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Événement virtuel PETA : discussion sur le Fonds international pour la compassion

Rejoignez-nous pour un aperçu éblouissant de la manière dont les équipes au Mexique, en Roumanie, en Ukraine et dans d’autres pays sauvent les animaux grâce au Fonds international pour la compassion de PETA. Inscrivez-vous dès aujourd’hui à cet événement en ligne qui vous fera ouvrir les yeux !

Voyagez en Ukraine, où la guerre fait rage depuis plus de deux ans, et accompagnez les secours alors qu’ils sauvent des individus adorables comme Hamlet – un chien courageux qui a enduré une douleur intense lorsque des éclats d’obus volants ont heurté ses pattes et que des missiles ont détruit le seul foyer qu’il ait jamais connu.

Quand : jeudi 21 mars

Heure : 19 h

Où : streaming en ligne

Si vous ne souhaitez pas manquer un seul ronronnement, inscrivez-vous dès aujourd’hui.

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À VOIR : le contenu de cette piñata en forme de vache la fait paniquer

Attention à ne pas frapper cette piñata en forme de vache…

PETA Royaume-Uni a écrit à Victoria Beckham pour la féliciter de la politique sur la fourrure et les peaux exotiques de sa marque ainsi que pour partager avec elle une nouvelle vidéo choc demandant au public d’ouvrir les yeux sur le cruel commerce du cuir. Le groupe espère que ce geste, qui fait suite au défilé de la créatrice à la semaine de la mode de Paris et à sa perturbation par PETA, lui donnera envie d’étendre sa compassion envers les autres mères en arrêtant d’utiliser des peaux animales provenant de la séparation de mères désespérées et de leurs petits.

Pourquoi la marque de mode de Victoria Beckham doit-elle abandonner le cuir ?

« Des révélations des entités PETA ont montré que le cuir animal est toujours le produit d’une violence extrême, et ce peu importe d’où il vient. Une grande partie de la peau utilisée pour la confection de vêtements et d’accessoires soi-disant “de luxe” provient de veaux arrachés à leur mère quelques heures à peine après leur naissance. Comme vous le savez, l’instinct qui pousse une mère à protéger ses petits est immense. Tout comme nous, les vaches partagent un lien fort et aimant avec leurs petits, et aucun sac, aucune veste ne peut justifier le traumatisme de la séparation qu’elles endurent ou l’horreur dans les abattoirs. » — Yvonne Taylor, vice-président des projets d’entreprise de PETA

 

Chaque année, plus d’un milliard d’animaux exploités pour le cuir dans le monde subissent une maltraitance atroce. En Inde, on brise régulièrement la queue des vaches et on leur frotte des produits irritants comme le tabac ou le piment dans les yeux pour les forcer à marcher jusqu’à 100 kilomètres pour rejoindre l’abattoir.

Les vaches sont jetées sur le sol ensanglanté, les pattes attachées, dans ces horribles structures partout dans le monde. Leurs pattes sont parfois mêmes coupées lorsqu’elles sont encore conscientes, et certaines agonisent lorsqu’elles sont écorchées vives, tandis que d’autres reçoivent une balle dans la tête avant d’être égorgées.

Les vaches sont fécondées, encore et encore, et leurs petits terrifiés leur sont arrachés peu après la naissance. Tout produit en « cuir de veau » provient de la séparation violente et du massacre de ces petits.

En plus d’être extrêmement cruel, le cuir est terrible pour la planète. L’industrie mondiale du cuir produit près des millions de mètres cubes d’effluent, des déchets liquides souvent rejetés dans les rivières et les mers. Des études industrielles montrent que le cuir de vache est la matière de l’industrie de la mode la plus dévastatrice pour l’environnement, et plus de 90 % des dommages se produisent avant même que la peau n’arrive à la tannerie, où jusqu’à 170 produits chimiques uniques sont utilisés.

Comment la mode de Victoria Beckham peut-elle être compatissante ?

Dans sa lettre, PETA Royaume-Uni a envoyé des échantillons de cuirs végétaux innovateurs (dont du cuir à base d’olive, de raisin et de cactus ainsi que du Mirum, du cuir végan sans plastique) et demandé à l’icône de mode d’utiliser ces matières respectueuses de l’environnement et des animaux pour ses futures collections.

