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« Qui se fiche des animaux ? Mais oui c’est Bernard Arnault ! » clame la voix de France Gall dans une vidéo parodique pour donner une leçon d’éthique au PDG du groupe LVMH, qui continue de tirer profit du massacre d’êtres sensibles en vendant des articles en peaux d’animaux sauvages.
Sur l’air de la chanson culte « Sacré Charlemagne », la voix de la chanteuse (parfaitement identifiable bien que générée par intelligence artificielle sur la voix de l’artiste Emma Krief), dénonce l’hypocrisie flagrante des engagements environnementaux de LVMH. Le leader mondial du luxe prévoit en effet une formation sur les enjeux climatiques pour ses employés alors même que ses marques vendent des articles en peaux animales dont la production pollue la planète, en plus d’être extrêmement cruelle.
Dans la vidéo, Bernard Arnault est le cancre de la classe, s’obstinant à ignorer le message de l’institutrice – voyez par vous-même :
Des enquêtes mettent en lumière l’horreur des abattoirs qui fournissent LVMH
Comme le rappelle la voix de France Gall dans la vidéo, les crocodiles exploités pour que leur peau finisse en chaussures, sacs ou autres articles vendus par les marques du groupe sont « séquestrés, battus jusqu’au sang, électrocutés, écorchés vivants ». Une enquête de PETA Asie tournée dans des élevages au Vietnam qui fournissaient notamment Louis Vuitton a révélé que des crocodiles étaient égorgés et qu’on leur enfonçait des tiges en métal dans la colonne vertébrale avant de les dépecer alors qu’ils étaient encore vivants.
Une enquête de PETA Asie dans les abattoirs qui fournissent LVMH en Indonésie montre des serpents gonflés avec de l’eau, frappés au marteau et coupés avec des rasoirs alors qu’ils sont probablement encore conscients. Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont l’industrie de la mode décapite des lézards encore lucides à la machette et étourdit électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiés.
Un commerce qui menace les espèces et pollue l’environnement
Quand ils ne sont pas élevés dans des élevages sordides, les animaux sont braconnés dans leur milieu naturel. La vente illégale de peaux d’animaux sauvages est endémique et fraude, réglementation défaillante, étiquetage trompeur et manque de transparence peuvent être présents à toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement. D’après les estimations, la valeur des peaux de python importées illégalement en Europe chaque année s’élèverait notamment à un milliard de dollars.
Enfin, à l’instar des autres cuirs animaux, les peaux « exotiques » sont traitées avec de nombreux produits chimiques pour éviter qu’elles ne se décomposent dans l’armoire des acheteurs. Sels minéraux, formaldéhyde, dérivés de goudron, colorants à base de cyanure et autres substances dangereuses sont quotidiennement utilisés lors du processus de tannage. Les eaux usées et les déchets solides provenant des tanneries sont souvent relâchés dans les rivières, sur les berges ou à proximité des champs, polluant eaux et sols.
Les pythons et les crocodiles ont besoin de votre aide
De grands créateurs de mode comme Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood ont déjà abandonné l’utilisation de peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages, et il est temps que LVMH fasse de même.
Joignez-vous à PETA pour presser LVMH de supprimer dès maintenant les peaux d’animaux sauvages et la fourrure des collections de Louis Vuitton et de ses autres marques :
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