À l’occasion de la Journée mondiale pour la fin du spécisme, les Lyonnais ont été confrontés à une mise en scène choc aujourd’hui sur la passerelle du Palais de la Justice. Un militant de PETA déguisé en « chatonnier » proposait à la vente des « filets de chaton » sur glace, du « siamois fumé local » à 8 € le kilo, ainsi que du « chat tigré entier cuit » à 12 € pièce. On pouvait lire sur son étal : « Si vous ne mangeriez pas un chaton, pourquoi manger un poisson ? Mangez végan ». Il rivalisait avec les poissonniers du marché Saint Antoine pour inciter les passants à considérer les poissons comme les individus intelligents et sensibles qu’ils sont, au même titre que les chats qui partagent nos foyers, ainsi qu’à opter pour une alimentation végane.
Les poissons ressentent des émotions
Les poissons ressentent la douleur, partagent leurs connaissances et ont une mémoire à long terme ainsi que des traditions culturelles. Certains savent aussi se servir d’outils ou courtisent des partenaires potentiels en créant des œuvres d’art complexes dans le sable au fond de l’océan.
Malgré ces merveilleuses preuves de leur sensibilité et de leur intelligence, plus de poissons sont tués chaque année pour l’alimentation que tous les autres animaux réunis. Ils sont empalés, écrasés, étouffés ou découpés et éviscérés, souvent alors qu’ils sont tout à fait conscients. Selon la FAO, plus 90 millions de tonnes de poissons, crustacés, mollusques et autres animaux aquatiques sont ainsi pêchés chaque année, ce qui représenterait en moyenne 1 600 milliards d’individus.
Qu’est-ce que le spécisme ?
L’action, organisée en amont de la 10e édition de la Journée mondiale pour la fin du spécisme ce 31 août, remet en question le spécisme.
Le spécisme est une croyance humaine selon laquelle une espèce est plus importante qu’une autre, affirmant que la vie et les expériences de certains animaux sont inférieures à celles des humains ou d’autres animaux simplement parce qu’ils appartiennent à des espèces différentes. Cette vision du monde pousse à considérer les animaux non humains, qui ont leur propres désirs, besoins, et vie complexes, comme des moyens d’atteindre des fins humaines et elle sous-tend toutes les formes les plus répandues de maltraitance envers les animaux.
Les poissons sont tout aussi joueurs, curieux et sensibles à la peur et à la douleur que les chats que nous choyons comme membres de nos familles. PETA appelle les gens à remettre leur vision spéciste en question et à s’engager à ne manger aucun animal, qu’il ait de la fourrure ou des nageoires.
Épargnez TOUS les êtres conscients
Nous demandons à quiconque se sent écœuré à l’idée de consommer un chaton de remettre en question sa consommation de tout individu tout aussi sensible et de faire la transition vers une alimentation végane, respectueuse de tous.
Avec les alternatives véganes au poisson disponibles aujourd’hui, il est plus facile que jamais de se nourrir avec compassion et même de faire un repas savoureux et végan sans contribuer au massacre d’animaux.
Montrez votre compassion pour les poissons et découvrez d’ores et déjà comment remplacer simplement le poisson par des produits végétaux dans votre alimentation :
L’article Non au spécisme : des « chats morts » sur un étal pour dénoncer l’hypocrisie de la consommation de poisson est apparu en premier sur PETA France.