Le glamour et l’excitation des défilés sont éblouissants, mais une réalité déchirante se cache en coulisse : l’exploitation des animaux au nom de la mode. Récemment, le défilé très attendu de Victoria Beckham a été le théâtre d’une protestation poignante de la part de militantes de PETA mettant en lumière la cruauté de l’industrie de la mode.

Il s’agit du cinquième défilé de mode perturbé par les entités PETA cette saison. Des militantes ont pris d’assaut les podiums de Burberry à Londres, de Coach à New York, de Fendi à Milan, et de Hermès à Paris. La saison dernière, les entités PETA ont perturbé des défilés de la Fashion Week dans ces mêmes villes pour demander que les peaux animales ne soient plus utilisées.

Ces action n’ont pas été prises à la légère. PETA n’a de cesse d’interpeller des créateurs de mode, dont Victoria Beckam, pour ouvrir le dialogue et leur demander d’opter pour des méthodes cruelty-free. Lorsque les plaidoyers tombent dans l’oreille d’un sourd et que les alternatives éthiques sont ignorées, perturber les défilés est le dernier recours.

Le plus important n’est pas la perturbation du défilé. C’est l’appel au changement. Les alternatives éthiques comme le cuir végan proposent des options sans cruauté qui ne compromettent pas le style. Les créateurs et créatrices doivent faire preuve de compassion, opter pour la durabilité et mettre fin à l’exploitation des animaux au nom de la mode.

Comment nous aider ?

Engagez-vous à ne jamais acheter ou porter de cuir. Choisissez plutôt la compassion et les options végétales.

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Une campagne avec Vladimir Poutine et Kim Jong Un dénonce la production de cuir

Alors que le monde entier s’inquiète de la rhétorique belliqueuse de Vladimir Poutine et de Kim Jong Un, PETA États-Unis et Royaume-Uni ont placardé un message important à Washington et à Londres. L’association appelle ainsi à se distinguer de ces autocrates en s’abstenant d’acheter des articles en cuir, un matériau qui tue les animaux et la planète.


Les visuels ont été créés par l’agence de publicité Archer Troy.

Une industrie violente qui brasse des milliards

L’industrie du cuir est connexe à celle de la viande et génère des milliards d’euros, la peau de certains animaux valant plus que leur chair. Les profits qu’elle engendre entraînent l’abattage de centaines de millions d’individus chaque année, ce qui perpétue une cruauté terriblement violente à l’égard de ces derniers, ainsi que la destruction des terres et la pollution de l’eau et de l’air.

Les animaux élevés dans des exploitations sales et surpeuplées sont souvent confinés dans des cages et privés de tout ce qui est naturel et important pour eux, comme l’éducation de leurs petits. Nombre d’entre eux sont soumis à d’horribles mutilations : leurs dents, leur queue et leurs testicules sont parfois coupés sans le moindre antidouleur. Les vaches sont fécondées à maintes reprises par insémination artificielle et leurs veaux terrifiés leur sont arrachés peu après la naissance. Dans les abattoirs, de nombreuses vaches sont encore conscientes et capables de ressentir la douleur lorsqu’on leur tranche la gorge. Les marques de luxe vendent souvent des produits étiquetés « cuir de veau », ce qui signifie qu’il arrive également que les bébés terrifiés arrachés à leur mère soient tués de cette manière.

Le cuir tue la planète

L’élevage (qui comprend la production du cuir) est responsable de près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. La Banque mondiale signale que l’élevage de bétail a causé plus de 80 % de la déforestation de la forêt amazonienne depuis 1970. Elle révèle également qu’en raison des incendies (dont beaucoup sont délibérément provoqués pour défricher des terres afin d’élever des vaches et de cultiver des plantes pour les nourrir) ainsi que des températures plus chaudes et des sécheresses, certaines parties de l’Amazonie émettent aujourd’hui plus de dioxyde de carbone qu’elles ne peuvent en absorber.

En outre, la transformation de la peau en cuir nécessite une grande quantité d’énergie et des produits chimiques dangereux, notamment du formaldéhyde, des dérivés de goudron de houille et des huiles, teintures et finitions à base de cyanure. Ces substances dangereuses utilisées au cours du processus de tannage sont souvent rejetées dans les rivières ou les champs alentours, entraînant une pollution des eaux et des sols qui affecte la santé des populations locales. Des enquêtes dans la filière du cuir au Bangladesh et en Inde ont révélé que des travailleurs – dont certains n’avaient que 10 ans – se tenaient pieds nus dans des effluents de chrome et manipulaient des acides et des décolorants cancérigènes sans équipements de sécurité adéquats.

