut de personne et les droits fondamentaux des animaux dans la constitution allemande. Une majorité de deux tiers dans les deux chambres législatives permet de procéder aux modifications demandées. Les partis politiques représentés au Bundestag et les gouvernements des Länder représentés au Bundesrat doivent donc agir et apporter les modifications nécessaires.

Les institutions démocratiques sont le lieu où briser la frontière arbitraire qui réduit les animaux à des objets et permet ainsi leur oppression. La reconnaissance et l’inclusion des animaux dans le cercle des êtres qui veulent être libres, vivre et qui ont le droit de le faire, sont attendues depuis longtemps.

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PETA demande à Gabriel Attal d’interdire la présence d’enfants à la chasse et à la corrida

Le Comité des droits de l’enfant des Nations unies a récemment publié l’Observation générale n° 26, qui recommande que les enfants soient protégés contre « l’exposition à la violence, comme […] la violence infligée aux animaux ». En réponse, PETA a envoyé une lettre au Premier ministre Gabriel Attal, le pressant de prendre en compte cette recommandation et d’introduire une législation interdisant aux enfants d’assister ou de participer à des activités de chasse ou de tauromachie.

Une exposition précoce à la violence

Regarder des animaux être terrorisés, abattus ou massacrés d’une quelconque manière est indéniablement traumatisant pour les enfants. Cela peut avoir des conséquences psychologiques pour de jeunes individus qui, pour la plupart, éprouvent une empathie naturelle pour les animaux.

Le fait d’assister à la mise à mort d’animaux à des fins de divertissement humain non seulement perturbe profondément les jeunes impressionnables, mais les désensibilise également à la souffrance animale. Ils apprennent ainsi que la vie d’autrui n’a pas de valeur et qu’il est acceptable – voire agréable – de leur infliger douleur et tourments.

Il existe des liens bien établis entre la cruauté envers les animaux pendant l’enfance et les comportements antisociaux à l’âge adulte. Selon une étude publiée par l’International Journal of Environmental Research and Public Health, le fait d’être témoin d’actes de cruauté ou de négligence peut inciter les enfants à maltraiter des êtres humains et d’autres animaux à l’avenir.

Une protection est nécessaire

Alors que la législation française permet aux mineurs de plus de 16 ans de porter une arme et de chasser seuls des animaux, les enfants plus jeunes peuvent participer à la chasse ou s’entraîner au piégeage.

Une partie de chasse est par nature un endroit dangereux pour les enfants. L’année dernière, un enfant de 10 ans a été blessé par un tir alors qu’il participait à une battue aux sangliers en Ardèche. En septembre 2020, un garçon de 16 ans s’est accidentellement tué devant son frère de 12 ans lors d’une partie de chasse.

La chasse et la corrida sont horribles pour les enfants et les animaux

Actuellement en France, les enfants sont non seulement témoins de violences contre les animaux mais sont aussi, dans certains cas, activement encouragés à y participer. Une enquête menée dans une école taurine de Nîmes, qui accueille des enfants dès l’âge de 6 ans, a révélé que les élèves sont encouragés à narguer et à poignarder de très jeunes taureaux (décrits comme « presque des veaux » par les enquêteurs) dans le cadre d’entraînements pour devenir toréadors.

Les animaux tués pour le plaisir par les chasseurs ont la même capacité à souffrir et à ressentir la douleur que les chiens et les chats avec lesquels nous partageons nos foyers, et que les humains. Pourtant, en France, les renards, les cerfs et d’innombrables autres êtres sensibles sont pourchassés, terrorisés, abattus ou massacrés d’autres horribles manières, au nom de ce divertissement pervers.

Participez à cette campagne

Pour aider les jeunes à s’épanouir, il est essentiel que nous prenions des mesures pour les empêcher d’être témoins d’actes de violence occasionnelle à l’encontre des animaux.

Allez-vous rejoindre la campagne et signer la pétition de PETA adressée au Premier ministre ?

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