Les entités PETA et le groupe de protection des animaux GAIA ont envoyé une lettre commune à la fédération internationale de hobby horse pour l’exhorter à ajouter une catégorie « rodéo » à la discipline. Un tel événement mettrait en valeur la spécialité de la fédération : divertir le public du fait de la créativité et des prouesses athlétiques humaines, sans faire souffrir les animaux.

Le hobby horse est un sport qui consiste à simuler des épreuves équestres comme le saut d’obstacles ou le dressage, mais avec un cheval bâton au lieu d’un véritable animal. Ce phénomène mondial plein de créativité prouve que contraindre des chevaux à effectuer des figures et tours à la fois effrayants et dangereux n’est pas nécessaire pour émerveiller le public. En instaurant une discipline inspirée du rodéo, la fédération montrera au monde entier que faire du mal aux animaux ou les exposer à la peur et à la douleur n’a pas sa place dans le sport contemporain.

Comme l’explique le courrier, les animaux utilisés lors de rodéos sont délibérément provoqués avec des éperons et les sangles sur leurs flancs jusqu’à adopter un comportement stressé et loin d’être naturel pour eux, et les chevaux et taureaux sont souvent contraints de ruer violemment en réaction à la douleur ou à la pression. Cela peut provoquer des blessures graves, qu’il s’agisse de fractures du dos et du cou, de crises cardiaques, d’anévrismes, ou même de décès. Lorsque les chevaux sont trop vieux ou éreintés, leur « retraite » constitue souvent en un aller simple pour l’abattoir.

Des images montrent des participants à des rodéos à travers le monde en train d’étrangler des veaux et de leur tordre le cou alors qu’ils les frappent violemment contre le sol, d’injecter des stéroïdes à des taureaux pour provoquer une réaction violente à la tourmente, d’utiliser des éperons pointus pour faire ruer les chevaux, et de tourmenter chevaux et taureaux à l’aide d’aiguillons électriques afin que, dans un état de panique, ils chargent le long d’une rampe. Plusieurs villes françaises accueillent des rodéos, auxquels participent souvent des concurrents internationaux. La prise au lasso et le terrassement du bouvillon sont notamment pratiqués en France.

Vous pouvez aider les taureaux, les veaux et les chevaux utilisés pour le rodéo en refusant d’assister à ces événements (et à toute autre attraction qui exploite les animaux) et en optant plutôt pour des divertissements.

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Intervention choc aujourd’hui à Paris, au défilé Hermès de la Fashion Week parisienne. Quatre militantes de PETA, déguisées en policières, ont surgi en voiture devant la Garde Républicaine, où se tenait l’événement pour dénoncer l’utilisation cruelle par la marque de peaux d’animaux sauvages. En uniformes, les « membres des forces de l’ordre » brandissaient des pancartes proclamant : « Hermès : STOP aux peaux ‘exotiques’ » et « Tuer pour s’habiller : délit de cruauté ». Deux d’entre elles ont même grimpé sur le toit du véhicule, scandant au mégaphone des slogans pour interpeller Hermès, tels que « Animaux victimes : voler leur peau est un crime » ou encore « Hermès, la cruauté n’est pas chic ! ».

Tant qu’Hermès persistera à utiliser des peaux « exotiques », PETA continuera à tirer la sonnette d’alarme et à dresser des procès-verbaux symboliques pour cruauté envers les animaux. La torture de crocodiles, écorchés vifs pour finir en sacs ou en ceintures, est un véritable crime moral. Il est temps qu’Hermès réponde de ses actes devant le tribunal de l’opinion publique et rejoigne les nombreuses maisons qui ont déjà mis fin à ces pratiques illégitimes et indéfendables.

Hermès : des crocodiles torturés vivants pour des accessoires

Des enquêtes – dont une vidéo de l’association australienne Kindness Project, tournée dans des élevages intensifs appartenant à Hermès – dévoilent toute l’horreur que subissent les reptiles confinés, charcutés et tués pour leurs peaux. On y voit des crocodiles parqués à l’étroit dans des enclos et cages lugubres, traînés, mutilés et poignardés avec un tournevis.

En décembre dernier, une nouvelle enquête de PETA Asie a révélé que des milliers de crocodiles élevés pour leur peau passaient leur vie dans des bassins sales et exigus dans un élevage en Thaïlande. Un crocodile avait été vu en train de bouger pendant 23 longues minutes après qu’un employé a plongé une lame en métal dans son cou.

Votre voix compte : exigez d’Hermès la fin des peaux d’animaux sauvages

Derrière les célèbres sacs « Birkin » et « Kelly » d’Hermès, qui peuvent coûter plus de 35 000 €, se cache une cruauté insoutenable. La peau des alligators sert à fabriquer des bracelets de montre, tandis que deux à trois crocodiles sont tués pour chaque sac à main.

 De nombreux créateurs de mode comme Victoria Beckham, Karl Lagerfeld, Mulberry, Paul Smith, Chanel et Stella McCartney ont bannit les peaux « exotiques » de leurs collections.

Aucun accessoire de mode ne justifie une telle souffrance. Exigeons qu’Hermès renonce aux peaux « exotiques ». Signez la pétition ci-dessous et faites entendre votre voix pour les animaux !

Agissez dès maintenant

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