© Karremann/PETA

Soyez acteurs de la paix

Chacun d’entre nous peut choisir la non-violence en se détournant de l’industrie nocive du cuir, qui alimente la crise environnementale et entraîne la mort de millions d’animaux.

Habillons-nous de manière à promouvoir la paix pour chaque être vivant et sensible en choisissant des matériaux végans qui protègent également la planète, tels que des « cuirs » végétaux durables fabriqués à partir de pommes, de liège, de maïs, de raisins, de champignons, de papier, d’ananas, de soja ou de thé.

Allez plus loin en agissant pour que la marque Levi’s remplace immédiatement le cuir qu’elle utilise par des matières véganes :

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30 ans de PETA Allemagne : des droits fondamentaux pour les animaux !

PETA Allemagne fête cette semaine les 30 ans de l’association.

30 ans de travail en faveur des droits des animaux ont montré que, dans les conditions juridiques actuelles, il ne suffit pas d’amorcer des changements de comportement pour mettre fin à l’exploitation des animaux par les êtres humains. En Allemagne, de plus en plus de personnes suivent un mode de vie végan, les entreprises augmentent leur offre sans produits animaux et des standards sont établis pour la détention d’animaux d’élevage qui sont destinées, au moins superficiellement, à rendre les conditions des animaux vivant en captivité « plus supportables ». Néanmoins, rien qu’en Allemagne, deux millions d’animaux sont tués chaque jour pour la consommation humaine. Tant que prévaudra la croyance spéciste selon laquelle les animaux et leur désir de vie, de liberté et d’intégrité sont moins importants simplement parce que ce sont des animaux, rien de fondamental ne changera.

C’est pourquoi un changement de paradigme social est nécessaire. Les animaux doivent avoir leurs propres droits pour que leur oppression, leur exploitation et leur mise à mort prennent fin une fois pour toutes. PETA Allemagne demande qu’ils soient reconnus comme des personnes, c’est-à-dire comme porteurs d’intérêts dignes de protection, et qu’on leur accorde des droits fondamentaux.

PETA Allemagne

La revendication de PETA Allemagne pour son 30e anniversaire

Les animaux ont des sentiments et des besoins, tout comme les humains. Il n’est pas moralement justifiable de les exploiter ou même de les tuer simplement parce que ce sont des animaux. À l’occasion de son 30e anniversaire, PETA Allemagne demande donc à ce que les animaux soient reconnus comme des personnes devant la loi, c’est-à-dire comme porteurs d’intérêts dignes de protection, et qu’ils bénéficient de droits fondamentaux. Ces droits fondamentaux devraient inclure, en particulier, le droit à la vie, à la liberté, à l’intégrité physique et au libre développement de sa personnalité.

Reconnaître les animaux comme des « personnes », qu’est-ce que cela signifie ?

« Personne » est une catégorie juridique. Tous les êtres humains sont des personnes. Seuls les personnes peuvent avoir des droits, en particulier des droits fondamentaux. L’antithèse juridique de la personne est la « chose ». Tout ce qui n’est pas une personne est légalement traité comme une chose. Pour cette raison, les animaux sont actuellement traités légalement comme des objets. L’humain, qui se considère comme la mesure de toute chose, s’octroie le droit d’utiliser les animaux de la même manière qu’il utilise les choses matérielles inanimées à ses propres fins : selon cette logique, une voiture est faite pour être conduite, un cochon pour être mangé, un cheval pour être monté, une souris pour que l’on expérimente sur elle. La dualité sous-jacente entre les humains en tant que personnes jouissant de libertés fondamentales et les animaux en tant qu’objets qui en seraient dépourvus et sur lesquels les gens peuvent exercer ces droits, est arbitraire. PETA Allemagne demande que les animaux soient libérés de cette dichotomie d’asservissement.

Du besoin au droit fondamental

Les animaux sont des êtres vivants qui éprouvent des émotions telles que la joie, la peur et l’ennui. Ils veulent vivre et ne pas être blessés. Ils souffrent de la faim, de la soif, de l’emprisonnement et de l’isolement tout comme nous. Ce sont ces besoins qui font qu’un être a besoin de protection. Dans un système juridique libéral, une véritable protection ne peut être obtenue que par des droits appropriés. La protection juridique n’est conférée que par le statut de personne et la reconnaissance des droits fondamentaux. C’est une leçon que l’humanité a apprise au fil des siècles. Il est maintenant temps de reconnaître les animaux pour ce qu’ils sont : des créatures avec lesquelles nous partageons la planète et dont les besoins nécessitent le concept de protection éprouvé du statut juridique de la personne et des droits fondamentaux.

Quels droits spécifiques devraient être accordés aux animaux ?

Tout comme les humains, les animaux doivent se voir accorder des droits fondamentaux qui protègent leurs besoins et intérêts. Ceux-ci différent entre un renard et une vache. Certaines espèces vivent par exemple en communautés ou en groupes familiaux, tandis que d’autres sont solitaires. Ce qu’elles ont toutes en commun, c’est la volonté de vivre, le besoin d’intégrité physique et de liberté. L’article 3 de la Charte internationale des droits de l’Homme des Nations unies évoque le droit de tout être humain à la vie, à la liberté et à la sécurité. Ce sont pourtant là les besoins fondamentaux de tous les êtres vivants. Il est également important que les animaux soient reconnus et considérés non seulement en tant que membres d’une espèce, mais aussi en tant qu’individus. Ils ont leur personnalité, leur tempérament et des besoins individuels. Par conséquent, le libre développement de leur personnalité doit également être protégé par les droits fondamentaux, tels qu’ils sont garantis par la loi pour les êtres humains. Face à ce constat, PETA Allemagne demande que les animaux se voient reconnaître ces quatre droits fondamentaux et un statut de personne juridique.

Pourquoi les animaux ont-ils besoin de leurs propres droits ? Après tout, il existe une loi sur le bien-être animal qui les protège ; si elle ne suffit pas, on pourrait demander qu’elle soit renforcée.

Dans les sociétés et les systèmes économiques dominés par l’être humain, ce dernier a de forts intérêts à exploiter en masse tout ce qu’il peut obtenir des animaux, généralement par la force. Des secteurs entiers tels que les industries de la viande, des produits laitiers et de la laine, mais aussi des économies entières reposent sur le concept oppressif selon lequel l’exploitation des animaux doit être la base d’une prétendue « prospérité » des humains. De plus, les humains sont supérieurs aux animaux lorsqu’il s’agit d’utiliser la violence pour accroître leur bien-être. La corrélation entre l’absence de droits, une infériorité de fait et des possibilités d’exploitation innées ou acquises est la raison pour laquelle aucune loi de protection des animaux dans le monde ne protège les besoins élémentaires des animaux. Voilà pourquoi il est urgent d’accorder le statut de personne aux animaux. Cela exclurait, entre autres, la propriété des animaux et donc les droits du propriétaire d’exploiter sa propriété. Les droits fondamentaux de chaque individu animal pourraient alors être opposés à tout intérêt d’utilisation d’un animal par un être humain. Les volontés triviales, comme par exemple tuer des animaux pour en faire des sacs en cuir, ne seraient alors pas satisfaites. C’est cette structure juridique d’équilibre des intérêts et des besoins qui exige que les animaux soient reconnus comme des personnes qui disposent de leurs propres droits. Il ne s’agit pas d’un privilège qui leur serait accordé : actuellement, ce statut leur est injustement refusé.

L’octroi de droits ne dévalorise-t-il pas la position particulière de l’être humain et donc les valeurs humanistes fondamentales ?

La position normative particulière de l’être humain (s’il y en a une) n’est pas fondée sur sa capacité d’exercer la violence contre les plus faibles, mais sur sa capacité d’agir de manière juste et respectueuse. Ce sont déjà des valeurs fondamentales universelles au développement moral, tant sur le plan individuel que social. Il n’y a aucune raison d’inverser ces valeurs fondamentales lorsqu’il s’agit de comportement envers d’autres espèces. L’humanisme bien compris ne signifie pas l’égoïsme de l’espèce, mais l’application de principes d’égalité face à des besoins similaires et un devoir de protection envers les êtres sensibles qui ont besoin de notre protection.

Ne peut-il y avoir de droits que pour ceux qui ont des devoirs ?

Cet argument de la réciprocité n’est pas convaincant en soi, il ne s’applique même pas aux humains. C’est à juste titre que les enfants ou les personnes civilement incapables, par exemple, ont des droits sans avoir de devoirs correspondants. Ils sont particulièrement vulnérables et méritent d’être protégés au même titre que les personnes qui remplissent des obligations. Il en va de même pour les animaux, qui ont besoin de vivre, d’être libres, de conserver leur intégrité physique et psychique et de s’épanouir librement, et qui sont vulnérables aux dangers découlant des intérêts des humains à les exploiter.

Si une souris a le droit de vivre, peut-elle aller voir un avocat si un chat essaie de la manger ?

L’être humain est capable de se comporter selon des normes morales. Il n’en découle pas un droit à l’usage de la violence, mais une responsabilité de se comporter conformément à ces valeurs, qui sont un acquis de la civilisation. L’interaction pacifique entre les humains est une valeur élevée, qui ne doit pas être évaluée différemment d’un point de vue moral dans ses relations avec les autres animaux. Les prédateurs ne choisissent pas entre le bien et le mal, ils suivent leurs besoins naturels et leurs dispositions biologiques. Ils ne s’enrichissent pas en mangeant d’autres animaux, mais satisfont leurs besoins fondamentaux. En ce sens, il s’agit de ce que l’on appelle la nature. Bien que les humains fassent également partie du règne animal, ils ne sont pas biologiquement obligés d’enfermer les animaux ou de les tuer pour pouvoir se nourrir sainement ou se vêtir, par exemple.

À qui s’adresse la demande de reconnaissance du statut de personne et des droits fondamentaux des animaux ?

La reconnaissance du statut de personne et des droits fondamentaux des animaux nécessite un amendement de la Loi fondamentale allemande. PETA Allemagne appelle le Bundestag et le Bundesrat à ancrer le statut de personne et les droits fondamentaux des animaux dans la constitution allemande. Une majorité de deux tiers dans les deux chambres législatives permet de procéder aux modifications demandées. Les partis politiques représentés au Bundestag et les gouvernements des Länder représentés au Bundesrat doivent donc agir et apporter les modifications nécessaires.

Les institutions démocratiques sont le lieu où briser la frontière arbitraire qui réduit les animaux à des objets et permet ainsi leur oppression. La reconnaissance et l’inclusion des animaux dans le cercle des êtres qui veulent être libres, vivre et qui ont le droit de le faire, sont attendues depuis longtemps.

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PETA demande à Gabriel Attal d’interdire la présence d’enfants à la chasse et à la corrida

Le Comité des droits de l’enfant des Nations unies a récemment publié l’Observation générale n° 26, qui recommande que les enfants soient protégés contre « l’exposition à la violence, comme […] la violence infligée aux animaux ». En réponse, PETA a envoyé une lettre au Premier ministre Gabriel Attal, le pressant de prendre en compte cette recommandation et d’introduire une législation interdisant aux enfants d’assister ou de participer à des activités de chasse ou de tauromachie.

Une exposition précoce à la violence

Regarder des animaux être terrorisés, abattus ou massacrés d’une quelconque manière est indéniablement traumatisant pour les enfants. Cela peut avoir des conséquences psychologiques pour de jeunes individus qui, pour la plupart, éprouvent une empathie naturelle pour les animaux.

Le fait d’assister à la mise à mort d’animaux à des fins de divertissement humain non seulement perturbe profondément les jeunes impressionnables, mais les désensibilise également à la souffrance animale. Ils apprennent ainsi que la vie d’autrui n’a pas de valeur et qu’il est acceptable – voire agréable – de leur infliger douleur et tourments.

Il existe des liens bien établis entre la cruauté envers les animaux pendant l’enfance et les comportements antisociaux à l’âge adulte. Selon une étude publiée par l’International Journal of Environmental Research and Public Health, le fait d’être témoin d’actes de cruauté ou de négligence peut inciter les enfants à maltraiter des êtres humains et d’autres animaux à l’avenir.

Une protection est nécessaire

Alors que la législation française permet aux mineurs de plus de 16 ans de porter une arme et de chasser seuls des animaux, les enfants plus jeunes peuvent participer à la chasse ou s’entraîner au piégeage.

Une partie de chasse est par nature un endroit dangereux pour les enfants. L’année dernière, un enfant de 10 ans a été blessé par un tir alors qu’il participait à une battue aux sangliers en Ardèche. En septembre 2020, un garçon de 16 ans s’est accidentellement tué devant son frère de 12 ans lors d’une partie de chasse.

La chasse et la corrida sont horribles pour les enfants et les animaux

Actuellement en France, les enfants sont non seulement témoins de violences contre les animaux mais sont aussi, dans certains cas, activement encouragés à y participer. Une enquête menée dans une école taurine de Nîmes, qui accueille des enfants dès l’âge de 6 ans, a révélé que les élèves sont encouragés à narguer et à poignarder de très jeunes taureaux (décrits comme « presque des veaux » par les enquêteurs) dans le cadre d’entraînements pour devenir toréadors.

Les animaux tués pour le plaisir par les chasseurs ont la même capacité à souffrir et à ressentir la douleur que les chiens et les chats avec lesquels nous partageons nos foyers, et que les humains. Pourtant, en France, les renards, les cerfs et d’innombrables autres êtres sensibles sont pourchassés, terrorisés, abattus ou massacrés d’autres horribles manières, au nom de ce divertissement pervers.

Participez à cette campagne

Pour aider les jeunes à s’épanouir, il est essentiel que nous prenions des mesures pour les empêcher d’être témoins d’actes de violence occasionnelle à l’encontre des animaux.

Allez-vous rejoindre la campagne et signer la pétition de PETA adressée au Premier ministre ?

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Le cuir : un désastre environnemental

La production de cuir brûle et empoisonne notre planète, la propulsant vers un scénario catastrophe pour le climat. Transformer la peau des vaches en vêtements et en accessoires produit d’énormes quantités de fumier et de déchets d’abattoir, consomme énormément d’eau et pollue eau, air et sol. L’industrie du cuir tue plus d’un milliard d’animaux chaque année et partage la responsabilité des risques environnementaux de celle de la viande. Si vous prenez des décisions solidaires pour lutter contre le réchauffement climatique, vous ne devriez pas porter de cuir.

La catastrophe climatique

La destruction environnementale la plus conséquente a lieu avant même que les peaux animales n’arrivent à la tannerie. De ce fait, le greenwashing des marques qui se targuent de leur cuir au « tannage végétal » ou au « tannage au chrome » ignore le procédé qui cause le plus de dégâts : l’élevage.

L’agriculture animale (y compris l’industrie du cuir) est l’un des facteurs principaux du réchauffement climatique et est responsable de près d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Selon le rapport « Profit et pertes environnementales » (EP&L) de 2016 de Kering, un conglomérat de la mode de luxe, plus de 93 % de l’impact environnemental du cuir est causé par l’utilisation du sol et les émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage.

Usage du sol, déforestation, déchets et pollution de l’eau

L’élevage industriel pour l’alimentation et le cuir nécessite de grandes quantités d’eau et des milliers d’hectares de pâturage qui doivent être déboisés. Environ 80 % de la forêt amazonienne a été rasée pour faire place aux pâtures et à la culture visant à nourrir les animaux. La déforestation cause la destruction des habitats de millions d’espèces, détruit la canopée de la Terre et alimente le changement climatique.

Les animaux dans les élevages intensifs produisent 130 fois plus d’excréments que la totalité des humains, et la plupart du temps sans les avantages d’une installation de traitement des déchets. L’élevage est la principale cause de pollution de l’eau et d’émissions d’ammoniaques en France. Il heurte les écosystèmes et transforme les rivières en « boue ».

Produits chimiques et toxines de tannerie

Le cuir est la peau d’un animal mort. Cela signifie qu’il doit être traité avec une série de produits chimiques afin d’empêcher qu’il se décompose dans l’armoire de l’acheteur.

Les sels minéraux, le formaldéhyde, les dérivés de goudron, les teintures à base de cyanure et d’autres substances dangereuses sont régulièrement utilisées lors du processus de tannerie. Plus de 90 % du cuir mondial est tanné au chrome, et tous les déchets contenant du chrome sont dangereux. Les eaux usées contenant ces produits chimiques dangereux sont souvent rejetées dans les rivières, sur leurs rives ou dans les champs avoisinants. Pure Earth, un organisme à but non lucratif qui s’efforce de réduire la pollution dans les pays en développement, a inclus les tanneries dans sa liste des 10 industries les plus toxiques au monde en 2012.

Les employés de la tannerie et les résidents du voisinage présentent souvent un taux de cancer plus élevé, ainsi que de maladies de la peau et respiratoires. La production de cuir est si peu sûre que le processus est en train d’être abandonné dans la plupart des pays européens, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Les exploitations sont déplacées à l’étranger et menacent la santé d’individus dans d’autres parties du monde afin que les occidentaux puissent continuer à porter des gants et des chaussures en cuir.

© Karremann/PETA

PETA Allemagne a enquêté sur le commerce du cuir en plein développement à Dacca, au Bangladesh. Le groupe a visité le quartier résidentiel défavorisé de Hazaribagh, où 15 000 ouvriers (dont certains ont à peine 10 ans) travaillent dans plus de 200 tanneries. Debout pieds nus dans un effluent de chrome toxique, ils manipulent de l’acide et du décolorant. Même lorsque des bottes en plastique bon marché leur sont fournies, les employés n’ont souvent pas de masques ou de lunettes de protection contre les vapeurs qui causent de sérieux problèmes respiratoires. Certains perdent des doigts à cause des convoyeurs. Dans cette usine, 90 % des employés de la tannerie meurent avant 50 ans.

Le cuir laisse une traînée de destruction dans son sillage et continuera à détruire la planète longtemps après que les articles auront été achetés puis jetés. Le chrome pénètre la peau des animaux, rendant le cuir quasiment non-biodégradable et impossible à recycler. L’industrie de la tannerie elle-même a mené des études indépendantes et constaté que le cuir (peut importe le processus de tannage) ne se décompose pas efficacement.

Tuer la planète et les animaux

La peau de vache étant le dérivé le plus rentable de l’industrie de la viande, l’achat de cuir finance directement l’élevage industriel, les abattoirs et toute la cruauté qu’ils entraînent. Les animaux dans les élevages sales et bondés sont souvent enfermés dans des cages et privés de tout ce qui est naturel et important pour eux comme chercher de la nourriture et élever leurs petits. Beaucoup sont victimes d’horribles mutilations : leurs dents, leur queue et leurs testicules sont parfois coupés sans antidouleurs. Les vaches sont fécondées artificiellement, encore et encore, et leurs petits terrifiés leur sont arrachés peu après la naissance. À l’abattoir, de nombreuses vaches sont toujours conscientes et ressentent la douleur lorsqu’elles sont égorgées. Les marques de luxe vendent souvent du « cuir de veau », ce qui signifie que les bébés terrifiés arrachés à leur mère sont aussi tués de cette manière.

Et les vaches ne sont pas les seules à souffrir : lors d’une enquête de PETA Asie, un employé d’abattoir a confirmé que la structure en question tuait jusqu’à 200 chiens chaque jour. Lorsque les images de l’enquête ont été filmées, environs 300 chiens destinés à l’abattage se trouvaient dans la structure. L’enquêteur de PETA Asie a rendu compte de peau de chien transformés en gants de ville ou de travail, en chaussures, en ceintures, en col de veste et en d’autres produits exportés partout dans le monde. Aucune entreprise n’annoncerait que ses gants et ses ceintures sont en peau de chien. Le propriétaire d’une usine de transformation a affirmé à l’enquêteur de PETA Asie que la structure vend ses produits en tant que cuir d’agneau. Lorsque vous achetez du cuir, il n’y a aucune manière simple de déterminer ce que vous portez – ou plutôt qui vous portez.

Vous pouvez nous aider à réduire l’impact désastreux du cuir

Comment nous aider à réduire l’impact désastreux du cuir sur l’environnement, la santé humaine et les animaux ? La réponse est simple : n’achetez et ne portez jamais de cuir animal. Le cuir végan est largement disponible, et faire ce choix compatissant vous permet de montrer aux grands distributeurs que la cruauté n’est pas à la mode.

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PETA pousse les Nations Unies à accorder une aide aux animaux pris entre deux feux à Gaza

PETA États-Unis a lancé un appel urgent afin qu’une aide, notamment du matériel vétérinaire et de la nourriture, soit ajoutée aux livraisons de biens vitaux envoyées par convoi à Gaza. En effet, les animaux pris entre deux feux souffrent et meurent de faim, de déshydratation, de blessures non soignées, et le matériel qui leur est destiné n’a pas encore pu franchir les frontières fermées.

Publiée dans le Washington Examiner, la demande inclue la lettre envoyée par PETA États-Unis à António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, pour lui demander d’ajouter du matériel de secours destiné aux animaux qui n’ont aucun rôle dans les guerres humaines, sinon celui de victimes.

La lettre note que les animaux, tout comme les enfants, sont les victimes innocentes d’un conflit qui n’est pas le leur et qu’ils « ont besoin de nous, en tant qu’agents moraux de la communauté internationale, afin d’essayer d’assurer leur bien-être ».

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